LA GUERRE FERRARI/PIOLLE COÛTE UN SIÈGE DE SÉNATEUR À LA GAUCHE
Le rétrécissement se poursuit : il ne reste qu'un Sénateur de l'Isère à gauche, Guillaume Gontard, affidé d'Eric Piolle. Celui-ci a appliqué les consignes de ne pas intégrer LFI et a refusé de s'allier avec Christophe Ferrari, le Président de la Métropole que Piolle veut tuer.
On a retrouvé dimanche aux élections Sénatoriales la stratégie perdante des élections départementales avec des candidats représentatifs des extrêmes, sans aucune ouverture programmatique, ni sur les personnes : l'échec a été complet puisque la gauche a quasiment disparu du département, se maintenant seulement à Grenoble.
IL A MANQUE UNE CINQUANTAINE DE VOIX À C. FERRARI POUR FAIRE UN SIÈGE
Dans l'Isère, Christophe Ferrari a soutenu une liste de gauche sur laquelle il figurait, conduite par Jean-Yves Brenier qui a obtenu 323 voix. Il lui a manqué une cinquantaine de voix pour faire son siège de Sénateur. À l'autre bout, Alban Rosa a bloqué 133 suffrages sur sa candidature LFI.
Guillaume Gontard est donc bien victime de lui-même. En choisissant comme deuxième une apparatchik communiste non élue, Frédérique Penavaire, il démontrait son mépris des communes dont les Sénateurs sont les représentants et de ses partenaires naturels.
G. GONTARD (Verts/Piolle) RECULE EN VOIX ET EN SIÈGE
Cette atomisation de la gauche n'empêche pas Guillaume Gontard de sauver son propre siège - essentiel pour lui - avec moins de voix que 6 ans auparavant. Mais elle ne doit pas cacher non plus que la droite et le centre est victorieuse en voix : la seule liste Savin/Puissat/Michallet obtient 1215 voix contre 1170 au total des listes Gontard, Ferrari et Rosa.
De plus, à la droite de la droite, trois listes totalisent 281 voix qui s'ajoutent à ces 1215 suffrages. Il n'y a donc pas photo sur le résultat politique des votes.
LA GUERRE MÉTROPOLITAINE DEVRAIT S'AGGRAVER
Ce nouvel échec du Piollisme triomphant ne devrait pas atténuer la guerre métropolitaine qui fait rage. 11 élus de la majorité municipale ont quitté ou ont été exclus des Rouge/Verts depuis le début du mandat ! Les affrontements se poursuivent dossier par dossier, Piolle faisant assaut de démagogie ("gratuité" des transports, ZFE excluante...) afin de mettre Christophe Ferrari dans les cordes. S'ajoute l'épisode judiciaire sur l'utilisation de sa voiture, engagé contre lui, qui devrait déboucher bientôt devant les tribunaux. Car Piolle ne veut pas être condamné tout seul.
CELUI "À QUI TOUT RÉUSSIT" ÉCHOUE PARTOUT
Si on dresse un petit bilan ce celui "à qui tout réussit" (!) comme il le reconnaissait Lui-même avec sa modestie bien connue, on peut énumérer : avant dernier à la primaire des Verts, échec à imposer sa candidate à la Région, échec aux élections régionales, échec aux élections départementales, échec à imposer son candidat à la Métropole, puis échec à la Présidence et maintenant échec aux Sénatoriales.
DE PLUS EN PLUS DE MAL À BERNER
Réfugiés dans les murs grenoblois, les Rouge/Verts vont avoir de plus en plus de mal à berner les bobos qui pensent sauver la planète avec eux. Les épisodes du burkini, la condamnation pour favoritisme, l'augmentation de 32 % des impôts, les voyages à Rio et autres "immersions" loin de Grenoble, ça commence à faire beaucoup.
ÉLUS LFI : JUSQU'A QUAND LES COULEUVRES ?
Les élus LFI de la municipalité qui comptent une Députée avec Elisa Martin en leur sein vont-ils continuer à avaler les couleuvres Piollistes jusqu'au bout ? Alan Confesson, Adjoint au Maire, figurait sur la liste concurrente de Guillaume Gontard, celle d'Alban Rosa ce qui est un signe. Car en demeurant collés à ce qui reste des Verts grenoblois, ils risquent la marginalisation. Si les électeurs bobos volages s'évaporent, ayant perdu aussi leur électorat populaire du fait de la politique de classe de la municipalité, que leur resterait-il ?
E. PIOLLE N'EST PAS EXPORTABLE HORS LES MURS
L'épisode Sénatorial rejoint la perte de la Région, du département et - de fait - de la Métropole même si les Piollistes y conservent leurs Vice-Présidences alimentaires. Eric Piolle n'est donc pas exportable hors les murs grenoblois. La question de son maintien intra-muros se pose maintenant avec de plus en plus d'acuité comme en a encore témoigné le Conseil Municipal d'hier soir.
Notre Melon d’Or est vraiment un cas d’espèce : on a rarement vu un politicien persévérer autant à se planter !
Si Grenoble conserve son titre de Capitale Rouge départementale, la lassitude progresse parmi un « peuple de gauche » local qui rechigne de plus en plus à « pousser en mêlée » pendant que les Élus divaguent au bord du terrain et répondent en claquettes à chaque interview complaisante.
Un point de deal bien costaud a réouvert devant mon immeuble . Que faire ? Une manif anti flics ? Un tag ACAB ? Non, une bonne part du « peuple de gauche » de mon voisinage souhaite voir disparaître ce putain de point de deal dare-dare, avant de repartir en baver en mêlée (ou pas, si les décideurs actuels continuent à botter en touche à chaque déclaration publique pour refourguer du « bien vive ensemble » sur fond de « transition écologique »).
« Cocu et content », à force ça lasse…
Bien que je ne sois pas pro en politique pardonnez ma joie modérée, mais quand je lis 1215 voix contre 1170, je frémis en pensant que j’ai frôlé la catastrophe.Et c’est aussi l’incompréhension face à ce score élevé (1170). Une analyse s’impose, ne pesnez-vous pas? Ou alors, il faut m’expliquer.
La gauche est historiquement majoritaire en Isère pour les sénatoriales. Le fait que la droite la dépasse avec 3 sénateurs sur 5 et en nombre de voix (nous ne comptons même pas ici les voix de listes de droites plus dures !) montre un recul de la gauche sans précèdent.