en octobre 2016 déjà elle avait abattu sans rien dire
Devant la montée du mécontentement la municipalité ne se contente pas de faire savoir en catimini que 13 arbres vont être abattus rue Hébert . Elle publie un communiqué dans le DL ( 29/10/17) . Mais elle fait toujours signer les annonce d'un fonctionnaire municipal Jean-Claude Rebuffet. C'est lui qui avait assumé déjà la communication désastreuse concernant l'abattage des arbres de la rue Lesdiguières.
On se souvient que 15 jours après la malheureuse Lucille Lheureux Adjointe (Verts/PG) à l'espace public était sortie du bois aggravant la colère par ses propos qui embrouillaient plutôt que de rendre le sujet transparent.
« Parmi ceux abattus, âgés d’une cinquantaine d’années, l’un était infesté de champignons et les branches d’autres étaient sur le point de tomber» (!) avait elle expliqué
RUE LESDIGUIÈRES : UN SEUL ARBRE ÉTAIT INFECTÉ
Auparavant (DL du 17/7/17) « un arbre était infecté » ce qui signifie donc qu’aucun autre ne l’était. Ensuite que pour les autres « les branches étaient sur le point de tomber ». Une raison de les abattre plutôt que d’effectuer un élagage approprié ?
Mais tout au long de son interview à Séverine Mermilliod du DL elle disait aussi: « On est sur de l’urgence pour cinq ou six arbres et pour les autres, c’est du renouvellement. On savait qu’il aurait fallu les couper dans les deux ans ». Donc « 5 ou 6 arbres » avaient des branches génantes et au lieu d’élaguer on les abat?
ILS POUVAIENT DURER 3 OU 10 ANS ?
Un peu plus loin Lucille Lheureux change encore: « On abat des arbres qui, peut être, pourraient tenir trois ou quatre années » .
Sauf que Jean-Claude Rebuffet, le chef de service aux espaces verts, donc le technicien envoyé pour protéger les élus avaient indiqué dans un mail officiel adressé à toutes les Unions de Quartiers et les associations qu'avant les travaux de fermeture de Grenoble « nous n’avions pas prévu d’intervenir dans l’immédiat. Cependant, nous avons eu du mal à envisager de revenir dans moins d’une dizaine d’année pour détruire l’aménagement qui va se réaliser (…) »
Alors 2 ans, 4 ans ou 10 ans pour les arbres de la rue Lesdiguières sauf un ? Car en termes d’ombre pour les immeubles concernés, d’apport de CO2 ce n’est pas tout à fait la même chose.
Tous ces emplacements d’arbres
rue Hebert sont vides depuis un an
certains définitivement goudronnés: on aimerait avoir le vrai bilan de la municipalité
LES ARBRES de la RUE HEBERT " N'ONT PAS RESISTE AUX CONTRAINTES URBAINES et CLIMATIQUES "
C'est pourquoi les habitants de la rue Hebert sont surpris d'apprendre que les 13 hêtres de la rue " n’ont pas résisté aux contraintes urbaines et climatiques". Il faut remarquer tout de même que la municipalité choisi les vacances scolaires, la période du pont du 1 er novembre pour procéder à ces abattages: moins il y a d'habitants présents, moins il y a d'images, mieux elle se porte.
Il s'agit d'assumer à minima: pas d'élu en avant et une période creuse pour accomplir le forfait.
Cette annonce produit beaucoup d'émotion dans la rue Hébert et le quartier. Car 3 arbres avaient déjà été abattus et en manquait 3 sur des emplacements vides depuis des mois ! Le sentiment qu'on dénature tout le temps un peu plus le centre ville, qu'on réduit les espaces verts même si les arbres sont parfois remplacés. Les petits sujets n'ont pas les mêmes effets que les grands.
Péma Boyer nous signale aussi cet arbre qui va être abattu parc Paul Mistral que « je connais depuis 40 ans »
Les grenoblois se demandent pourquoi cette précipitation à abattre tant d'arbres tandis que tant d'emplacements d'arbres demeurent vides dans toute la ville et auraient pu être plantés depuis des années? Combien de CO2 perdu par ces centaines d'arbres qui manquent ? La municipalité ne risque pas de publier ces données.
La moyenne des grandes villes est de 48 M2 d’espaces verts par habitant selon le palmarès UNEP ( alors que Gre’Mag indique 31 M2) mais Grenoble était tombée à 14,6 dés 2014: ça s’est encore aggravé
En parallèle la poursuite du bétonnage intensif de la ville n'améliore pas l'équilibre de la ville qui se dégrade. Alors que la moyenne des grandes villes fournit 48M 2 d'espaces verts par habitant selon le classement UNEP Grenoble ne comptait plus que 14 ,6M2 en 2014. Compte tenu des constructions sans parc public le chiffre a du baisser encore.
Les Grenoblois sont excédés par cette haine des arbres et cette politique qui mélange fausse information, vrai abattage, erreur, absence de création de parc publics et de plantation d'arbres dans les espaces réservés. Grenoble devient irrespirable.
La municipalité Carignon a créé une vingtaine d’hectares de parcs et d’espaces verts réduisant la densification de la ville: ici le superbe parc Pompidou ( 5,5 hectares) qui a sauvegardé les arbres de la caserne Renyés-Bayard tandis que caserne de Bonne les élus PS et Verts ont abattus tous les beaux sujets
Augmenter le nombre d’habitants (qui dégagent du CO2, des gaz de cuisine et de chauffage) tout en coupant les arbres dans une cuvette déjà asphyxiée, relève de l’absurde en matière de santé publique.
Vous parlez d’arbres coupés en centre ville. Fort bien. Mais allez donc voir ce qu’il se passe sur les rives de l’Isère et du Drac. Moi qui emprunte les voies cyclables sur les berges, je peux vous dire que c’est une vraie hécatombe.
Je me suis arreté et ai questionné les ouvriers élagueurs , ils m’ont dit que le bois coupé était revendu à la compagnie de chauffage. Voilà le scandale: il faut bien alimenter ces gouffres que sont ces chaufferies bois. Alors on coupe, on coupe… soit disant pur le bien être des espaces verts. C’est ça, oui… Faites donc une enquête sur le sujet, vous serez surpris !
C’est pour faire « ville pauvre » et donc justifier des impôts et taxes très élevés.
Une stupidité politicienne, loin du bon sens pratique.
Augmenter le nombre d’habitants (qui dégagent du CO2, des gaz de cuisine et de chauffage) tout en coupant les arbres dans une cuvette déjà asphyxiée, relève de l’absurde en matière de santé publique.
Les écolos ont-ils un cerveau pour réfléchir ?
Vous parlez d’arbres coupés en centre ville. Fort bien. Mais allez donc voir ce qu’il se passe sur les rives de l’Isère et du Drac. Moi qui emprunte les voies cyclables sur les berges, je peux vous dire que c’est une vraie hécatombe.
Je me suis arreté et ai questionné les ouvriers élagueurs , ils m’ont dit que le bois coupé était revendu à la compagnie de chauffage. Voilà le scandale: il faut bien alimenter ces gouffres que sont ces chaufferies bois. Alors on coupe, on coupe… soit disant pur le bien être des espaces verts. C’est ça, oui… Faites donc une enquête sur le sujet, vous serez surpris !