BIBLIOTHÈQUES : les DÉMISSIONNAIRES REFUSENT d’ÊTRE INSTRUMENTALISÉS par le MAIRE

"Budget participatif " , "vote"...  la propagande bat son plein. Une page du Dauphiné ( 14/9/17). L'idée a enfoncer dans la partie disponible des cerveaux est simple: les grenoblois sont consultés. D'ailleurs ils pourront même voter depuis leur smartphone. C'est dire. Gre'Mag, la Pravda Grenobloise, en fait des tonnes ce qui montre la ficelle et qui tient les marionnettes. Il s'agit de désigner le leurre. Les jeux pour enfants sur les places publiques comme la Dragonne à St Bruno ou la végétalisation des rues comme le cours Jean Jaurès font partie du programme municipal classique. Pas besoin de "voter". UN RIDEAU de FUMÉE POUR ÉVITER LES DOSSIERS DE FOND QUI FÂCHENT... Mais l'avantage du procédé est double: éviter de consulter sur  les sujets de fond qui fâchent et opposer un refus à tous les quartiers qui attendent rénovation et équipements en expliquant qu'ils n'ont fait l'objet d'aucun "projet citoyen" (!). Mais la com' municipale fait feu de tout bois avec ces artifices. Surtout pour éviter d'évoquer l'essentiel. Il s'agit de donner aux grenoblois l'illusion de décider: on "débat " à l'aide de grands panneaux installés partout qui souillent un peu plus un environnement dégradé, de savoir si on préfère un four à pain public à Villeneuve ou un pigeonnier contraceptif rue Abry . BIBLIOTHÈQUES: E.PIOLLE DECIDE QUE LES GRENOBLOIS NE PEUVENT PAS VOTER Par contre, Eric Piolle a vraiment décidé, Lui ,que les grenoblois ne pourraient pas voter sur la fermeture des bibliothèques. Il a justifié le 10 juillet devant le Conseil Municipal sa décision brutale  par la démission d’un certain nombre de membres du collectif « Touchez pas à nos bibliothèques ». Juge et partie comme à son habitude, il supprimait unilatéralement une possibilité d’expression des grenoblois , stoppait un processus qu’il a lui-même institué . PÉTITION SUR LES BIBLIOTHÈQUES: E.PIOLLE EST JUGE ET PARTIE Les protestations ont fusé depuis .Les grenoblois qui ont signé la pétition pour réclamer le maintien de toutes les bibliothèques fermées ne se sentent pas représentés par la seule opinion… d’Eric Piolle. Ce dernier estime que ses  propres "mesurettes "  font office de réponse à la pétition.  Son entendement est si suffisant qu’il ne parvient pas à intégrer la simple idée qu’il ne peut pas en juger seul, d’autant plus qu’il est la partie incriminée par la décision d’origine. " L'ABSENCE de RÉPONSE PRÉCISE de la VILLE A MIS UN COUP D'ARRÊT AUX NÉGOCIATIONS" Le dernier lambeau avec lequel il trichait – les démissionnaires- vient de tomber. Claire Allemand, Delphine Beyssier, Cécile Cenatiempo, Céline Metton Gayon, Alice de La­ bretoigne et Régis Pouyet démissionnaires du collectif ont  rappelé publiquement  à la rentrée que "la Ville n’a pas souhaité répon­dre directement à la dernière sollicitation précise du collec­tif, ce refus étant notamment motivé par les demandes chif­frées du collectif en terme de poste [...] Cette absence de réponse précise a encouragé la radicalisation des positions au sein du collectif et a mis un coup d’arrêt aux négocia­tions. La majorité des membres du collectif présents à la dernière assemblée ont ainsi décidé de poursuivre le pro­cessus d’interpellation ci­toyenne. « ( Dauphiné du 8/9/17)  E.PIOLLE VOULAIT FRANCHIR L'ÉTAPE des ÉLECTIONS LÉGISLATIVES Les mêmes démissionnaires précisant même – contrairement  aux affirmations d’Eric Piolle devant le conseil municipal-   être «arrivés  au constat que les efforts menés depuis deux mois n’avaient pas permis d’aboutir à un consensus » .  Ces fameux 2 mois - de mai à juillet- qu’Eric Piolle avait demandé pour franchir tranquillement l’étape des élections législatives quant il était persuadé que ses candidats seraient en tête.... LA PARTICIPATION SELON PIOLLE: " AVEC QUI JE VEUX, QUAND JE VEUX, OU JE VEUX "  Le meilleur résumé de son cynisme a été fait par deux élus qui le connaissent bien, puisqu'ils étaient membres de sa liste et ont claqué la porte de la majorité municipale: " non content de prendre une décision autoritaire bafouant les 4000 pétitionnaires, le Maire a totalement méprisé la demande des ex porte-parole ...tout en les utilisant! Belle leçon de politique politicienne" . Bernadette Richard-Finot et Guy Tuscher concluent: " le maire vient de dire comment il concevait vraiment la démocratie participative:" avec qui JE veux, quand JE veux, où JE veux "( tribune libre de Gre'mag). LES 4000 PÉTITIONNAIRES EXIGENT D'ÊTRE RESPECTÉS Il n’y a donc aucune ambiguïté sur les positions:  la posture d’Eric Piolle ne repose donc sur aucune réalité. Les 4000 Grenoblois qui ont signé la pétition s’appuyant sur le processus mis en place par la majorité municipale elle-même exigent d’être respectés. Même si plus personne n’ignore que la votation est une impasse organisée pour que jamais les décisions municipales ne soient remises en cause par les citoyens puisque le seuil de 20 000 votants est infranchissable . " L'UTILISATION de NOTRE DÉMISSION EST DE LA SEULE RESPONSABILITÉ des ÉLUS" Mais dans le cas ou il ne serait pas donné suite,  ils pourraient saisir les tribunaux comme l’ont fait les 4600 victimes de la hausse des tarifs du stationnement résidents qu’Eric Piolle a été condamné à rembourser un par un. D’autant que les démissionnaires précisent : « L’utilisation de notre position pour justifier l’annu­lation de la votation citoyenne est donc de la seule et unique responsabilité des élus et ne relève en aucun cas d’une de­mande de notre part. » "ÊTRE MODERNE, C'EST NE PAS ATTENDRE LA CATASTROPHE POUR FAIRE UN PAS de CÔTÉ " Eric Piolle est débouté, condamné aux dépens et s’il écoutait les propres conseils qu’il donne au gouvernement il se rappellerait qu' "Être moderne, c’est aussi ne pas attendre la catastrophe pour faire un pas de côté” (!)  Pas du tout certain, connaissant le fonctionnement du noyau dur de la municipalité qu’il soit sensible au principe de réalité. Et à tout principe ou éthique de comportement non plus.

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