UNIVERSITÉ GRENOBLE-ALPES : UN SUCCÈS MALGRÉ UN ENVIRONNEMENT HOSTILE

Le palmarès international de Shangaï classe l'Université Grenoble-Alpes dans le top 5 des meilleures universités françaises et la classe même juste après le top 100 au classement international. Certes un peu loin de la 4ème française - Paris citée à la 68ème place - mais devant toutes ses concurrentes des villes comparables.

CE RÉSULTAT EST LE FRUIT D'UNE HISTOIRE

Ce résultat est le fruit d'une histoire, le fameux éco-système grenoblois, avec la collaboration université, recherche, industrie favorisée par l'arrivée des grands depuis le CEA dans les années 50 jusqu'au Synchrotron en 85 et pour l'industrie de ST Micro en 1992.

LES MAJORITÉS DE DROITE ONT INITIÉ LE SOUTIEN À L'UNIVERSITÉ

Dans ces années-là - contre les élus de gauche - les collectivités locales ont franchi le pas du financement des universités : plan Université 2000, chaires municipales, prix du jeune chercheur... Depuis lors le mouvement ne s'est pas arrêté. Même si aucune implantation industrielle ou de recherche substantielle de niveau international n'a été obtenue depuis 25 ans.

PIOLLE : "LA 5G POUR LE PORNO DANS L'ASCENSEUR"

La masse critique grenobloise se suffit à elle-même et produit son propre développement comme en témoigne la floraison de start ups. Mais depuis 10 ans il évolue dans un environnement de plus en plus hostile. Eric Piolle et ses amis développent un discours anti nouvelle technologie et multiplient les interventions dans ce sens. On se souvient de la bêtise de la "5G pour regarder le porno dans l'ascenseur" de Piolle.

E. SABONNADIERE (LETI) :  LA 5G POUR LIMITER LES ÉMISSIONS DE CO2

« La 5G est un moyen de maintenir les émissions de CO2 issues de l’électronique - aujourd’hui 4 % des émissions mondiales - dans une enveloppe correcte. La 5G est un des leviers pour tenir l’équation verte» avait " vertement" répondu Emmanuel Sabonnadière, le Directeur respecté du CEA/LETI, l’un des lieux les plus innovants du monde. Il rassemble 1900 chercheurs autour de la microélectronique et de la santé. Il avait évoqué les "Amish de la technologie" (!).

DES FAMILLES REFUSENT D'ENVOYER LEURS ENFANTS ÉTUDIER À GRENOBLE

À côté de cet obscurantisme assumé, les étudiants sont aussi victimes de la délinquance et le niveau d'insécurité de la Métropole est un frein considérable à son attractivité. Les témoignages selon lesquels les familles refusent que leurs enfants effectuent leurs études à Grenoble - Université et Ecole de Commerce - après avoir été admis sont très nombreux.

DES AGRESSIONS VIOLENTES FONT LE TOUR DE FRANCE

Les agressions dont ceux-ci sont victimes font le tour de France des réseaux. Par exemple, les 6 agressions dans le tram sur le campus, selon le même mode opératoire avaient profondément marqué : chaque fois roués de coups, frappés systématiquement au visage alors qu’ils étaient à terre. Deux victimes sur 6 ont perdu connaissance et ont subi un traumatisme crânien pour voler... leur portable. On imagine le compte rendu de ces étudiants fuyant Grenoble.

E. PIOLLE RESPONSABLE N'EN TIRE AUCUNE CONSÉQUENCE

Sachant que les agresseurs provenaient des 22 chalets installés par la municipalité au Rondeau pour accueillir des populations de l'est. Ce drame n'a entrainé aucune conséquence sur la gestion de l'hébergement des migrants, un Mantra de Piolle. C'est aux Grenoblois d'en subir les conséquences.

L'UNIVERSITÉ ATTIRE L'ATTENTION "SUR LA VIGILANCE À AVOIR"

La règle est connue : les filles doivent être raccompagnées chez elles après une soirée. L'Université affiche une mise en garde lors des inscriptions : "des agressions sont commises sur le Campus, notamment à proximité de la Faculté. J'attire votre attention sur la vigilance à avoir, à l'extérieur des bâtiments (y compris à l'intérieur) quant à vos effets personnels (portables, sacs)". Bonjour l'ambiance.

P. LEVY (ex PDT Université) : "CE TERRITOIRE EST EN DIFFICULTÉS"

L'ancien Président de l'Université, Patrick Lévy, proche de la gauche, avait alerté en son temps sur cette situation: "Ce territoire est en difficulté. Je ne mets pas en cause mon ami Christophe Ferrari (président de la Métro) et la métropole elle-même fait cette analyse. Il y a une difficulté d’image, je crois. L’image qu’ont les habitants de leur métropole n’est pas assez positive à cause de l’insécurité, des bouchons, de la saleté de la ville aussi, quand même… Plus fondamentalement, le triptyque université-recherche-entreprise est fragile, il faut le savoir ! (...) vous courrez le risque que les industriels s’interrogent sur le maintien de leur activité." 

DERNIÈRE VILLE OÙ ON AIMERAIT VIVRE

Comment se fait il qu'avec l'une des meilleures universités, un secteur de la recherche mondialement positionné, une industrie de pointe, Grenoble soit l'une des dernière ville où l'on aimerait vivre ?

C. FERRARI (PS repenti) COURT APRÈS L'IMAGE

Christophe Ferrari ( PS repenti) et ses amis font comme s'ils en étaient conscients en multipliant les comités Théodule pour améliorer l'image de la Métropole. Il a créé l'agence Grenoble-Alpes afin de valoriser cette marque et de mettre les moyens. En 2020, l'initiative était portée par Jacques Reboh, David Roguet et Sébastien Mittelberger qui ont semble-t-il  disparu du casting. On le comprend. À la manoeuvre désormais, Mélina Herenger, Vice Présidente (majorité PS/Verts/LFI/PC) de la Métropole. Les pyromanes se font passer pour les pompiers. 

LA POLITIQUE LOCALE HANDICAPE LES ATOUTS DE LA VILLE

La situation de Grenoble est paradoxale puisque ses atouts sont handicapés par la politique locale au lieu d'être accompagnés et soutenus. Le rôle des collectivités est de créer un environnement favorable : desserte (TGV !), propreté, embellissement, sécurité, déplacements, qualité de vie... C'est à cela qu'il faut s'attaquer et le groupe d'opposition émet des propositions concrètes pour les traiter. L'image de Grenoble est à ce prix.

FAIRE PASSER DE BOULET À ATOUT

Savoir que les pépites grenobloises demeurent au top de la compétition avec le classement de l'université Grenoble-Alpes est un puissant réconfort pour tous ceux qui espèrent en Grenoble. Faire passer la politique des collectivités locales de boulet à atout aurait un effet démultiplicateur sur les forces de notre territoire. La synergie entre elles, la Métropole et la ville ferait des miracles.

La question de l'image et de l'attractivité ne se poserait plus.

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