VOTATION : E.PIOLLE A NOUVEAU CONDAMNÉ par le TRIBUNAL ADMINISTRATIF

L'usine à gaz pour semer le citoyen appelé par anti-phrase "votation citoyenne" a été annulée par le tribunal administratif de Grenoble. A force de tricher sur tous les tableaux et de mentir à tout le monde Eric Piolle s'est fait pincer à nouveau par la justice. A priori il ne serait pas condamné à rembourser les coûts et le temps perdu pour ses opérations d'enfumage. Pourtant les grenoblois qui y ont participé seraient en droit de le demander. S'agissant de sa condamnation sur les tarifs prohibitifs du stationnement, nouvel impôt déguisé, n'avait il pas été condamné à rembourser 4 600 Grenoblois ? LE TRIBUNAL ADMINISTRATIF : UN SEUIL "NE REPOSANT SUR RIEN"  La décision du tribunal  met à nu tout le systéme piollesque basé sur le faux : les "budgets participatifs" qui ont pour objet de permettre à la municipalité d'échapper à ses devoirs de base (propreté, embellissement, sécurité..) les conseils citoyens " indépendants" dont le rôle est de poser les questions décidées par la municipalité et d'étouffer les Unions de Quartiers. Enfin ces "votations citoyennes" qui  rendaient structurellement impossible de prendre une décision contraire à celle de la municipalité grâce à un seuil de 20 000 votants arbitrairement imposé. Le tribunal Administratif  a d'ailleurs mis l'accent sur ce chiffre "ne reposant sur rien". SON USINE à GAZ AVAIT PERDU TOUTE CRÉDIBILITÉ Une Bérézina supplémentaire qui doit au fond "soulager Eric Piolle" comme l'a fait remarquer ironiquement Alain Carignon dès hier : "Il peut achever son mandat avec un boulet de moins. Son usine à gaz pour tromper les grenoblois et mimer la démocratie locale avait perdu toute crédibilité et il devenait impossible de la porter à bout de bras."  DONNER LA PAROLE AUX CITOYENS SANS TRICHER L'Ancien Ministre qui rappelle plus largement : "La question des référendums locaux n’est pas leur légalité formelle mais leur légitimité populaire. Ceux de la municipalité Piolle ne possédaient ni l’une ni l’autre. Lorsque les grenoblois ont décidé sur le tramway par un référendum organisé par ma municipalité, la question du bon-droit ne s’est jamais posée car si la parole est donnée aux citoyens sans tricher, personne ne peut remettre en cause leur décision et aucune instance ne peut empêcher une municipalité de l’appliquer".  LA JUDICIARISATION EMPÊCHE LES CITOYENS de SE PRONONCER  La judiciarisation de la vie publique dans laquelle beaucoup veulent se complaire est une négation de la démocratie. Eric Piolle s'y meut en perdant et fait des moulinets pour occuper la galerie. Pendant ce temps jamais les citoyens n'ont directement la parole sur les sujets qui les affectent. Pas besoin de procédures compliquées pour comprendre que la décision la plus importante de la municipalité Piolle a été de fermer soudainement la dernière entrée de Grenoble, décision qui ne figurait nulle part parmi ses 120 "engagements". Il est paradoxal qu'elle tienne le seul quel n'a pas pris. A.CARIGNON : "POURQUOI Eric PIOLLE N'ORGANISE t IL PAS UN RÉFÉRENDUM SUR LA FERMETURE de GRENOBLE ?" Mais surtout une décision de ce type qui engage plusieurs mandats est bien de celles qui devraient être partagées avec les grenoblois. Elle justifiait parfaitement un référendum contradictoire, ou toutes les pièces sont sur la table y compris une indispensable étude d'impact. Aucune autorité n'aurait pu s'opposer à cette consultation décisionnaire, sans filtre ni seuil, dont la légitimité aurait été incontestable. "Pas une fois sa municipalité n’a rendu le pouvoir de décider aux Grenoblois. Pourquoi Eric Piolle n’organise-t-il pas un référendum contradictoire sur la fermeture de Grenoble ? Il se dit approuvé par 99,9% des Grenoblois ce sera une formalité" a d'ailleurs lancé Alain Carignon dans un tweet. UNE CONDAMNATION QUI SONNE LE GLAS du MANDAT  La conséquence de ces procédés de faussaires est la large désaffection des grenoblois à l'égard de toute participation. La municipalité Piolle aura grandement abaissé encore la qualité du débat public. Sa condamnation par le Tribunal Administratif sonne le glas de ce mandat en la matière aussi. Les deux années qui restent vont être un long calvaire habillé de mots. Ils ne camouflent plus rien de la débandade municipale.

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