50% de HLM dans les IMMEUBLES : POURQUOI GRENOBLE EXPLOSE
Posted On 1 novembre 2017
"Le seul contact qui s'occupe des problèmes de voisinage à Actis est Madame Vieillot Etzol (...)
"J'ai eu Madame Vieillot-Etzol ce matin au téléphone pour lui faire part de la main courante déposée hier soir suite aux menaces de mon voisin et cette dernière a comme à son habitude (....) (elle a décroché seulement car elle ne connaissait pas le numéro avec lequel je l'appelais selon ses dires).
l'OPHLM de E.PIOLLE CHERCHE à CULPABILISER la VICTIME
Cette dernière ajoutant qu'il ne fallait pas m'étonner que les différents avec Monsieur E. (mon voisin) aient pris une telle ampleur cherchant à me culpabiliser d'oser témoigner de ce que je subis.
"Je n'ose plus retourner dans mon logement ne serait-ce que pour récupérer des affaires par peur de me faire agresser par Monsieur E qui est particulièrement virulent et menaçant. (sans parler du fait que je paye deux logements pour pouvoir me loger et que ma situation est intenable).
APRÉS 2 MOIS E.PIOLLE MANDATE UN COLLABORATEUR POUR EN SAVOIR PLUS (!)
"Monsieur PIOLLE a enfin répondu il y a peu de temps à ma lettre ouverte (au bout de près de 2 mois NDLR) et à mandaté un de ses collaborateurs pour en savoir plus sur ma situation. Ce dernier a contacté Actis qui l'informe "rouvrir le dossier" sans qu'aucune procédure n'ait été enclenchée depuis 2013, début des troubles. Le Maire n'est soit disant "que président d'honneur d'Actis mais n'a aucun pouvoir". (!) (un mensonge NDLR)
"Le collaborateur du Maire m'informe que la Mairie a contacté le service hygiène salubrité environnement qui devrait prendre contact avec moi...et m'invite à contacter la police en cas de nouvelles nuisances...
DEUX LOGEMENTS SOCIAUX et de NOMBREUSES PLAINTES
"Menacée le 24 octobre au soir par mon voisin (main courante en pièce jointe) je suis allée au commissariat qui ne pouvait prendre ma plainte faute d'effectifs suffisants, ces derniers m'ont invitée à revenir le lendemain.
"Ayant échangé avec le policier qui a pris ma déclaration (lui aussi exaspéré de la politique de Piolle qui humilie et déstabilise les policiers : nombreux départs volontaires de policiers liés à la politique Anti Police de Piolle), ce dernier a tapé le nom de Monsieur E. , mon voisin, dans le fichier interne police lorsque je lui ai dis que cette famille avait déjà fait l'objet de mains courantes de la part de Madame G. (l'ancienne propriétaire qui m'a vendu son appartement) et j'ai pris connaissance du fait que Monsieur E quant à lui a pourtant deux logements sociaux sur Grenoble avec les mêmes problèmes et de nombreuses plaintes de voisinage : tapage, usage de drogue, dégradations de parties communes, vol de scooter, bagarre à l'arme blanche avec plusieurs interventions de police (...) sur une autre adresse située rue de Stalingrad à Grenoble.
ACTIS AVERTI à PLUSIEURS REPRISES des DÉLITS de SON LOCATAIRE
"Nombreux esclandres et menaces sont également signalés par ses voisins à cette adresse à laquelle il a une autre compagne qui appelle la police pour des coups de la part de Monsieur E. En regardant avec le policier, il y avait noté "bailleur social averti" à plusieurs reprises dans les rapports suites aux menaces ce qui prouve qu'Actis est au courant de toutes ces situations vu que la police les a informés.... et doit donc avoir des éléments pour entamer enfin une procédure.
E.PIOLLE NE SAIT PAS RELOGER LE LOCATAIRE de DEUX APPARTEMENTS SOCIAUX ...
"Il parait étonnant qu'une procédure d'expulsion soit en cours depuis des années (ou plutôt jamais entamée par Actis) car on ne sait pas où reloger cette famille alors que Monsieur E possède deux logements.... sociaux.
"Vu que la responsable tranquillité d'Actis m'a presque raccroché au nez, j'ai demandé un rdv à Actis afin de les rencontrer à leur convenance avec le syndic (sans espoir réel d'avoir une réponse)."
UNE IRRESPONSABILITÉ dans la GESTION QUI ÉCOEURE
Nous publions la lettre de Madame C qui a acquis un appartement dans un immeuble ou Actis, présidé par E.Piolle (qui n'est pas président d'honneur mais président...) achète aussi des logements que l'OPHLM attribue en toute responsabilité. C'est la "politique de la ville": des quartiers entiers oscillent entre 80 et 100 % de HLM et sont pris en mains par l'économie souterraine. Dans les autres la municipalité tente de parvenir à 50 % de HLM: en acquérant des appartements dans les immeubles anciens existants, en imposant ce pourcentage dans les nouvelles constructions ( Esplanade, Flaubert, Raymond à Berriat...) spoliant par avance les acquéreurs privés.
AUCUN ELU ROUGE/VERTS NE VA ACQUERIR DANS LES OPERATIONS QU'ILS LANCENT
Résultat dans le centre ville, rue Raoul Blanchard les habitants vivent exactement ce que vivent des habitants de Jouhaux, du Village Olympique, de Villeneuve ou d'ailleurs. Personne n'est épargné. Il faut reconnaitre qu'à Grenoble il n'existe pas de privilège...
C'est cette irresponsabilité dans la gestion qui écoeure. Dans cette bureaucratie pesante et méprisante que les élus Rouge/Verts placent entre eux et la population en difficultés pour faire accroire qu'ils ne sont pour rien dans les drames qu'ils créent. D'un côté ils revendiquent la main sur le coeur politiquement haut et fort les principes de leur politique urbaine, de l'autre ils refusent d'en assumer les conséquences désastreuses. Au passage aucun d'eux ne vit dans ces conditions, aucun d'entre eux ne va acquérir un logement dans les opérations qu'ils lancent étant bien placés pour savoir ce qu'il en sera du résultat.
E.PIOLLE et M.BOILEAU (Grenoble-Habitat) SONT LES MAÎTRES du LOGEMENT SOCIAL
Les mêmes qui pérorent sur le logement social exemplaire, les menaces qui pèsent sur les bailleurs sociaux, qui ont la main sur le coeur et la voix brisée pour raconter leur dévouement sont abonnés absents alors qu'ils exercent toutes les responsabilités. Eric Piolle est bien Président d'Actis et Maryvonne Boileau (Verts/Ades) Présidente de Grenoble-Habitat. Ils ne sont pour rien dans les attributions, les fraudes et ce gâchis humain ?
ILS NE VEULENT PAS FAIRE LEUR TRAVAIL AU SERVICE de la COLLECTIVITÉ
Ils sont incapables de vérifier si un locataire loue deux logements sociaux. Ils ferment les yeux sur ceux d'entre eux qui ont une résidence ailleurs. Incapables de prendre des mesures à l'égard de ceux qui abusent de la solidarité et font d'un HLM un abri pour la délinquance.
Ils refusent d'engager des contrôles sur l'origine des revenus, de convoquer les familles de délinquants de mettre des amendes et des avertissements, de créer un critère de tranquillité publique pour attribuer les logements sociaux. Grenoble compte déjà 5 quartiers classés en dessous du seuil de pauvreté qui vivent pour la plupart majoritairement de l'économie souterraine.
Ne faut il pas d'abord faire reculer la pauvreté, affronter la contre société que tentent d'imposer les mafias avant de continuer à guettoïser la ville par un bétonnage intensif ?
DEUX GROSSES NOUVELLES OPÉRATIONS HLM AU CENTRE VILLE
Au centre ville deux grosses nouvelles opérations HLM sont encore annoncées avec la transformation du Touring Hôtel -volontairement asphyxié par le plan de circulation- en logements sociaux et du bâtiment municipal de la rue Jay en bordure d'Alsace Lorraine. La politique d'acquisition des logements dans les co-propriétés pour en faire des HLM s'accélère. Si les attributions de logements doivent se poursuivre sur les mêmes critères ce sera une catastrophe pour la ville.
LE TÉMOIGNAGE de madame C. EST REPRÉSENTATIF de la VIE à GRENOBLE
Quant Alain Carignon et les collectifs de citoyens affirment que sans un travail de base, à la racine, de la part de la municipalité rien ne sera possible pour faire reculer la délinquance, ce n'est pas en l'air. Ils le font en s'appuyant sur une rigoureuse connaissance du terrain grenoblois et de multiples rencontres avec les habitants.
DÉS 2013 UNE FEMME de GAUCHE AVAIT DÉCRIT la MÊME ÉVOLUTION au VILLAGE OLYMPIQUE
Le témoignage de Madame C, rare, est représentatif car peu de personnes acceptent de parler aussi précisément. Mais ce qu'elle décrit résulte d'une évolution sur un temps long. Déjà en 2013 le témoignage d'une femme de gauche par une lettre ouverte" pourquoi , après 30 ans , je quitte le village Olympique" avait éclairé de façon poignante ce que Grenoble devient. Nous étions sous Destot. Depuis cette alerte qui n'avait produit aucune conséquence (!) la situation de ce quartier s'est aggravée de façon considérable.
Mais faut il les citer tous ? Comme une litanie ? ces collèges qui brûlent, ou ces théâtres ou ces locaux municipaux ou ces voitures, symptômes d'une ville à la dérive ? Ces habitants qui demandent leur mutation après avoir choisi d'habiter le centre ville ?
LA POLICE DU QUOTIDIEN N'Y POURRA RIEN : les SOLUTIONS SONT MUNICIPALES
"La police du quotidien" n'y pourra évidemment rien. La racine et les solutions sont municipales. La lettre de Madame C décrit un univers ou le délinquant est protégé, parfois logé, il ne subit aucune conséquence, il bénéficie de toutes les prestations, il dispose de droit infinis et d'aucun devoir. La municipalité fait d'ailleurs défiler une caravane des droits, elle met en place une vaste exposition publique place de Verdun afin d'instiller la méfiance à l'égard... de la police qui pourrait contrôler au faciès. Cette police n'est elle pas en effet la vraie cause de cette délinquance qui explose à Grenoble ?
LE CYNISME ÉLECTORAL EST UNE DES PLAIES de GRENOBLE
Cette idéologie, ce laisser aller, cette hypocrisie et ce cynisme électoral sont les véritables plaies de Grenoble. Eric Piolle est le premier responsable de la situation de Madame C. Il n'est pas "président d'honneur" d'Actis comme il le fait dire par les employés.
Il en est le Président, le patron, comme il est le premier magistrat de la ville. Son devoir est d'adresser des avertissements, des amendes, de déposer plainte.
SI LES BORNES SONT DÉPASSÉES, LES QUARTIERS GÉRÉS PAR L'ÉTAT ?
S'il ne prend pas les mesures de protection et de justice que réclament ses administrés, s'il laisse rue après rue, quartier après quartier, progresser indéfiniment le nombre de ceux qui vivent hors la loi, s'il les loge parfois en leur donnant ainsi la possibilité d’accroître leur pouvoir sur des populations en difficultés, alors oui, comme l'a prédit Alain Carignon, un jour ce sera à l'Etat de se substituer à lui pour gérer directement la ville et ses quartiers.
"La gangrène et la pourriture " évoquées par Jean-Yves Coquillat, le Procureur de la République ayant atteint un tel niveau que le Maire serait devenu dans l'impossibilité de dompter ceux dont il dépendrait alors complètement.
PETITES NOTES COMPLÉMENTAIRES
NB rappelons à propos du locataire HLM, M.E, qui disposerait de deux logements sociaux, les larmes des élus de gauche et Verts pour justifier leur bétonnage intensif : les éternels 18 000 demandeurs de logement, un chiffre qui ne varie pas depuis 20 ans ! Parmi les 18 000 beaucoup occuperaient proprement l'un des appartements de M.E.
NB Rappelons à propos de M.E. dont la compagne dans l'un des deux logements alerte la police pour des coups qu'on est en pleine campagne sur la dénonciation du harcèlement de rue à laquelle nos Rouge/Verts prennent une grande part. Le moindre mot salace et déplacé doit être condamné durement selon eux : mais demander des comptes à un locataire HLM qui bat sa compagne est au dessus de leur force.
4 Comments
çà y est, nous y sommes. Les malfrats et le business illicite arrivent en force sur le Grésivaudan : gendarmerie de Meylan incendiée et réglements de compte à la Tronche. Heureusement que le projet de tram vers Meylan a été annulé !! la petite déliquance n’a que le Chrono pour se déplacer…ils ne peuvent pas fuir facilement.
enfin le tram B véhicule déjà assez d’indésirables compte tenu de la nouvelle population placée centre-ville…
On se croirait en U.R.S.S.
Nous sommes en 2022, et je lis le commentaire de carla.
Et oui, la loi SRU est en train de faire du moindre petit endroit tranquille, ou un peu tranquille, de futures zones de non droit, et la vallée du grésivaudan n’y échappera pas car la moindre construction immobilière sera immédiatement remplie de 30, 40% de logements sociaux, voire plus comme dans le sud meylan.