BURKINI : LE CONSEIL D’ÉTAT DÉMOLIT ÉRIC PIOLLE
Hier, le Conseil d’État a rendu son verdict concernant le burkini à Grenoble. En validant son interdiction, la juridiction porte un sérieux coup à Éric Piolle.
UNE DÉROGATION POUR SATISFAIRE UNE REVENDICATION RELIGIEUSE
« La dérogation très ciblée pour satisfaire une revendication religieuse est de nature à affecter le bon fonctionnement du service public et l'égalité de traitement des usagers dans des conditions portant atteinte au principe de neutralité des services publics ». C’est en ces termes que le Conseil d’État a confirmé l’annulation du règlement autorisant le burkini dans les piscines grenobloises. Un véritable camouflet pour Éric Piolle, qui osait pérorer dans les médias en affirmant qu’il respectait à la lettre la laïcité issue de la loi de 1905.
UNE AUDIENCE CATASTROPHIQUE POUR E. PIOLLE
Lors de l’audience la semaine dernière, Eric Piolle s’était donné en spectacle en sortant… une collection de burkinis de son sac. "Une présentation de la collection été qui n'a pas vraiment été du goût des juges...", relevait Jean-Benoit Vigny du Dauphiné Libéré.
UNE VICTOIRE POUR LES RÉPUBLICAINS DE TOUS BORDS
Des élus, intellectuels, responsables, citoyens de tous bords s’étaient élevés face à cette attaque contre la laïcité, régression considérable pour l’égalité femmes-hommes et pour notre cohésion sociale. Y compris au sein de la propre majorité d’Eric Piolle, confirmant que celui-ci s’était bel et bien engagé dans une pitoyable croisade solitaire. Ceux qui se sont mobilisés peuvent aujourd’hui pousser un ouf de soulagement, maintenant que la plus haute juridiction administrative française confirme le bienfondé de ce combat.
LE GROUPE D’OPPOSITION À LA POINTE DU COMBAT CONTRE LE BURKINI
Le Groupe d’Opposition mené par Alain Carignon a été à la pointe du combat médiatique, politique et juridique contre le burkini. Après avoir alerté suite à la découverte de cette autorisation dans les délibérations proposées en commission, le Groupe a été en première ligne dans les médias et au conseil municipal pour tenter d’empêcher cette délibération. Suite à son adoption, Brigitte Boer, conseillère municipale, avait immédiatement déposé un recours au nom du groupe avec l’avocat Maitre Thierry Aldguer, en complément du déféré laïcité déposé par le Préfet.
ERIC PIOLLE DOIT DÉMISSIONNER
Eric Piolle était déjà isolé au sein de sa propre majorité suite à sa décision. Maintenant que le Conseil d’État a confirmé sa dérive communautariste, alors qu’il a voulu satisfaire une revendication religieuse poussée par les islamistes politiques, celui-ci doit démissionner. Alain Carignon a immédiatement annoncé que le Groupe d’Opposition formulera cette demande lors du Conseil Municipal de lundi, qui s’annonce houleux.
L’ÉTENDARD QUI CACHE LA FORÊT DES DÉRIVES GRENOBLOISES
D’autant plus que, si le burkini a été stoppé par les juges, Éric Piolle n’en est pas à son coup d’essai en matière de dérives communautaristes. Flirt avec le CCIF, soutien aux « hijabeuses », subvention du mois décolonial… Le Maire a engagé la ville sur une pente glissante contraire à la tradition universaliste et républicaine de notre ville Compagnon de la Libération.
RESTONS MOBILISÉS
Nous avons gagné une bataille, mais nous devons rester vigilants. Eric Piolle et ses alliés n’arrêterons pas de sitôt, malgré ce sérieux coup d’arrêt porté par le Conseil d’État. Notre collectif continuera de vous informer et d’appeler à la mobilisation face à ces dérives.
Ajoutez :
– l’exposition sur le « délit de faciès »
– le refus des caméras de vidéo-surveillance et de renfort de la police municipale
– le refus de poursuivre les delears
– le refus de chasser les squatters
– l’appel aux migrants (pour ensuite les abandonner à la rue)
Piolle préfère la loi de la jungle à nos lois républicaines.
Mesdames, Messieurs,
Le Conseil d’Etat a donc confirmé, en Appel, l’interdiction du burkini dans les piscines de la Commune de Grenoble.
L’Association Alliance Citoyenne étant depuis plusieurs années subventionné par le Conseil Municipal de la Ville de Grenoble et ce dernier ayant voulu faire voter un décision municipale « sur mesure » en sa faveur, n’y aurait pas un conflit d’intérêt !
Effectivement est-il normal que l’on veuille faire voter une décision au bénéfice d’une Association que l’on subventionne déjà soit même !
N’y aurait-il pas une faille juridique !
Cordialement.
M. F. PAOLI.