1300 EUROS DE L’HEURE POUR LES COURS DE L’ÉCOLE DU VÉLO ?
La lecture du cahier des clauses pour le marché de la fameuse "école du vélo" qui a tant fait couler d'encre confirme une fois de plus l'étendue de la supercherie.
LE BATTAGE MÉDIATIQUE EN FIN D'ANNÉE DERNIÈRE
Abondamment vantée par la municipalité, cette école était devenue la figure de proue de la comm’ piollesque en fin d’année dernière. À lire la prose pour vendre le projet, on aurait pu croire que c’était une première nationale. D’autres existent pourtant dans plusieurs villes. Et même à Grenoble, l’ADTC propose son école du vélo depuis… 2008.
UN PROJET-SYMBOLE POUR FAIRE OUBLIER LES IMPÔTS
Le tapage médiatique orchestré par les rouges/verts, avec une inauguration en grande pompe en novembre, n’avait évidemment rien d’anodin. L’objectif était d’en faire un symbole de projet financé par la hausse d’impôts pour faire avaler la pilule, en donnant un semblant de consistance à cette vaste arnaque sémantique que constitue le "bouclier social et climatique".
UNE INITIATIVE COÛTEUSE... ET INUTILE ?
Avec 1,2 millions d'euros prévus pour le fonctionnement de cette école, dans une ville exsangue, l'initiative mérité largement d'être questionnée. D'autant plus que les enfants scolarisés à Grenoble avaient déjà droit à des cours avec les éducateurs sportifs de la ville ; et pour les autres publics, comme expliqué plus haut, il existe la vélo-école de l'ADTC (association de défense des transports en commun).
AU FINAL : PAS DE LOCAL...
Et au final, comme nous le révélions début décembre, l'opération était bel et bien une supercherie : si il existe bien un coordonateur, des salariés de la ville chargés de l'école du vélo, aucun local n'existe encore. Celui inauguré avec présence des médias et force publicité étant... fermé car nécessitant des travaux.
... ET UN SIMPLE CENTRE D'APPELS
L'école du vélo est vantée comme "une première" uniquement parce qu'il s'agit d'une structure municipale. Et le rôle de la municipalité se borne pour l'instant à être... un centre d'appels. Elle redirige en fait les intéressés vers l'ADTC et les Maisons des Habitants, et ne fournit aucun service supplémentaire justifiant la création d'une nouvelle structure coûteuse.
L'ADTC SUBVENTIONNÉE...
L'école du vélo de l'ADTC, qui travaille depuis 2016 avec les maisons des habitants pour toucher plus de grenoblois, est d'ailleurs elle-même financée par la ville (une subvention de 8000 euros sera proposée au vote du prochain conseil municipal). Cette structure reconnue forme chaque année 200 personnes. Quel besoin y'avait-il donc à ajouter un échelon municipal intermédiaire si ce n'est pour la comm' ?
... ET UN APPEL D'OFFRES EN PLUS ...
Visiblement ça ne suffit pas à la municipalité, qui a lancé fin février un appel d'offres pour des "prestations de service d'apprentissage et formations du vélo". Local fermé, lancement d'un appel d'offres des mois après : il est décidément difficile de comprendre ce qui a été inauguré en novembre dernier, si ce n'est une intention.
... POUR DES PRESTATIONS DÉJÀ ASSURÉES !
Là encore, l'appel d'offres ne propose rien de nouveau par rapport à ce qui existe déjà. Les prestations attendues sont des formations de 3 niveaux (néophyte, débutant, confirmé) à destination des adultes. On retrouve en fait ce que propose... l'ADTC, avec ses trois formules différentes selon le niveau de pratique des élèves.
1300 EUROS DE L'HEURE POUR UNE PRESTATION DÉJÀ ASSURÉE?
L'idée de la municipalité est donc de rémunérer des agents municipaux pour être une centrale d'appels qui inscrit les volontaires, puis d'ensuite confier la formation à un prestataire privé. Notons que le coût attendu du prestataire pour la durée du marché est de 115 550 euros HT maximum. Il doit s'engager pour 30h de formation par an (90h au total, le marché pouvant durer trois ans) : les élus sont donc prêts à débourser 1300 euros de l'heure pour l'opération... et ce alors qu'il existe déjà une vélo-école ainsi que des éducateurs sportifs municipaux qui font le travail pour les scolaires.
QUELLES PRIORITÉS POUR LA VILLE ?
Les caprices de Piolle dans sa course à la communication coûtent décidément très cher aux Grenoblois. L'argent public, fruit des impôts les plus élevés des grandes villes, est pour lui un outil servant à écrire une histoire, ici celle du vélo dont il a fait un marqueur politique, pour servir des ambitions personnelles. On balance des sommes considérables par les fenêtres sans créer de service supplémentaire par rapport à ce qui existe déjà. Les propriétaires matraqués et les Grenoblois qui voient le niveau de service se dégrader dans la ville peuvent dire merci aux Verts.
Bonjour, je suis assidûment son FB, et je dois dire qu’il y a de moins en moins de smileys ou de commentaires agréables sur ses posts.Bien au contraire… Et Il devient aussi de plus en plus difficile de le défendre pour ses ouailles 😀 ….Vu ses non-résultats pour ne pas dire destruction de notre bien vivre…
Tarif exorbitant !
Beaucoup d’entrepreneurs aimeraient demander 1300 € par heure…
Qu’en pense la Chambre Régionale des Comptes ?
Notre Mairie n’a aucun sens de la mesure. Pour la gloriole du Chef, l’argent peut couler à flot !
Monsieur le maire traitant de menteur en suspension du conseil municipale est lui-même menteur comme un arracheur de de dents….
il a écouté les mensonges d’Alan Confesson et l’a couvert alors qu’il savait qu’il mentait .Nous ne pouvons que constater encore qu’ils mentent encore et toujours !!!!
Monsieur le maire ne pense qu’à se faire remarquer.Il ne règle rien, ne respecte personne il sait bien pourquoi il ne se représente pas en 2027. Alan Confesson souhaite se présenter en 2027 au conseil municipale, on entend donc e futur maire .
Une élection municipale n’est jamais gagnée d’avance. Les grenoblois vont se mobiliser c’est certain
On peut dire que ça fait 1300€/h mais dans ce cas il faut préciser combien il y a réellement d’heure de boulot derrière, sinon c’est pas honnête intellectuellement.
Factuellement, la mairie s’apprête à payer environ 110€ par personne qui participera à cette formation.
ce qui nous intéresse c’est le cout pour le contribuable qui est bien de 1300 € par heure. Car nous vous signalons que c’est le contribuable le plus imposé des grandes villes de France. Ce type de gestion explique pourquoi on en arrive là. Vous ne pensez pas que le paramètre financier d’une telle opération devrait être pris en compte?
Je n’accepte pas cette dépense que je trouve honteuse mais ramener ça au coût horaire n’est pas intéressant et des gens s’imaginent qu’on paye des personnes à ce tarif horaire comme si une heure de formation = 1h de boulot.
ce qui nous intéresse c’est le cout pour le contribuable qui est bien de 1300 € par heure. Car nous vous signalons que c’est le contribuable le plus imposé des grandes villes de France. Ce type de gestion explique pourquoi on en arrive là. Vous ne pensez pas que le paramètre financier d’une telle opération devrait être pris en compte?
Cher, le coût global du standard téléphonique pour ramifier l’école du vélo…
À croire que le grenoblois n’est pas mesquin, il dépense sans compter
son argent lorsque la com’ est rutilante… et surtout lorsqu’il n’a rien vu venir…
Gaffe, en cas d’appel de détresse, Piolle est le genre d’humaniste capable de majorer le coût de la communication.
« Grenoble, faut que ça brille ! »,
… auprès des médias….
Et il reste un paquet de pognon détenu par ces « salauds de riches » à claquer pour faire valoir la ville à l’extérieur.
Leurs intérêts personnels compte et le reste a peu d’importance.L’argent est facile à dépenser quand il n’est pas le votre c’est la fête 🥳