FERMETURE de GRENOBLE : le RECOURS de « GRENOBLE à COEUR » PAS ENCORE JUGÉ
Posted On 4 novembre 2017
Le Procureur Adjoint Raphaël Grandfils en campagne aux côtés de Yann Mongaburu (Verts/ades) de l’avocat Claude Coutaz ( bonjour les conflits d’intérêt!) eric Piolle et Elisa Martin . A Grenoble la consanguinité des pouvoirs est forte.
Pierre Kermen Adjoint à l’Urbanisme de Destot ( ici avec Cécile Duflot et E.Piolle) était administrateur d’Alpexpo jusqu’en 2008. Le parquet a toujours refusé d’ouvrir une information judiciaire sur le SEM malgré les documents apportés par le Secrétaire Général de l’époque
Le Procureur a classé sans suite le dossier d’un éventuel trafic d’influence de Yann Mongaburu ( ici avec E.Piolle) en faveur d’un conseiller Municipal Raphaël Marguet directeur général de la société Ebikelabs
Contre tout bon sens et toute attente, le Tribunal Administratif n'a pas accepté le référé suspensif des travaux de fermeture de Grenoble déposé par le collectif "Grenoble à Coeur".
Pourtant en réclamant un arrêt des travaux avant étude d'impact le collectif qui regroupe 6 Unions de Quartiers, 14 Unions Commerciales, et 4 fédérations professionnelles demandait le minimum pour un projet de cette ampleur. On le sait, depuis le départ, Eric Piolle a imposé à Christophe Ferrari le refus de cet instrument de mesure. Pourtant l'impact environnemental, commercial, économique, en termes de déplacements méritait d'être étudié avant décision.
E.PIOLLE NE VEUT PAS QUE LES CONSÉQUENCES de SES DÉCISIONS SOIENT MESURÉES de FAÇON TRANSPARENTES
Mais en réalité Eric Piolle ne voulait pas que les conséquences de ses décisions unilatérales soient mesurées de façon transparente et impartiale. Quant on se rappelle ce que les faux écolos brandissent à chaque occasion de travaux pour protéger une fleur ou un animal, bloquant des projets, exigeant une étude d'impact, on est effaré par leur cynisme à piétiner leurs principes affichés.
L.COMPARAT (Verts/ADES) ÉTAIT MONTÉE AU FRONT CONTRE L'ÉTUDE D'IMPACT
Il faut se rappeler que le site des Verts/Ades dirigé par Laurence Comparat était monté au front sur ce point précis afin de développer avec sa mauvaise foi abyssale toutes les raisons qu'il y avait à ne pas réaliser d'étude d'impact. Une telle intervention du clan Avrillier/Comparat n'était pas un hasard. A Grenoble les signaux Justice/gauche/extrême -gauche et la confusion des sentiments entre les uns et les autres ne sont pas nouveaux. L'argumentaire développé avait tout l'air d'être rédigé comme un ordre à un tribunal. Etrangement d'ailleurs les élus de gauche et Verts/Ades n'ont jamais été mis en cause depuis 22 ans...
Rappelons qu'un Procureur Adjoint longtemps en poste à Grenoble, Raphaël Grandfils, était en campagne aux côtés de la fine fleur de la majorité municipale lors des dernières élections. Que le Parquet s'est toujours refusé -sur la foi de rapports d'inspecteurs de la PJ qui seront ensuite membres des cabinets du Maire et du Président de la Métro- à ouvrir une enquête sur les turpitudes de la gestion d'Alpexpo que paient les Grenoblois. Malgré le souhait et les documents apportés par le Secrétaire Général d'Alpexpo. Récemment il a rapidement classé sans suite les soupçons de trafic d'influence concernant Yann Mongaburu (Verts/Ades). Un citoyen de Montbonnot qui a mis sur la table plusieurs dossiers avérés concernant André Vallini alors Président (PS) du Conseil Départemental s'est fait éconduire par le tribunal administratif à plusieurs reprises. Tandis qu'on a appris que le parquet faisait diligence sur les élus de droite de Meylan visés par un signalement...
LE T.A. N'A PAS VOULU ENTENDRE la SOLIDE ARGUMENTATION de Me Bernard BOULLOUD
C'est dans cette culture ambiante qu'il faut comprendre la décision du Tribunal Administratif qui a résisté à la solide argumentation développée par Me Bernard Boulloud. Tandis que la Métro avait retenu un avocat non grenoblois...Lequel a porté de manière besogneuse les attaques de la Métro contre le collectif "Grenoble à Coeur" selon la bonne vieille méthode développée par Raymond Avrillier au service de E.Piolle : faute de fond,toujours tenter de disqualifier l'adversaire .
"GRENOBLE à COEUR" A FAIT des PROPOSITIONS ALTERNATIVES SÉRIEUSES
Cette technique se heurte une fois de plus à la réalité de ce qu'est Grenoble à Coeur qui a fait des propositions alternatives sérieuses , lesquelles n'ont jamais été même regardées.
Mais le recours de fond contre la délibération décidant de la fermeture de Grenoble n'est pas jugé. Ce jugement sera une étape importante dans la bataille juridique contre la méthode et les décisions de la municipalité Piolle.
LES GRENOBLOIS S'EMPARENT du DÉBAT CITOYEN
La lutte sur le terrain judiciaire n'étant elle-même qu'un élément d'un débat citoyen bien plus large dont les grenoblois s'emparent un peu plus chaque jour. Comme on le constate avec les multiples initiatives qui viennent de la base ( pétitions, lettres ouvertes, témoignages ...). De la part de tous ceux qui veulent une ville à vivre.
LA COM' MUNICIPALE et SON OCCUPATION PUBLICITAIRE SONT MARGINALISÉES
Plus on avance plus la communication ridicule et envahissante de la municipalité qui couvre tout l'espace publicitaire devient marginale dans l'esprit des grenoblois. Ce qui était précédemment la marge et s'exprime avec les pauvres moyens du bord est si vivant et foisonnant que ça devient le centre du débat auquel la municipalité ne peut échapper quoi qu'elle en rêve.
Elle devra donc assumer et rendre compte de sa décision de fermer Grenoble, sans étude d'impact, sans consultation, sans référendum décisionnaire. Quels que soient les aléas judiciaires du dossier qui ne sont eux mêmes pas achevés.