Alexandre Moronnoz choisi par Eric Piolle tout seul ( photo Place Gre’Net)
le futur mobilier urbain tel que présenté ( photo Place Gre’Net)
à l’hôtel de ville ce panneau était censé permettre de choisir…( photo GLC)
Afin de pouvoir décider seul de l'attributaire du mobilier urbain Eric Piolle a fixé le montant du marché en dessous du seuil qui contraint de faire passer le dossier dans la transparence d'une commission d'appel d'offres. Sachant évidemment que le marché ne se limitera pas aux 42 000 € pour le mobilier urbain de la ville !
Un budget de 300 000 € est prévu pour l’opération du changement de mobilier urbain d’affichage et d’information -entre la conception, la fabrication et la pose- et celui-là ne fait pas l'objet d'appel d'offres. Le tour est joué.
PLACE GRE'NET: "LA DÉSIGNATION EST REVENUE AU SEUL MAIRE de GRENOBLE"
Eric Piolle a pu tout seul imposer le choix d'Alexandre Moronnoz et son projet "vox". On se souvient qu'une exposition désertée, un samedi à l'hôtel de ville, avait présenté 3 concepts suffisamment inachevés pour qu'aucune opinion ne puisse être émise et qu'Eric Piolle dispose des mains libres pour décider.
"La désignation du lauréat final est revenue au seul maire de Grenoble et à ses élus" note d'ailleurs sobrement le site d'information Place Gre'Net.
5 ANS de LAIDEUR ONT COÛTE 4 M€ AU CONTRIBUABLE
Après avoir supprimé dés 2014 les sucettes JCDecaux, perdu 650 000 € de recettes par an, dépensé 250 000 € (annoncés) (1) pour mettre en place des Totems hideux qui se sont effondrés au premier coup de vent, voilà qu'après 5 ans de laideur elle va mettre en place un nouveau mobilier urbain. A la veille des élections. Quelle efficacité.
Eric Piolle a pour modèle les anciennes villes
des pays de l’Est: rue de la République
ou rue Félix Poulat face à l' »guise St Louis, une honte
LA MUNICIPALISATION de CE SECTEUR: UNE DESOLANTE MARCHE ARRIERE
A voir ce qui est réalisé rue de la République il y a tout à craindre. "Alexandre Moronnoz propose un mobilier relativement dépouillé : un mat planté dans une assise, permettant d’accrocher des affiches" (!) explique Place Gre'Net.
La municipalisation de ce secteur est une désolante marche arrière. Le temps ou les élus dictaient le Beau et les services municipaux géraient la communication relève de la préhistoire. Ou plutôt de Brejnev. Les dogmes des Rouge/Verts grenoblois sont les plus ringards qu'on puisse imaginer.
LES CHOIX ESTHETIQUES DANS LES SEULES MAINS d'E.PIOLLE
La concentration des décisions concernant l'esthétique des rues et de l'information dans les seules mains du Maire est une régression considérable.
Toutes les villes tirées vers le haut ont organisé des concours internationaux, des appels d'offres ouverts et consacré des crédits conséquents afin de revaloriser les centres villes et les quartiers. Grenoble a un impérieux besoin de cette " remise à niveau" comme le propose Alain Carignon.
IL MANQUE UNE GRANDE AMBITION POUR GRENOBLE
Il faut une volonté, des moyens financiers nouveaux et une grande ambition pour Grenoble. Tout ce qui fait défaut à la municipalité Piolle .
Source : article Grenoble : le mobilier urbain d'affichage "Vox" du designer Alexandre Moronnoz succède à JCDecaux | Place Gre'net - Place Gre'net
( 1) soit sur 5 ans prés de 4 M€ de perdus dans une ville exsangue financièrement...