« La CROIX »: BEAU COMME UN COMMUNIQUÉ
Posted On 9 avril 2018
Le texte d'Antoine Peillon dans le journal " La Croix" vaut le détour. On se demande pourquoi il faut être "
envoyé spécial à Grenoble " pour publier un communiqué de presse de la municipalité! " La Croix " aurait pu réaliser des économies de déplacement. On croirait
lire Gre'Mag, la Pravda locale. Tous les poncifs y passent. 3 gloires locales ont la parole: Eric Piolle, Antoine Back et Raymond Avrillier .
Alain Carignon -non interrogé - jouant le rôle du méchant.
DES IMAGES BUCOLIQUES d'Eric PIOLLE...
On se demande jusqu'à quand une certaine presse parisienne continuera d'être aussi lamentable dans l'information locale? Quel mépris pour les grenoblois et quelle perte de crédibilité pour le quotidien. Jusqu'aux images d'un Eric Piolle en train de ramasser des ordures avec des enfants qui fleurent bon l'Union Soviétique de la grande époque dans une ville réputée pour une saleté endémique. ( Photo fournie gracieusement par le service com' de la municipalité...)
R.AVRILLIER (Verts/Ades) " SILOUHETTE D'ATHLÈTE" .... (!)
Quant à Raymond Avrillier " silhouette d'athlète" (!) il est en quelque sorte à la fois la liberté, l'égalité, la fraternité et la justice. N'en jetez plus. Passons sur " l'ingénieur d'études" à l'Université à mi-temps dans une annexe de sciences sociales sans téléphone afin de ne pas pouvoir vérifier son emploi du temps et qui n'a évidemment rien produit. Si "La Croix" cite tout de même les mandats du "militant écologiste et anti-corruption " (!) le journal ne risque pas de s'attarder sur son bilan.
LE CLAN des ÉLUS VERTS/ADES AUX AFFAIRES 17 ANS SUR 25
Tout est à l'avenant. Le clan des élus Verts/Ades qui est tout de même aux "affaires" de la ville depuis 17 ans sur les 25 dernières années travaille toujours "
au bien commun" et "
infuse dans des dizaines de prises de position publiées sur son site Internet" . Celui-ci étant alimenté par les services de com' municipale...
E.PIOLLE NE TRAVAILLE PAS POUR LES PROCHAINES ÉLECTIONS ...
A partir d'une parole d'Antoine Back (Verts/PG) Antoine Peillon trouve qu'elle "
fait étrangement écho à celle du maire de Grenoble, à la fin de l’entretien qu’il nous a accordé : « Je ne travaille pas pour les prochaines élections (2020), mais pour les générations futures. »"
Visiblement le journaliste n'a pas séjourné hors de l'hotel de ville.
Il n'a pas vu les voeux ni le budget fêtes et cérémonies qui passe de 300 à 620 000 € en 2018. On croit rêver. Peut être s'agit il d'un échange publicitaire comme la municipalité en a la pratique : des organes de presse avaient été
privés de l'argent public parce que trop indépendants. Avec " La Croix" pas de risque!
Antoine Peillon n'a pas rencontré un grenoblois, rien lu d'autre que la propagande municipale, n'a écouté que les élus et le parrain grenoblois Raymond Avrillier.
ça fait beaucoup pour un seul homme et un journal qui mériterait mieux.
Un bon cas d'étude à conserver pour les écoles de journalisme: le contre exemple de l'information. A.Peillon n'oublie aucun des ingrédients. Il mérite de se faire un prénom politique.