RUE 89 : « LE DUO PIOLLE / BERNARD FAIT L’UNANIMITÉ CONTRE LUI »

E.Piolle et C.Bernard posant devant des livres....

Ça tombe comme à Gravelotte sur Piolle. Après "Marianne" qui a éreinté la municipalité sur son bilan, en particulier concernant la démocratie locale, voilà Rue 89 qui livre une analyse sur la culture !

"En résumé, la culture représente le cauchemar du tandem Piolle-Bernard" écrit le journaliste .

E.PIOLLE VEUT ÉCHAPPER AU BILAN

Au fur et à mesure que l'on approche de l'échéance municipale les regards vont se pencher sur la réalité des actions du Grand Timonier. On sort de l'enfumage, de la grandiloquence pour en venir aux faits. Terrible. On comprend pourquoi Eric Piolle prie d'y échapper par une combinaison politicienne: il serait troisième de liste à Grenoble pour briguer la Métro sans électeurs directs....

C.BERNARD : ON NE TIRE PAS SUR UNE AMBULANCE

Rue 89 publie un premier volet de son enquête signée Jean-Baptise Auduc. Ne nous attardons pas trop sur la malheureuse Corinne Bernard (Verts/Ades) placée là par un clan qui voulait mettre la main sur la culture par son intermédiaire. On ne tire pas sur une ambulance.

ELLE EST RESTÉE SUR ORDRE de QUI ?

Ce que confirme Rue 89 qui révèle qu'elle a cherché "d’abord a prendre le large à la Région." Mais elle est restée « pour conserver l’équilibre au sein du groupe politique ». Sur ordre de qui ? Qui voulait que la culture reste sous la coupe des élus Verts/Ades de Raymond Avrillier ?

ELLE ÉTAIT CHEFFE D'UNE GARE SANS TRAINS

Corinne Bernard avoue avoir été épuisée d'être à la fois Adjointe au Maire et Conseillère Régionale. C'est dire. Elle était jusque-là cheffe de gare de Clelles ou il ne passe pratiquement pas de train. Elle cumulait tout à coup "67 000 euros bruts en 2015, ce qui la place parmi les élus les mieux indemnisés" relève Rue 89.

REFUS DE PRENDRE EN COMPTE LE RÉEL

Mais l'avoir maintenue pendant 6 ans malgré son échec patent en dit long sur le sectarisme et le refus de prendre en compte le réel qui est la vraie marque de cette municipalité.

COUPER LA TÊTE de Marc MINKOWSKI

Jean-Baptise Auduc liste les décisions iniques comme la suppression de la subvention aux Musiciens du Louvre par laquelle Piolle commence. Ignorant que le clan Avrillier/Comparat avec Olivier Bertrand (Verts/Ades) à la manoeuvre voulaient surtout couper la tête à Marc Minkowski considéré comme proche de Destot ! Qu'il soit bon chef d'orchestre ou pas est secondaire.

"LA COMMUNICATION DÉSASTREUSE"

Il cite la "fermeture de bibliothèque, de salle de concert ou l'arrêt de subventions "et " la communication désastreuse" qui les accompagne.

Les acteurs culturels ont dénoncé tout au long du mandat la tentative d'opposition entre « les citoyens et les acteurs culturels », et le risque « de censure par le populaire » voire de « dérive populiste». Car la municipalité a tout tenté pour les étouffer.

LA FIN DE RC2 RÉSULTE D'UNE FAUTE. VOLONTAIRE ?

Au passage on apprend que la fin de RC2, la régie qui gérait la Chaufferie et le Ciel, résulte d'une faute que reconnait Corinne Bernard : « Je ne peux pas contester qu’il n’y a pas eu demande de subventions en temps et en heure ».

LICENCIEMENT DES DEUX SALARIÉS

C'est cette absence de subvention qui a justifié l'acte grave de dissoudre RC2 et de licencier les deux salariés. « C’était mon premier licenciement, il n’y a rien de pire » se lamente maintenant l'Adjointe "aux cultures" (c'est comme la confiture, moins on a , plus on l'étale).

"Elle trahit ses idéaux en devenant l’ex-syndicaliste qui licencie" note Rue 89.

REPRENDRE EN MAINS CES STRUCTURES

"Coïncidence, amateurisme ou plan machiavélique ?" questionne tout de même aussi Jean-Baptiste Auduc. Car étrangler cette régie et son personnel permettait de reprendre en mains ces structures au détriment de la culture et au profit de la politique. L'utilisation de la Bifurk par les Rouge/Verts grenoblois démontre qu'il s'agissait d'un plan dont Corinne Bernard ne savait pas tout.

"TENIR" LA PROGRAMMATION PAR LES ÉLUS

Il a été le même pour le Théâtre avec la mort du Tricycle, la municipalité prenant ainsi en direct la... programmation des Théâtres.

PATRON-VOYOU CONDAMNÉ, E.PIOLLE FAIT APPEL

Sauf que la militante de Sud Rail (!) a signé aussi des licenciements reconnus comme illégaux par le tribunal: Laurent Simon et  Frédéric Rossi de RC2 n'ont même pas eu d'offre de reclassement dans la structure de remplacement comme la loi y contraint. Patron-voyou condamné Eric Piolle a fait appel espérant ne pas avoir à payer la note des 2 ans d'indemnités aux salariés et leur réintégration avant les municipales.

LE CIEL : "UN ÉPOUVANTABLE GÂCHIS" (C.BERNARD)

Le Ciel , la salle des musiques nouvelles, qnad la municipalité Carignon était précurseur dans l'action culturelle " un immense gâchis" reconnait maintenant Corinne Bernard

Mais c'est Corinne Bernard qu'il faut plaindre selon Rue 89.Pas les salariés.

En tout cas le Ciel « c'est un épouvantable gâchis » reconnait Corinne Bernard . La salle des musiques nouvelles est l'une des réalisations du précurseur en matière d'action culturelle : Alain Carignon et sa municipalité.

"UN E.PIOLLE HAUTAIN MINIMISANT les OPPOSITIONS"

A voir le catastrophique bilan des Rouge/Verts grenoblois on mesure leur duplicité et leur cynisme. D'ailleurs Jean-Baptiste Auduc est bien contraint de relever que de divers entretiens "ressort un Eric Piolle hautain minimisant les oppositions " comme lorsqu'il nie dans le Petit Bulletin: « Je ne sais pas si on peut parler de tensions avec le milieu culturel ».

"LE DUO PIOLLE-BERNARD FAIT L’UNANIMITÉ CONTRE LUI"

"Face à la débandade et aux faux pas, le duo Piolle-Bernard fait l’unanimité contre lui. La presse n’est pas tendre, les opposants se régalent, comme ce blog pro-Carignon qui appelle carrément à la démission de l’adjointe" raconte Rue 89.

LE GRAND TIMONIER CONFIE LA CULTURE AU CABINET

Le dos au mur, Grand Timonier a décidé d'enlever officiellement tout pouvoir aux élus et recruté Marie Le Moal au cabinet pour traiter du dossier. Elle reconnait selon Rue 89 que "derrière le vernis de la communication municipale, la situation est périlleuse."

DEMISSION : "COMMENT VOUS LE SAVEZ ?" (C.BERNARD!)

"De là, une rumeur sur sa possible démission (de l'Adjointe) plane. «Comment vous savez cela ? », répond Corinne Bernard à Rue 89.

« Je n’ai pas fait de lettre». Précise t elle. Mais elle a repris son emploi de Cheffe de gare à plein temps à Clelles.

MAINTENIR LE FAUX et les VRAIES INDEMNITÉS

On imagine qu'Eric Piolle veut maintenir le faux jusqu'en mars prochain, sur ce dossier comme sur les autres. Et Corinne Bernard pas mécontente de percevoir son indemnité d'Adjointe jusqu'au bout car elle a "deux enfants et une maison dans le Trièves".

LA COM' A ÉCHOUÉ COMME AILLEURS

Mais il ne fait pas de doute que l'échec est patent. Dans ce milieu attentif et sensible, la com' qui devait couvrir la prise en mains et les règlements de compte personnels a échoué plus qu'ailleurs.

JAMAIS MUNICIPALITÉ SI RINGARDE et SECTAIRE

Jamais municipalité n'aura été aussi ringarde, à front de taureau , sectaire et limitée que celle-ci en matière culturelle. Le metteur en scène Joël Pommerat avait résumé de façon claire et cinglante ce qu'il en est :  “la culture à Grenoble fait honte aux Verts”.

Ce secteur n'est pas le seul ou la majorité Grenobloise va partir le rouge au front.

Laisser un commentaire

"LES INFORMÉS" : LES COULISSES DE LA VIE GRENOBLOISE !

X