BEAUVERT / ALLIÉS-ALPINS : LA DÉCHARGE À CIEL OUVERT DE LA MUNICIPALITÉ

Depuis 3 ans la municipalité Piolle aura été incapable de gérer une décharge à ciel ouvert, sur un terrain appartenant à la collectivité. Le site ex Allibert n'appartient plus à l'entreprise depuis 15 ans. Il est demeuré tout ce temps une fiche urbaine, non dépolluée.

PIOLLE N'A PAS TROUVÉ LE TEMPS DE TRAITER LE PROBLÈME

Depuis 3 ans la municipalité dépose une partie de ses déchets et des particuliers se sont joints à elle ! Entre sa brillante campagne présidentielle (!), ses prises de position sur le burkini, la suppression des fêtes chrétiennes du calendrier, le Grand Timonier à la tête de Grenoble n'a pas trouvé le temps de traiter ce problème. Trop simple.

ALAIN CARIGNON A ALERTÉ MAINTES FOIS

Alerté par Alain Carignon qui avait saisi en 2021 l'ouverture en fanfare de l'énième opération de propagande nommée "Biennale des villes en Transition", l'Adjoint à la Fraîcheur, Gilles Namur (Verts/LFI), s'était emparé du problème !

Avec eux on n'est jamais déçu. Ils gèrent la question. Qui peut chiffrer le cout financier et écologique de 10 hectares abandonnés 15 ans dans une ville exsangue qui augmente les impôts de 30 % cette année ?

La gestion des déchets et le tri sélectif sont la responsabilité des élus Verts depuis 10 ans. D'abord Georges Oudjaoudi puis Lionel Coiffard, co-président du groupe Piolle à la Métro. Résultat ?

TRI DES DÉCHETS : PARMI LES PLUS MAUVAIS DE FRANCE

En 2017 la Métropole était la… dernière de France pour le tri et le recyclage ! Nous sommes très mauvais” avait même reconnu, pour une fois lucide, Christophe Ferrari en 2017 (DL du 10/11/17). En 2017 encore, Georges Oudjaoudi le Vice président (Verts) "responsable" avouait "dans une poubelle verte, il y a entre 30 et 40 % d’erreur de tri. Un taux qui nous place parmi les plus mauvais élèves des métropoles de France"  (DL du 8/8/17). Son successeur ne publie plus les chiffres.

L'USINE ATHANOR EST PASSÉ DE LA CASE "EN AVANCE" À CELLE DE GROS RETARDS

Une usine de tri, Athanor, qui est passé de son inauguration en 1984 par les équipes Carignon de la case "en avance sur son temps" à, en 2023, la case "trois ans avant de la remettre aux normes". Pendant cette période, jusqu'en 2028, les compagnies d'assurances ne couvriront pas en cas d'accident.

Le ramassage des poubelles à Grenoble est une catastrophe : totalement inadapté aux besoins ce qui conduit à ce spectacle désolant de poubelles débordantes qui salissent l'espace public pendant des jours.

L'OPPOSITION FAIT DES PROPOSITIONS DE RÉORGANISATION

A maintes reprises, sous les sarcasmes, le groupe d'opposition et Alain Carignon en particulier ont relevé les dysfonctionnements majeurs, proposé une mutualisation ville-métro, une gouvernance unique de la propreté urbaine entre ces deux collectivités, une analyse qui parte des besoins et des attentes afin de mettre en place une organisation qui y réponde. La différence est patente entre un quartier populaire, une zone de concentration de restaurants, des copropriétés, des HLM : les traitements en termes de ramassage notamment devraient être différents.

PIOLLE EST PLUS À L'AISE AVEC LES SOLUTIONS POUR 2081 !

Avec la guerre Piolle/Ferrari, il y a peu de chances que ces propositions soient entendues d'autant qu'Eric Piolle fait bien comprendre par son mépris que ces problématiques ne sont pas de son niveau. Il réfléchit en ce moment à répondre aux besoins en piscines en 2081. Une date précise. On imagine que la vie quotidienne des grenoblois en 2023 n'est pas de son ressort.

Dans un écrin de verdure, camouflée par un remblais la décharge polluante à ciel ouvert de la municipalité Piolle, intersection Blum/Esmonin

LA TIERSMONDISATION DE GRENOBLE

Ce dossier qui empoisonne les grenoblois, détruit l'image de la ville parce qu'ajouté aux tags qui prolifèrent, à l'affichage sauvage de l'extrême gauche et de tous les groupuscules écolos-activistes, il donne une impression de désolation de la ville, de sa "tiersmondisation" . 

LA PROLIFÉRATION DES SURMULOTS

La malpropreté a aussi pour conséquence la prolifération des rats, ces "surmulots" que la municipalité a décidé de protéger par décision du Conseil Municipal du 14 juin 2021 en s'interdisant toute dératisation excepté les écoles et - étonnement - l'hôtel de ville. Tous les autres doivent les supporter, malgré le danger pour la santé confirmé par l'Académie de Médecine.

15 ANS DE PERDUS POUR CONDUIRE LE MÊME URBANISME

La décharge à ciel ouvert au sud de la ville n'est qu'un symbole supplémentaire de cette incompétence crasse. Les habitants de Beauvert et d'Alliés-Alpins supportent depuis 15 ans une friche urbaine qui "décore" l'une des grandes entrées de la Métropole. 

Après 15 ans, un mirobolant projet appelé "GrandAlpe" sort de terre avec lenteur répétant les mêmes erreurs urbanistiques, apportant la densification classique. Pourquoi avoir attendu si longtemps pour faire la même chose qu'avant.

LES EX TERRAIN ALLIBERT AURAIENT PU ÊTRE UN ESPACE DE RESPIRATION

L'opposition par la voix de Nicolas Pinel avait proposé qu'une grande partie des 10 hectares ex-Allibert soient réservés à un espace de respiration, à une vaste ferme urbaine", ce qu'a refusé Piolle. Il a préféré faire adopter au dernier Conseil Municipal par sa majorité un document sur "la stratégie de la ville pour l'agriculture urbaine"(!) Puisqu'il y a une stratégie, cela permet de ne rien faire puisque Grenoble compte... 3 500 M2 dédiés.

Avec + 19 % sur la taxe sur les ordures ménagères à leur arrivée et +30% d'impôts cet automne les grenoblois ne sont ils pas en droit d'exiger que les services de base soient assurés dans leur ville ?

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