FLAUBERT: la MAISON en BOIS à L’ABANDON

Toujours cette com' suivie d'aucun effet. Toujours ces modèles urbains qui finissent en quenouille. Ainsi la Maison en bois qui doit fleurir dans nos quartiers , symbole de l'habitat durable, convivial, économique, écologique - et on en manque- est -elle exposée devant la Bifurk à proximité de la nouvelle  zone de béton appelée "Flaubert".  Car plus la municipalité bétonne, plus elle montre du bois et abat des arbres. Mais surtout ce prototype est déjà à l'abandon, malpropre et la bâche intérieure est déchirée. Comme une préfiguration triste de ce qui attend les futurs habitants. Car depuis que la gauche et les Verts innovent en la matière - Villeneuve, Vigny-Musset, Presqu'ile... et on en oublie- le superbe résultat est sous nos yeux. L'urbanisme produit cet "homme nouveau" que leur générosité bien connue appelle de leurs voeux. Aucun élu ne pratiquant  jamais, évidemment, ces expériences pour cobaye. Ils n'intègrent jamais le réel non plus dans les projets. Ainsi les maisons en bois disposent de parties communes assez importantes, ouvertes à tous vents qui font penser aux coursives conviviales que devaient être les galeries de Villeneuve dont les habitants auraient gardé les portes ouvertes. Sur la Presqu'ile les locataires du HLM Solaris ont été limités à 17 ° de température tout l'hiver parce qu'ils avaient la chance d'habiter dans l'un des immeubles le plus performants en matière d'économie d'énergie. Qu'il s'agisse des jardinets de la végétalisation ( pour compenser la bétonisation) qui deviennent des bacs à ordures, du mobilier urbain désolant qui sert aux bandes avinées ou de ces expérimentations de constructions, il manque chaque fois une case aux élus: comment ça fonctionne dans le temps avec la vie telle qu'elle est? 

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