LA GRANDE MISÈRE DES CIMETIÈRES GRENOBLOIS

Même pas le respect des morts. L'abandon des cimetières grenoblois est un crève-coeur pour tous ceux qui ont perdu un être cher, en particulier les personnes âgées, qui s'y rendent fréquemment. La "ville amie des ainés" ne s'inquiète pas d'eux. La "biodiversité" - que ne dit-on pas en son nom - passe avant l'apaisement et la sérénité de la fin de vie des humains.

"POUR MOI C'EST HONTEUX"

Laure Mamet et Clémence Beyrie (DL du 14/8/23) relatent une énième plainte récurrente sur l'état des cimetières grenoblois. Mireille Selek qui vient régulièrement au cimetière Saint-Roch, à l’île Verte, pour se recueillir sur la tombe de sa mère et d’autres membres de sa famille lance : « Vous avez vu l’état du cimetière ? il s’agit d’un manque de respect par rapport aux défunts ». Elle dit attendre « que les élus fassent quelque chose. Pour moi, c’est honteux ». Un bon résumé.

G. NAMUR : "POUR MOI C'EST PLUS BEAU ET AGRÉABLE COMME ÇA"

Gilles Namur, l'adjoint (Verts/LFI) préposé aux fakes reconnait dans le même article avoir été pris à partie par des grenoblois à ce sujet. Mais pour les dogmatiques Rouge/Verts c'est parce que les grenoblois n'y comprennent rien. « Le cimetière est un vrai refuge de biodiversité aujourd’hui » explique t-il doctement. Ajoutant « certaines personnes considèrent que ce n’est pas beau ou pas digne d’un cimetière, mais pour moi c’est plus beau et plus agréable comme ça ». Notez ce jugement du "beau" et de "l'agréable" pour Lui.

Que cela heurte la sensibilité de personnes qui ont perdu un être cher ne touche aucunement cette flèche de l'arc humaniste bandé par Piolle. Ils appartiennent à cette catégorie que Camus définit si bien : "ceux qui aiment l’humanité en général pour ne pas avoir a aimer les êtres en particulier".

LIBRE COURT À LA NATURE SAUF POUR LES TOMBES PRIVÉES

Et encore, pour eux l'homme n'est pas la priorité de la planète. Avec sa mauvaise foi congénitale, Gilles Namur explique qu'il est pour laisser libre court à la nature dans les cimetières même si celle-ci va créer jusqu'à des difficultés de déplacement, un sentiment d'abandon des morts mais fustige les... propriétaires privés de tombes ou concessions qui laissent la nature prendre le dessus ! Effectivement la nature non maitrisée, c'est la jungle. Personne ne veut vivre dans la vraie nature.

"NOUS SOMMES EN PLEINE RÉFLEXION"

Ainsi le cimetière n'est pas à l'abandon selon lui avec ce laisser pousser, mais " les tombes le sont" pour les mêmes raisons. Allez comprendre.  Evidemment, comme à leur habitude, après 10 ans au pouvoir : « nous sommes en pleine réflexion par rapport à cela. Il va peut-être falloir que l’on change notre règlement pour que les services de la Ville puissent intervenir (sur les tombes privées). Mais rien n’est sûr pour l’instant. »

GRENOBLE NE PEUT PAS ENTERRER SES MORTS

Non seulement les cimetières sont abandonnés mais ils sont saturés et la municipalité n'a aucunement anticipé cette question et ne fait toujours rien. Dans la précipitation, elle avait dû refuser la vente de concession par anticipation d'un décès et les morts étaient donc logés dans une chambre froide en attendant de trouver un tombeau.

Au Conseil Municipal en novembre 2021, Alain Carignon avait dénoncé la situation des cimetières.

RIEN DEPUIS LE CIMETIÈRE INTERCOMMUNAL EN 1995

Une situation douloureuse pour tous ceux qui devaient attendre pour faire leur deuil d'un être cher. Alain Carignon qui l'avait dénoncée s'était attiré les aboiements de Anouche Agobian (PS repentie), alors Adjointe obéissante de Piolle, avant d'être vidée sans ménagements par lui... 

Car ce que rappelait le leader de l'opposition était difficile à entendre : il n'y a rien de plus prévisible que le nombre de morts dans une ville. Il est bien plus aisé de le prévoir que toutes les certitudes annoncées sur la planète en 2050. Il avait lui-même été à l'origine du cimetière intercommunal de Poisat ouvert en 1995, permettant de faire face aux besoins.

PIOLLE ET FERRARI SE FONT LA GUERRE

Or, aujourd'hui Grenoble et la Métropole sont en voie de saturation. Les recherches de terrain pour un cimetière, son homologation et sa réalisation demandent des années. Mais Eric Piolle et Christophe Ferrari n'ont pas le temps de s'occuper de ces questions secondaires ayant toute leur attention focalisée sur la guerre qu'ils se livrent.

ILS ÉCHOUENT SUR LE PRÉVISIBLE ÉTABLI

Comment un Eric Piolle et son répétiteur, Gilles Namur peuvent ils être aussi arrogants et péremptoires avec aussi peu de résultats ? Comment peuvent ils prétendre avec autant de suffisance être les prophètes de l'avenir en échouant autant sur le prévisible établi ? 

Ce mystère s'éclaircit quand on comprend de quelles doctrines ils sont les héritiers : le taux d’idéologies totalitaires est stable d’une génération à l’autre et on est passé du communisme à l’écologisme fondamentaliste avec les mêmes bêtises.

QUEL RAPPORT AVEC LE SAUVETAGE DE LA PLANÈTE ?

La déclinaison de ces "bêtises" dossier par dossier permet d'en mesurer les conséquences concrètes. Les grenoblois meurtris qui se plaignent de l'état des cimetières et de ne pouvoir enterrer leurs morts ont du mal à comprendre le rapport avec le sauvetage de la planète.

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