AVENUE JEANNE D’ARC : LE CHANTIER IMPOSÉ DÉMARRE POUR CE PROJET EXPLOSIF
Les travaux de l’avenue Jeanne d’Arc ont débuté dans un climat explosif, comme toujours avec ce dossier symbole du fonctionnement Piolliste. Avancés sans explication, ils s’accompagnent de suppressions massives de stationnement et du mépris habituel pour les commerçants et riverains.
LE CHANTIER LANCÉ EN CATIMINI
Les habitants et commerçants de l’avenue Jeanne d’Arc ont eu la mauvaise surprise de voir les travaux débuter une semaine plus tôt que prévu (la semaine dernière), sans aucune explication. Un coup de force supplémentaire de la mairie de Grenoble et de la Métropole, qui renforce encore la défiance dans ce dossier. "On s’est fait avoir par les collectivités locales. Il n’y a pas eu de transparence", dénonce Jean-Noël Pusel, président de l’Union de quartier Abbaye interrogé par Place Gre'net.
DES PLACES SAUVÉES GRÂCE AU RAPPORT DE FORCE DES HABITANTS...
Maigre consolation : au départ, pour la 1ère tranche de travaux, seules 26 places de stationnement devaient être conservées. Après des négociations acharnées avec la métropole (la ville n'était pas autour de la table), ce nombre serait monté à 53. Il aura fallu des mois et des mois de mobilisation, de nombreuses manifestations y compris devant le conseil municipal et métropolitain pour en arriver là.



Passer de 26 places à 53 est la preuve que ces contestations auraient pu être évitées si la concertation avait bien eu lieu en amont, mais les Verts/LFI ne connaissent que la politique du bulldozer. Le fait que ce soit possible d'en sauver du simple au double confirme bien la vision dogmatique du projet, avec une suppression de stationnement motivée uniquement par une idéologie anti-voitures et aucunement par des impératifs techniques.
... MAIS UNE SUPPRESSION MASSIVE APRÈS LES MUNICIPALES ?
Par ailleurs, la métropole n'a lâché du lest que pour cette première tranche de travaux qui se poursuit sur un an... soit juste avant les élections municipales. On voit clairement la tentative d'acheter la paix sociale. Mais il restera une grosse phase de travaux après ces élections pour la partie sud de l'avenue, et au cours de laquelle il serait toujours prévu de supprimer de l'ordre de 80 places de stationnement sur la centaine que compte ce secteur. La douloureuse arriverait donc après les élections si les mêmes élus Verts/LFI et consorts sont reconduits : plus rien ne les empêchera de mener leur projet à terme.
LES COMMERCES PRIS AU PIÈGE
À court terme, en plus de la disparition des places de stationnement à venir, les commerçants vont devoir faire face à une perte sèche de chiffre d’affaires due aux travaux. Aucune exonération fiscale, aucune compensation n’est prévue pour ceux qui subiront les nuisances du chantier pendant un an. "On se retrouve avec une avenue à quasiment 0 % de stationnement, un parking avec 0 % de stationnement, tout ça pendant un an. Je pense que beaucoup de commerçants ne s’en relèveront pas !", alerte Fabrice Debarge, leur porte-parole (Place Gre'net).

LA CIRCULATION INFERNALE...
Pendant toute la durée des travaux, l’avenue Jeanne d’Arc sera mise en sens unique (nord-sud) entre le boulevard Clémenceau et la rue Claude Genin. Un fonctionnement qui va transformer la circulation en casse-tête pour les riverains et les clients des commerces. Bloqués derrière les bus, contraints à des détours, les automobilistes risquent déjà de commencer à bouder l'avenue alors qu'ils représentent 40 à 80% du chiffre des commerçants qui y sont installés.
...LE STATIONNEMENT SAUTE PARTOUT...
Comme si ça ne suffisait pas : le stationnement dans la rue sera neutralisé pendant le chantier (tout le côté ouest et une partie du côté est). Et ce n'est pas tout : le parking Clémenceau, qui devait être épargné, a finalement vu 19 places supprimées par arrêté municipal. "J’ai demandé à Gilles Namur s’ils allaient toucher au parking Clemenceau. Il m’a dit qu’ils n’y toucheraient pas. Quatre jours après, il signe un arrêté" témoigne Fabrice Debarge auprès de Place Gre'net.

... ET LES TRANSPORTS EN COMMUN DÉVIÉS
Ce ne sera pas plus la joie au niveau des transports en commun. La ligne de bus 16 qui empruntait l'avenue va être déviée pendant un an et ne la desservira plus le temps du chantier. Un coup dur supplémentaire pour les commerçants, alors que de nombreux clients en avaient l'usage pour venir chez eux. L'avenue Jeanne d'Arc risque de se transformer en une sorte de no man's land, un secteur coupé du reste de Grenoble et sinistré.
LE DIALOGUE AURAIT PERMIS D'ÉVITER LES PROBLÈMES
Tout cela aurait pu être évité si le déroulé, les modalités des travaux avaient pu être élaborées en concertation avec les acteurs du quartier. Mais malgré leurs demandes répétées, aucun représentant des commerçants ou des riverains n’a été autorisé à assister aux réunions de chantier. On est dans la droite lignée de la politique d'opacité et de passage au forceps qui prédomine depuis le début dans ce dossier, alors qu'un dialogue dès l'origine aurait permis de déminer les tensions et d'éviter les problèmes.
"ON FAIT PARTIE DES GUEUX"
De bout en bout, le comportement des élus de la municipalité aura été exécrable, et le mot est faible. Les commerçants et habitants n'auront récolté que mépris d'Eric Piolle, de son adjoint Gilles Namur et de leurs collègues de la majorité alors qu'ils alertent depuis des mois sur toutes les conséquences, proposent des solutions alternatives, demandent des ajustements…. À propos du Maire, une habitante du quartier s'insurge : "il nous a dit qu’on était des trumpistes. La Ville dit assez qu’on est un quartier populaire, et elle nous le fait assez sentir qu’on fait partie des gueux".

LES MUNICIPALES SERONT LE JUGE DE PAIX
Face à cette intransigeance municipale d'une violence inouïe, les opposants au projet n'en démordent pas. Ils envisagent désormais un recours juridique. Quoi qu'il en soit, pour ce dossier particulièrement symbolique du fonctionnement autocratique des Piollistes, les élections municipales seront le juge de paix pour la suite. Soit les mêmes (Laurence Ruffin, Margot Belair, Lucille Lheureux, Alan Confesson...) sont réélus à la suite de Piolle et le projet se poursuivra au forceps avec une suppression massive de stationnement partie sud de l'avenue.
Soit l'opposition menée par Alain Carignon aux avant gardes de la bataille en conseil municipal et métropolitain l'emporte et pourra revoir le projet en menant une véritable concertation. Les habitants de l'Abbaye-Jouhaux auront leur avenir en main avec leur bulletin de vote.
Est- il normal que tout ce qu’ entreprend cette municipalité se fait contre l’ avis des Grenoblois concernés?
Et ils se disent humanistes ces élus ?🥳🪈🎪
Ils utilisent leur » 49.3″ tous les jours!
Ici, c’ est Grenoble, une ville à la dérive…..avec des élus qui doivent bien se marrer devant les » gueux » « qui ne peuvent pas comprendre »!….
Rira bien qui rira le dernier.
Nous comptons sur l’opposition pour basculer l’équipe Piollienne aux prochaines élections municipales, quitte à faire des concessions avec d’autres listes hors LFI/VERT !!
la question n’est pas » les concessions » car les données du problème sont connues: le groupe d’opposition qui a été placé en tête aux élections municipales de 2020 et qui benéficie de la présence à sa tête d’Alain Carignon qui a l’age de faire face à la difficulté de la situation et de mettre en oeuvre, avec une équipe, les mesures courageuses propose à tous les groupes de d’associer en restant eux mêmes, fidèles à leur histoire et à leur identité pour sauver Grenoble. Ou ils choisissent leur égo ou l’intérêt de Grenoble
A quand un haut mur pour enclaver définitivement Grenoble ?
Les imitateurs de Poutine, Kim Jong Un, et Trump, à savoir ici Piolle et Namur fabriquent une VILLE DORTOIR, et font dégager les commerces en périphérie. Dans quel intérêt ???
Alors que la réduction de la circulation demande de favoriser le commerces de proximité, le Melon d’Or préfère les sacrifier, se moquant pas mal des habitants qui ont du mal à marcher, ou les obligeant à prendre un véhicule pour aller faire les courses en périphérie. Cela ne profite qu’à nos banlieues mais pas à la planète ni à Grenoble !
Grenoble tuée sur l’autel du gauchiste radical Piolle à l’ego boursoufflé.
Ancienne ville dynamique (ganterie, Houille Blanche, Jeux Olympiques, CENG créé par un prix Nobel, STMicro, Synchrotron…) Piolle en fait un CIMETIERE.
L’humanisme a été noyé dans l’Isère : adieu Cordée, Plateau, club de Judo, emplois, démocratie…
Les tombent fleurissent : des piscines, des bibliothèques, de très nombreuses boutiques, les musées d’art contemporain et de peinture, bientôt le Palais des Sports, sans compter tous les multiples cadavres victimes des délinquants.
Le tout dans un sinistre décor de béton, de graffitis, de déchets, d’embouteillages et de récurrentes alertes à la pollution.
Nos minables et aigris gauchistes, encore adeptes de la vie communautaire au Larzac, qu’ont-ils à gagner à vivre dans un cimetière ?
Il est plus aisé de faire des pistes cyclables avenue Jeanne d’Arc plutôt que d’évacuer les déchets de l’abbaye (poubelles, débris, voitures brûlées etc..), dératiser le quartier et éradiquer le point de deal.
Dictateur Piolle, continuez vos changements, continuez de dépenser les impôts faramineux de ceux qui souhaitent rester dans cette « belle ville », continuez tant que vous le pouvez.
A In Memoriam: c’est bien la question qu’il faut se poser: qu’ont-ils à gagner? Car ils y trouvent forcément un intérêt…
Piolle veut peupler la ville de petites gens faciles à manipuler. Il veut plaire aux incultes : taper sur les « bourges », satisfaire les sans-voiture, et se donner un air écolo. Son intérêt est donc de faire partir les gens réalistes et réfléchis.
Sauf que tout Grenoble est perdant par cette politique étriquée et clivante, comme le démontre GLC.
Pour moi, il faudrait faire la technique des potes à Piolle et donc faire des ZAD – Zones A Défendre – pour lutter, se défendre contre la dictature au pouvoir !😂😂😂
Piolle n’a que 2 plans : HLMiser la ville et chasser les automobilistes.
Comme vision urbaine, c’est très limité, non ?
Et terriblement clivant.
Et un de plus !
Grenoble enrichit sa collection de quartiers en quasi autarcie, où les derniers commerçants guettent au loin l’apparition de clients égarés.
Certains pensent que la transformation opiniâtre de Grenoble en « vélodrome outdoor géant » va rétablir la « Loi des échanges », à base de « mobilités douces », entre ses îlots distincts.
Mouais…
Encore faut-il avoir de bonnes raisons pour poser les pieds (les pneus plutôt…) à Teisseire, Mistral ou l’Abbaye.
L’hypothèse que Grenoble devienne une enfilade de quartiers verrouillés de l’intérieur, « auto-insuffisants » pour la plupart, semble hélas plus crédible…
Et qu’est-ce que VOUS allez faire des 27 places de stationnement « gagnées » ?
Plutôt que d’allouer toujours plus d’espace public au stockage volumineux d’objets privés (de gros carrosses inertes 95% du temps), il n’était pas plus intéressant de donner plus de place aux piétons riverains et/ou clients du quartier ?
Ou de donner plus de place à la verdure pour rendre mieux supportables les canicules à venir ? Ou de poser davantage d’arceaux pour stationner son vélo (pour les riverains, pour ma petite fille qui me rend visite, pour les clients de l’auto-école ou du coiffeur, etc) ? Ou d’agrandir et augmenter le nombre des places de livraison, pour que les livreurs et les déménageurs arrêtent de galérer (et bloquent la circulation) pour trouver des places dispos en tournant en rond dans le quartier ?
Bref, se battre à ce point pour 27 places de bagnoles inutiles, vous êtes vraiment restés coincés dans le XXe siècle, et ça nous engage, ça vous engage, pour quelques décennies de mésusage de l’espace public cette histoire.
A Leo: Vous êtes-vous battu pour les clients du quartier, pour la verdure? Ne seriez vous pas resté, non pas au XXe siècle, mais dans votre lit? Au cas où vous vous seriez battu, avez-vous été entendu? Où est la verdure , où sont les arceaux?
Plus de verdure … ? en coupant des arbres remarquables et au moins cinquantenaires qui offrent une ombre salvatrice lors des étés caniculaires ….. votre conception de la verdure me laisse perplexe