NOUVELLE FUSILLADE : LE FAR-WEST À GRENOBLE

Police et pompiers sur les lieux de la fusillade, samedi vers 12h

Ce week-end, Grenoble a connu une nouvelle fusillade après les 9 recensées cet été. L'escalade de la violence n'en finit plus, faute de volonté politique de s'y attaquer sérieusement.

NOUVELLE FUSILLADE EN PLEINE VILLE

Samedi en fin de matinée, place Saint-Bruno alors que le marché très fréquenté battait son plein, trois hommes cagoulés descendent d'une Audi, deux d'entre eux tirant des coups de feu en l'air avec des kalachnikov et l'autre entrant dans un bar à l'angle de la place (en face du lieu où les dealers sont habituellement installés). Les trois hommes et le conducteur sont alors repartis très rapidement, laissant les nombreux habitants alentours sous le choc. 

UN DES TIREURS NEUTRALISÉ À LA VILLENEUVE

La BST a alors engagé la poursuite des malfaiteurs dans Grenoble, tirant même un coup de feu selon le Procureur de la République. Arrivés à la Villeneuve, près de l'Arlequin, les individus ont abandonné leur véhicule et tenté de s'enfuir vers les galeries. L'un d'entre eux aurait alors pointé son AK-47 vers la police, qui a fait feu et l'a neutralisé en le touchant à l'épaule. Il a été interpellé, mais ses trois complices ont pu s'enfuir.

Le groupe Facebook à succès SaccageGrenoble a été le premier à révéler l'information samedi matin. Un journaliste du Dauphiné Libéré a ensuite demandé aux administrateurs l'autorisation d'utiliser les photos du groupe.

UNE "SCENE DE WESTERN"

Le Dauphiné Libéré a qualifié ces évènements de "scènes de western". Force est de constater que Grenoble, qu'on qualifiait il y a quelques temps de "Chicago français", devient bien une sorte de far-west local, où les hors-la-loi se croient tout permis.

L'EXPLOSION DE LA VIOLENCE

Ces scènes se multiplient, souvent liées à la place Saint-Bruno d'ailleurs, et quasi systématiquement sur fond de guerre pour le trafic de drogue. Cet été, Grenoble a connu 9 fusillades. La ville devient un bac à sable des guerres de territoire entre bandes opposées, les habitants vivent dans la crainte d'une balle perdue et subissent menaces et agressions des dealers qui prennent en otage des quartiers, mais les élus en place ne réagissent pas.

ALAIN CARIGNON DEMANDE DES MESURES URGENTES

Sur CNEWS hier matin, Alain Carignon, Président du Groupe d'Opposition, a une nouvelle fois appelé le Maire à adopter urgemment le plan sécurité qu'il propose depuis le début du mandat : développement de la vidéoprotection, création d'un PC opérationnel 24h/24, renforcer et armer la police municipale, habiliter le personnel (sur la base du volontariat) des bailleurs sociaux pour qu'ils puissent dresser procès-verbal des incivilités, contrôler strictement les attributions et expulser les locataires de logements sociaux condamnés pour des faits de trafic de drogue...

Le reportage de CNEWS avec l'intervention d'Alain Carignon

CHLOE PANTEL (FI) NE CONNAIT PAS LA HONTE

Dans "Le Dauphiné Libéré" (édition du 2 octobre), Chloé Pantel (FI), adjointe au Maire en charge du secteur 6, ose expliquer que "nous sommes tous mobilisés et affichons notre volonté de travailler avec les services de l'Etat et les forces de l'ordre". Ce n'est pas la honte qui l'étouffe : depuis 8 ans qu'ils sont au pouvoir, ils ont refusé d'adopter la moindre proposition qui améliorerait la sécurité des Grenoblois, et à chaque fois, ils rejettent la faute de l'insécurité sur l'Etat sans jamais assumer leur responsabilité locale en la matière.

Chloé Pantel parlant de sécurité pendant la campagne, à défaut d'agir.

G. BIGOT : "PIOLLE SOURIT"

Sur CNEWS hier matin, Guillaume Bigot (chroniqueur, essayiste) n'a pas mâché ses mots à l'encontre d'Eric Piolle : "des gens comme M. Piolle regardent ce qu'il se passe, mais eux ils sourient, avec beaucoup de complaisance, ils trouvent ça très bien finalement, et ils disent oh mais y'a pas de problème il faut désarmer la police etc". Désarmer la police, légaliser la drogue : les rouges/verts brillent en effet par leur incapacité à s'attaquer au vrai problème et par leurs propositions déconnectées de tout bon sens. 

Il y a quelques années, Eric Piolle expliquait à la télé que "c'est dans les films qu'on voit les policiers poursuivre les gens avec des pistolets". Dans les films... ou à Grenoble.

L'ANGLE MORT DU SYSTEME PIOLLE

Fusillades après fusillades, agressions après agressions, l'insécurité reste le point mort du système Piolle, qui refuse de s'y attaquer par idéologie. Les délinquants l'ont bien compris, et les honnêtes Grenoblois trinquent.

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