NOUVELLE FUSILLADE À GRENOBLE… À CÔTÉ D’UNE MAISON DE L’ENFANCE

Nouvelle scène de violence à Grenoble : une fusillade en plein jour, à quelques mètres d’une maison de l’enfance dans le quartier Teisseire. La ville où le Maire « s’en fout un peu » des critiques à ce propos s’enfonce toujours plus dans l’insécurité.

UNE FUSILLADE EN PLEINE JOURNÉE À CÔTÉ DES ENFANTS

Un nouvel épisode de l'escalade de la violence avec cette énième fusillade, survenue lundi en plein après-midi, à quelques mètres de la Maison de l’Enfance dans le quartier Teisseire. Un homme de 24 ans s’est effondré touché de trois balles alors que les encadrants ont dû immédiatement réagir en confinant les enfants pendant plusieurs heures dans les locaux. Quand le bruit des tirs remplace celui des jeux d'enfants... 

La fusillade a eu lieu à l'angle des rues Letonnelier et René Fernandat... à quelques mètres de la maison de l'enfance et du parc Lafourcade et ses jeux pour enfants

LA DÉLINQUANCE GANGRÈNE LE QUARTIER

Dimanche, la veille du drame, des affrontements entre bandes armées avaient déjà éclaté. Ce n'est pas particulièrement surprenant : le quartier n'est pas épargné par la délinquance, qui y étend son emprise de longue date. Avenue Paul Cocat, à l'automne, le judo avait par exemple été expulsé du dojo par des voyous installés dans des locaux municipaux à côté : ils avaient tabassé le père de l'un des adhérents. Reçus par les élus, les dirigeants du judo étaient presque passés de victimes à accusés, les adjointes Isabelle Peters (PCF) et Céline Mennetrier(VertsLFI) osant leur demander s'ils avaient des preuves !

"C'EST L'INSÉCURITÉ TOTALE"

Après la fusillade de lundi, c'est la sidération parmi les habitants. "Jusque-là, c'était des voitures brûlées. On ne s'attendait pas à des coups de feu juste à côté des enfants" explique un père de famille interrogé par France 3. "Chaque semaine, il y a des incendies, des coups de feu, des braquages... C'est l'insécurité totale". La résignation commence aussi à poindre face à ce climat qui se détériore : "c'est inquiétant, mais c'est une tendance qui est en cours depuis quelques mois. On commence à avoir l'habitude" explique un autre père.

LA SÉRIE NOIRE GRENOBLOISE SE POURSUIT...

On peut comprendre cette posture fataliste. La ville est plongée dans une spirale infernale qui s'est intensifiée ces dernières semaines : attaque à la grenade dans un bar du Village Olympique, incendie criminel de la bibliothèque Mistral / Eaux-Claires... Teisseire est un épisode de plus de cette série qui devient redondante. Grenoble sous Piolle a atteint des niveaux records d'insécurité, dépassant même Marseille en nombre de crimes et délits pour 1 000 habitants. Comment peut-on décemment s'en accommoder ?

... ET LES PIOLLISTES CONTINUENT DE FERMER LES YEUX

Et pourtant, à chaque épisode, c'est le même scénario : la municipalité Verts/LFI mène une politique de l'autruche et refuse de s'occuper du problème. Éric Piolle persiste, et il l'a redit sur son blog peu après l'attaque à la grenade en février : "j'assume et je signe : oui, je me fous des polémiques sur les faits divers et actes criminels à Grenoble" car pour lui, elles sont "lancées par la droite, la fachosphere et autres charognards". Se préoccuper de la sécurité de sa famille, de ses enfants, revient à être un facho ou un charognard. Les parents de Teisseire apprécieront. 

LA DÉLINQUANCE FAIT TÂCHE D'HUILE DANS LA MÉTROPOLE

Avec des responsables locaux de premier plan qui s'en foutent, il ne faut pas s'étonner qu'ensuite la délinquance se croit tout permis et déploie tranquillement ses tentacules. À Grenoble on a l'habitude des dealers tellement à l'aise dans les quartiers qu'ils contrôlent qu'ils affichent les tarifs de leur "menu" sur les murs avec des fresques. Des techniques marketing qui ont poussé leurs camarades du sud de l'agglomération à rivaliser d'inventivité : la semaine dernière, les habitants de Poisat, Saint-Martin-d'Hères, Eybens ont découvert des prospectus faisant la publicité de leurs produits directement dans les boites aux lettres. 

HIER, UN APPARTEMENT VISÉ PAR DES TIRS À HOCHE

Hier encore, à Grenoble, le Dauphiné Libéré relate qu'un appartement du quartier Hoche a été "visé par des tirs d'arme de guerre, probablement de kalachnikov" aux alentours de 5h du matin. Si les tirs semblent ici viser quelqu'un, les Grenoblois qui vivent en appartement ne sont pas à l'abri d'une balle perdue, comme l'a récemment vu ce couple habitant au 1er étage de Saint-Bruno qui a été sauvé des balles par son double vitrage après une fusillade entre bandes rivales sur la place. Les délinquants se règlent leurs comptes et les Grenoblois vivent entre les balles. 

LE SILENCE OU LA DÉRESPONSABILISATION DES VERTS/LFI

Pendant que les balles fusent, les élus en charge se terrent dans le silence. Pas un mot du Maire malgré les tirs lundi à côté des enfants, hier sous les fenêtres des habitants de Hoche. L'adjointe en charge de la "tranquillité publique", Maud Tavel (Verts/LFI), a disparu des radars depuis plusieurs mois. Les rares interventions d’Éric Piolle (quand la bronca médiatique est telle qu'il ne peut pas décemment se taire) consistent à renvoyer toute la responsabilité sur l'État, alors que la municipalité a une grande part à prendre en matière de sécurité. 

Les propos de Piolle parus dans la presse le matin même de l'attaque d'un bar à la grenade au Village Olympique..

"L'APAISEMENT" DE LA VILLE PASSE D'ABORD PAR LA SÉCURITÉ

Cela, d'autres Maires et Présidents de Métropoles Verts l'ont compris (Pierre Hurmic à Bordeaux qui arme sa police municipale, Bruno Bernard qui développe la vidéoprotection à Lyon..). Eric Piolle, qui se rêve désormais porte-parole du parti écolo, semble être l'élu seul de sa famille politique qui est le plus coincé dans un carcan idéologique. En 2014, il avait été élu sur l'engagement "d'apaiser" la ville : mais s'il n'est pas capable de s'attaquer d'abord au sujet de l'insécurité en prenant sa part en complément de l'Etat et de la police nationale, la belle promesse ne peut que rester lettre morte.

EN 2026, RENVERSER LA TABLE OU SOMBRER

Cet aveuglement des Verts/LFI coûte cher aux Grenoblois. Il nous aura fait perdre 12 ans. Si les mêmes étaient reconduits pour 6 ans l'année prochaine, la situation de la ville déjà sous la botte des mafias ne ferait qu'empirer, car quels que soient les candidats à la succession du clan Piolle (Laurence Ruffin, Alan Confesson, Margot Belair, Lucille Lheureux..), tous sont tenus par le même joug idéologique.

Les Grenoblois peuvent reprendre leur destin en main en rompant avec la politique du laisser-faire, loin des dogmes et des postures. Alain Carignon et son équipe ont bâti un plan complet pour lutter contre la délinquance. Les élections municipales de 2026 seront donc le tournant qui leur offrira la possibilité d’en finir avec le désastre sécuritaire... ou de s'enfoncer.

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