GRENOBLE CROÛLE SOUS LES TAGS
Posted On 10 avril 2018
"Merci de publier un article afin d'éveiller les consciences... Grenoble la taguée... Ville dégueulasse et vandalisée... Merci Piolle et son festival du Street art qui est un véritable appel d'air pour ces gens sans talent qui se prennent pour des artistes..."
Ce Grenoblois habitant du centre ville nous adresse sa moisson après tant d'autres
qui nous envoient l'image qui les choque sur la façade de leur immeuble souvent ravalée ...
Autant le festival du Street Art peut-être un facteur d'attractivité de la ville, autant laisser
ce n'importe quoi salir Grenoble produit l'effet répulsif inverse. La municipalité doit prendre ses responsabilités.
Elle ne peut pas
déclarer avec Jérôme Catz : "
un tag, c’est toujours une expression, un point de vue. Et même le truc qui paraît moche porte un message, dans l’acte même, dans le risque que prend son auteur. C’est un marqueur de la société". Non il n'y a aucun risque à gribouiller un mur et ce n'est pas un message que de dégueuler sur la voie publique.
En infantilisant on organise la régression intellectuelle et on laisse croire à des barjots que leur talent s'exprime en barbouillant. Les grenoblois font la différence entre une création même provocante et ce degré zéro de toute culture qui avilie celui qui le pratique et celui au regard duquel il est imposé.
Toutefois ce n'est pas une différence de degré mais de nature entre les uns et les autres. A Grenoble quelques oeuvres remarquables ont été crées dans le street art. Même si notre ville ne s'est pas encore créée une réputation qui ferait déplacer les nombreux amateurs éclairés, c'est une voie, parmi d'autres, de la personnalité éclectique de la ville .
A condition qu'Eric Piolle prenne des mesures,
pas seulement lorsque Son nom est cité, mette en place une brigade anti tags, des amendes aux contrevenants ce qui suppose des caméras pour protéger. Bref faire le tri entre la dégradation qui domine et la création artistique même éphémère de plus en plus difficile à détecter dans un environnement si dégradé.
Et ça coute fort cher à nettoyer.
Beaucoup d ‘argent qui ne va pas aux commerces ou à la solidarité…
La situation se dégrade de jour en jour et Grenoble est désormais une poubelle. Quant aux artistes sans talent, n’ayons pas peur des mots, ce sont les zadistes qui ne foutent rien de leur journée à part fumer des joints et provoquer le bourgeois, l’ennemi. Soutenu en cela par l’ultra-gauche fascisante. Ecoeurant.