8 MARS : LA MUNICIPALITÉ ABUSE DE LA VILLE POUR SON IDÉOLOGIE

La majorité municipale réduite aux acquêts poursuit dans sa dérive idéologique. Eric Piolle flanqué de  Laura Pfister, une élue apparatchik (Verts/LFI), répétitrice disciplinée des éléments de langage, qui n'aura jamais exprimé un sentiment personnel en 5 ans de mandat, en ont rajouté à l'occasion de la journée internationale des droits de femmes. 

À laquelle, pour faire bonne mesure, ils ont additionné la journée du 21 mars, Journée internationale de lutte pour l’élimination des discriminations raciales. Dont l'origine est un massacre qui a eu lieu en Afrique du Sud en 1966. On est quand même assez loin de la situation Française où se ruent des étrangers de toutes les origines puisque les demandeurs d'asile dans notre pays augmentent chaque année : 96 000 en 2020, 103 000 en 2021, 131 000 en 2022, 143 000 en 2023, les chiffres de 2024 n'étant pas encore connus.  

Ils ne croient pas Piolle qui présente notre territoire avec une "montée de la haine et de la défiance, la banalisation du discours xénophobe qui se diffuse sous couvert de liberté d’expression" car ils viendraient se jeter dans la gueule du loup.

L'IDÉE DU "RACISME D'ÉTAT" EST LEUR FONDEMENT

Avec ce prétexte la majorité municipale impose, sur fonds publics, son idéologie aux grenoblois, l'idée qu'il existe un "racisme d'Etat", même si la formulation n'est pas retenue. Dans une conférence de presse tenue jeudi (DL du 9/3/25) il est parti "du contexte géopolitique de plus en plus préoccupant" ( !) pour en arriver à un programme de réjouissances extrêmement radicalisées. 

D. DIBONDO : FEMME NOIRE, QUEER, AFROFÉMINISTE RADICALE

Ainsi l'hôtel de ville recevra notamment Douce Dibondo, essayiste qui se définit comme "une femme noire, queer et afroféministe radicale". Elle dénonce l'universalisme français qui n'est pour elle, qu'un outil d'assujettissement des "personnes racisées", pour parler comme elle. Car une personne de couleur est une personne racisée de naissance, par origine et destination. Il est d'ailleurs paradoxal que les mêmes qui refusent l'assignation de genre et de sexualité, marquent au fer rouge pour l'éternité l'origine ethnique.

À L'OPPOSÉ DU SIÈCLE DES LUMIÈRES

Cette thèse qui est reprise par les Rouge/verts grenoblois à satiété, qui en font leur fond de commerce, est à l'opposé du siècle des Lumières, celui de Voltaire, Rousseau, Montesquieu, Diderot, qui promeut l'idée des droits universels applicables à tous les être humains, sans considération de leur origine, de leur religion, de leur couleur de peau. 

LA LOI DE 1905 A CHASSÉ LA RELIGION DE LA SPHÈRE PUBLIQUE

La Révolution Française a sacralisé l'idée par la Déclaration des Droits de l'homme et du Citoyen et ensuite la loi de 1905 qui promeut une laïcité exigeante qui chasse la religion de la sphère publique. Le corpus de "Liberté , égalité, fraternité" est là. 

LES MINORITÉS SONT VICTIMES PAR NATURE

Le modèle de l'extrême gauche grenobloise est à l'opposé, c'est le modèle américain, la société des communautés, celle des tribus, parcellisée, où la question sociale est secondaire. La pire des discriminations est d'être né noir ou arabe ! Les minorités sont des victimes par nature, réduites à leur identité subie, dont elles ne peuvent s'échapper. 

UNE PROPAGANDE EXTRÉMISTE SUR FONDS PUBLICS

Que la municipalité épouse cette régression, qu'elle en fasse son thème récurent depuis le mois décolonial qui a déconsidéré la ville, pourquoi pas ? Mais la question de l'utilisation des fonds publics pour ses thèses est posée avec force. Depuis son arrivée elle a mis en oeuvre une tentative de chape de plomb sur tout débat qui sorte de l'entre-soi. Jamais une municipalité ne s'est servie de cette manière de la maison commune pour endoctriner en faveur d'idées aussi extrémistes. 

DES POLÉMIQUES POUR FAIRE OUBLIER LE RÉEL GRENOBLOIS

Au moment où il est le plus décrié, - une pétition pour sa démission circule -, où il tente de se rattraper aux branches de son parti dont il est exclu de la majorité, où il est attendu sur les problématiques grenobloises ignorées, comme l'insécurité, la mort de commerces, les déplacements, la propreté, Piolle choisit comme à son habitude la provocation, la fuite en avant, l'hystérisation du débat. Espérant que les polémiques feront oublier le réel grenoblois qu'il ne veut pas affronter. 

CONSEIL MUNICIPAL : UNE DÉLIBÉRATION-CADRE SUR LES DISCRIMINATIONS ETNHO-RACIALES

D'ailleurs la majorité annonce que le prochain Conseil Municipal aura à se prononcer sur une "délibération-cadre" (!) "pour une évolution de la politique municipale contre le racisme, l’antisémitisme et les discriminations ethno-raciales". À 12 mois du renouvellement municipal. Pendant que la ville explose. 

 COMMENT LES 36 MEMBRES DE LA MAJORITÉ SUIVENT-ILS ?

Le Conseil Municipal n'a pas plus urgent à faire. À ce point de déraison la question se pose aussi de savoir sous quelle férule sont tenus les 36 membres de la majorité municipale qui demeurent encore pour avaler de telles couleuvres ? 

FANATISÉS OU TENUS PAR LES INDEMNITÉS ?

Sont ils tous alignés sur le noyau dur, totalement fanatisé, hermétique à toute réalité qui n'entre pas dans le dogme ? Ou bien ne priment que les seules considérations financières, quand ils ont vu le sort qui avait été fait à Hakim Sabri, Barbara Schuman, Maxence Alloto, Laure Masson, vidés de leurs postes sans ménagement pour avoir osé murmurer lors de la hausse massive d'impôts ?

LA LISTE PIOLLE, CONDUITE PAR RUFFIN JOUE LE TOUT POUR LE TOUT

Cette nouvelle pantalonnade, qui s'annonce sur fond de radicalisation du débat confirme la voie dans laquelle s'est engagée la liste Piolle, désormais conduite par Laurence Ruffin. Le tout pour le tout. Ça passe ou ça craque. Ils ne lâchent rien sur rien. Alignés sur la dérive solitaire d'Eric Piolle, qui a tout perdu, ils affrontent la colère des Grenoblois en leur faisant un bras d'honneur. 

LES SOUFFRANCES D'UNE MÉTROPOLE À DEUX VITESSES

Au moins les données sont claires. Les grenoblois voient à qui ils ont à faire. Les soutenir signifie accepter ces excès, l'ignorance du concret et des souffrances vérifiables que produit cette Métropole à deux vitesses, construite pendant que les élus qui en sont responsables débattent d'une "délibération-cadre" contre les discrimination ethno-raciales...

UN FRONT REPUBLICAIN POUR STOPPER CETTE DÉRIVE

Plus l'échéance municipale se rapproche, plus la majorité municipale se rétrécit, se recroqueville sur son extrémité, plus l'actualité d'une "entente républicaine" afin de construire un Front Républicain se fait chaude. Avec cette nouvelle opération, l'instrumentalisation folle du 8 et du 21 mars, la municipalité éclaire un peu plus son vrai visage et la rend indispensable.

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