GRENOBLE, RISEE DE LA FRANCE ? À QUI LA FAUTE ?

Posted On 27 février 2025

Les élus Verts/LFI de la majorité grenobloise sont en train de tuer l'image de Grenoble. Eux qui s'opposent aux nouvelles technologies et aux industries de la tech sont en train de réussir quelque chose! Ils effacent la réputation mondiale de la métropole grenobloise dans ces secteurs en créant la nouvelle marque d'un territoire miné par la délinquance et l'insécurité, que fuit la population, vidant la ville. 

Le dernier reportage du 20 h de TF1 (22/2/25), s'ajoutant à longue liste des images et des écrits des médias sur la ville, était accablant. La capitale de l'insécurité, la seule de sa catégorie à perdre des habitants. Gilles Bouleau ouvre en annonçant que "de nombreux habitants se sentent abandonnés" et dans le reportage Hakima Necib témoigne de "la violence inouie" qui règne. 

TF1 EXPLIQUE LES DIFFICULTÉS À TROUVER UN LOCATAIRE

L'envoyé spécial de TF1 explique que les appartements sont de plus en plus difficiles à louer dans nombre de quartiers. Et encore il n'a pas eu le loisir de s'intéresser à la chute de la valeur des biens. On sait que la très intelligente municipalité a engagé le blocage des loyers, la création d'un permis de louer et autres babioles pour répondre à la problématique ! Toujours ce sens de la réalité qui la caractérise. 

LE TIKTOKEUR GUIZMATHS FAIT UN CARTON  

Après le meurtre de Lilian Dejean, la grenade au village olympique, la voiture pour détruire la bibliothèque de Mistral - pour n'évoquer que les évènements récents -, Grenoble fait la Une. Et pas en bien. Ces drames ne font que cacher l'insécurité quotidienne, insupportable. Dans sa seule rue du quartier Championnet, en 48 heures, le célèbre Tiktokeur Guizmath, a relevé une dégradation de voiture, vitre cassée pour dérober ce qui était à l'intérieur et arrêté 3 voyous qui avaient cassé la porte de l'immeuble pour venir y cambrioler. Ses vidéos font un carton.Le niveau de délinquance est phénoménal. 

LES VISITEURS SONT STUPÉFAITS PAR LA DÉGRADATION DE LA VILLE

Grenoble est victime d'un choix de peuplement irresponsable, de l'absence de toute politique sérieuse de prévention de la délinquance et, évidemment, du refus de toute mesure pour lutter contre elle. Le résultat est explosif au propre comme au figuré.

S'ajoute le retour récurent, répétitif des visiteurs qui découvrent ou redécouvrent la ville. La quasi unanimité est stupéfaite par la dégradation de l'espace public, cet univers de tags et de slogans gauchistes qui inondent les murs créant une atmosphère de zone, l'idée d'un no man's land à l'abandon.

LES ÉTUDIANTS AGRESSÉS DEVIENNENT LES FOSSOYEURS DE L'IMAGE DE GRENOBLE

Ce retour récurent se traduit sur les réseaux, dans les propos, les échanges. Les étudiants agressés qui quittent Grenoble font un mal terrible à l'image de la ville. Durable aussi compte tenu de leur âge. Il fut un temps où les étudiants Français et étrangers étaient les premiers ambassadeurs de la ville. Dans leur vie professionnelle, ils en étaient les propagandistes. Aujourd'hui ils en sont les fossoyeurs. 

BON VIVRE : GRENOBLE 19ÈME SUR 24 GRANDES VILLES

Tous les Grenoblois qui voyagent ont droit à ce regard apitoyé quand ils annoncent leur ville de résidence. En 11 ans les élus Rouge/Verts auront transformé ce joyau dans un écrin de montagnes, en ville du Tiers Monde dans nombre de quartiers. Tous les classements sérieux sont éloquents : Grenoble est au fond du gouffre, 19ème sur 24 du classement des grandes villes où il fait bon vivre. La chute est vertigineuse : nous étions 12ème en 2022, 9ème en 2023, 11ème en 2024. Nous perdons donc 8 places par rapport à l'an dernier. 

BON VIVRE DANS LA MÉTROPOLE : LE PREMIER, BRESSON EST 304ÈME !

La métropole elle-même est désormais gangrénée par cette politique grenobloise qui s'est imposée au territoire. Dans notre secteur la première petite commune des villes et villages où il fait bon vivre est Bresson, classée 304ème. Elle n'est pas gérée par la gauche, mais par Audrey Guyomard. 

Eric Piolle est devenu le porte parole fou de cette tourbe grenobloise. Depuis le burkini jusqu'au"je m'en fous qu'on me critique sur l'insécurité" en passant par les dealers "copains d'en bas" avec lesquels établir un "vivre ensemble", il est devenu la risée des réseaux et la cible des commentateurs. 

R. MAILHOT : "DES GRENADES ÉGAYENT LES SOIREES DES BARS ASSOCIATIFS"

Cette semaine dans "Le Point" Régis Mailhot se moquait : "qu'il est rassurant de constater que tout va bien à Grenoble. Certes, quelques balles perdues traversent de temps à autre l'air pur de la belle endormie de l'Isère, et les grenades égayent les soirées locales des bars associatifs, mais rien qui ne trouble vraiment le calme olympien de la ville aux trois massifs. D'ailleurs, pourquoi s'inquiéter ? « Des fusillades, il y en a partout » relativise Eric Piolle,  le rasta blanc de l'urbanité pacifiée. Face aux critiques, le maire écolo adopte une attitude trumpienne : « L'insécurité ? Je m'en fous », a-t-il résumé."

"LA VRAIE URGENCE N'EST PAS D'ARMER LA POLICE, MAIS S'ATTAQUER AUX MAILLOTS DE BAINS"

Et le chroniqueur de poursuivre : "Après tout, si les habitants ne peuvent plus circuler sereinement dans leur quartier, ils n'ont qu'à adopter les « mobilités douces ». La vraie urgence n'est pas d'armer la police municipale ou d'installer des caméras, mais bien de s'attaquer aux véritables fléaux locaux : les barbecues et les maillots de bain « stigmatisants » (...)".

"PRÉSERVER LES NIDS DE POULE NON-BINAIRES"

Pour conclure : "Et si demain la ville devenait une zone de guerre, le maire trouverait sans doute le moyen de rappeler que l'essentiel reste la préservation des nids-de-poule non-binaires. Grenoble brûle ? Peu importe, tant que ça se fait dans le respect des normes environnementales inclusives." On croirait reconnaitre le blablabla couteux d'Antoine Back.

LA MAJORITÉ GRENOBLOISE NE L'ARRÊTE PAS : ELLE EST CO-RESPONSABLE

Car si Piolle est bien l'étendard de cette descente aux enfers de Grenoble, la majorité Grenobloise est bien co-responsable. Les élus grenoblois n'arrêtent absolument pas Eric Piolle qui poursuit dans ses pitreries et sa politicaillerie nationale, tout à son "destin présidentiel" (!).  

PIOLLE DÉNONCE UNE "DÉRIVE OLIGARCHIQUE" DE M. TONDELIER !

Le Grand Timonier vient d'être sorti avec pertes et fracas du courant majoritaire des Verts car il voulait hériter de la fonction de porte parole pour faire sa campagne présidentielle à la télé.  Marine Tondelier a stoppé l'opération. Selon Playbook, la lettre politique bien informée, Eric Piolle dénonce dans un mail "la dérive oligarchique" (!) de la secrétaire Nationale des Verts. Son éviction devient même "une purge digne de LFI".

IL RECHERCHE 329 PARRAINAGES DANS LES 23 JOURS

Au lieu de s'occuper de Grenoble, Eric Piolle recherche donc dans son parti 329 parrainages dans les 23 jours qui viennent pour maintenir sa candidature de porte parole des Verts au congrès d'Avril. Il se sera servi de Grenoble comme d'un paillasson : à peine réélu en 2020 il est parti un an en campagne interne pour la présidentielle, parcourant la France avec le succès que l'on sait, proclamant "quand je serai Président", affirmant "être le centre de gravité" de son camp,(mais oui), puis il y a eu ces fameux "stages" à l'extérieur (rémunérés par la ville) afin d'écrire un livre sur la vraie vie des vrais gens partagée par lui avec humilité dans le cadre de ... sa prochaine campagne. 

Melon d'Or est aujourd'hui rejeté de la majorité des Verts et se bat pour exister après être sorti de Grenoble. Que ce soit pathétique est évident. Mais qu'il soit obnubilé par Lui-même alors que Grenoble est en feux devrait réveiller la conscience de quelques élus. Surtout depuis que Marine Tondelier lui coupe la tête. 

L'HOMME DES EXCLUSIONS ET DES DIKTATS VEUT "CONTRIBUER AU COLLECTIF" !

Alors qu'il a répété partout jusque-là qu'il demeurait mobilisé pour la présidentielle, voila que pour obtenir les 329 parrainages, il fait patte douce : il veut “contribuer à un collectif” qui “fasse émerger une femme”. Qui peut le croire, lui, l'homme des décisions solitaires et des exclusions de tous ceux qui expriment une nuance avec Lui, comme les 7 élus vidés l'ont vécu ? 

IL NE DISPOSE PLUS D'OXYGÈNE POLITIQUE

Se verrait-il "seulement" Premier Ministre ? On rigole. L'ancien Maire de Grenoble qu'il sera, ne pouvant plus briguer la métropole tant le rejet est fort, pénalisé par sa gestion désastreuse, par une condamnation pour favoritisme et un procès à venir dans l'affaire Elisa Martin qui pourrait l'achever avec une inéligibilité, en réalité, ne dispose plus d'oxygène. 

IL ENTRAINE SA MAJORITÉ DANS SA CHUTE ET MARQUE L. RUFFIN AU FER ROUGE

Il entraine sa majorité dans sa chute, marque au fer rouge Laurence Ruffin qu'il a seul choisi pour lui succéder. Mais surtout, surtout, il aura dégradé l'image de Grenoble de façon inqualifiable, avec toutes les conséquences sur l'attractivité de la ville, la valeur des biens, l'activité et l'emploi. Eric Piolle aura peut être été dans l'histoire des Maires, celui qui aura le plus ruiné les grenoblois. 

LE BIG BANG PROPOSE PAR LE GROUPE D'OPPOSITION EST À LA HAUTEUR

Avec ce bilan on comprend l'ampleur de la tâche pour redresser vite Grenoble. On mesure mieux combien le big bang proposé par le premier groupe d'opposition est à la hauteur de la crise de la ville. Les joueurs de 3ème division, has been, qui pointent leur nez, leurs rancoeurs et leurs jérémiades - Gemmani, De Longevialle, Giraud - sont emportés par le tsunami organisationnel dont la ville a besoin. 

LE CHANGEMENT : NI COSMÉTIQUE NI AVEC DES SECONDS COUTEAUX

En cela, les outrances d'Eric Piolle, sa fuite en avant personnelle, auront eu au moins une vertu pédagogique pour de nombreux Grenoblois : ils ont intégré que le changement ne pouvait être ni cosmétique, ni conduit par des seconds couteaux.