BUDGETS PARTICIPATIFS : LA QUESTION DE LA SINCÉRITÉ ET DE L’OPPORTUNITÉ
"Un vote démocratique, sans fraude et sincère ? La question se pose avec des bulletins collectés en vrac et glissés dans une urne fermée...". Michel Voilin, le Président de l'Union de Quartier Championnet, visiblement présent relève ainsi le déroulement de la 9ème édition des budgets dits "participatifs". Un peu plus d'un millier de grenoblois auraient participé dont 150 enfants.
En effet afin de tenter désespérément d'élargir l'assise, la municipalité avait autorisé la participation des enfants, espérant entrainer un accroissement de participants et d'intéresser les parents. 1,8 millions d'euros sont consacrés à l'opération dans une ville financièrement exsangue.

PAS DE BUDGETS ALTERNATIFS
Cette com' a aussi pour objet de faire oublier l'engagement de produire des budgets municipaux annuels alternatifs avant le vote de chacun d'eux à l'occasion de réunions publiques contradictoires. Jamais tenu. Il est plus facile d'attribuer 1,8 millions d'euros à une grosse poignée de grenoblois qui sont ainsi leurrés à la fois sur la situation financière de la ville et les priorités abandonnées.
MAISON DE LA NATURE FERMÉE : UN NOUVEAU TIERS LIEU
Il y a des pages de journaux pour savoir si on va - ou non - végétaliser ici ou là, créer des bornes anti moustiques écologiques (évidemment) ou occuper différemment l'ex Maison de la Nature et de l'Environnement : un nouveau "tiers lieu". Personne ne se demandant pourquoi donc, faute de crédits, cette Maison de la Nature, créée par un certain Alain Carignon a fermé.
ON VA DÉBATTRE DES "BOITES À LIVRES"
On retrouve d'ailleurs René de Céglié, ex élu de la majorité municipale de Piolle comme porteur du projet. Il ne risque pas de s'étonner de la fermeture de celle-ci. Que se dirait-il si une municipalité de droite avait accompli un tel forfait ? Y aurait-il un "budget participatif" pour en faire un "tiers lieu" ?
On va donc débattre des "boites à livres", des tables de ping pong, des tables de jeux d'échecs à installer ici ou là. Tient-on compte de l'expérience ? Du fonctionnement et de l'entretien ? De l'environnement dans lequel ces équipements seraient installés ? Bien sûr que non.

PENDANT CE TEMPS LE JUDO EST CHASSÉ DE TEISSEIRE
On est frappé également par l'absence de lien avec la réalité de la ville. Par exemple l'utilisation de l'ancien Commissariat de St Bruno qui appartient à la ville. Pourquoi attendre des suggestions pour l'utiliser depuis 10 ans qu'il est vide ? Ensuite pourquoi pas un dojo inclusif à l'intérieur. Mais comment concilier cette idée avec le fait que le GUC Judo se trouve exclu du gymnase Cocat par les dealers et 100 enfants privés de leur pratique après l'agression d'un parent et le saccage des voitures des pratiquants.
Il n'y a pas urgence ?
LE DERNIER GANTIER DE GRENOBLE DISPARAIT
Idem pour "Grenoble capitale du gant" aussi sympathique. On en parle au moment où rien n'est fait contre la disparition du dernier gantier de Grenoble du fait, notamment, "du manque de fréquentation et de la réputation de Grenoble". On trouve aussi "une fresque en hommage aux chibanis". Ces derniers qui peuplent le quartier Notre-Dame et l'Alma pleurent de voir leurs bancs disparaitre avec le réaménagement du secteur. Ils s'y retrouvaient tous tous les jours dans un moment de convivialité chaleureuse. La fresque sera-t-elle dessinée sur un mur proche ?

LE PARC BOUCHAYER : UNE FRICHE URBAINE DEPUIS PRÈS DE 3 ANS
La volonté municipale de créer des rideaux de fumée pour cacher son inaction aboutit à un recul considérable de la citoyenneté. Car parmi les participants, des grenoblois sincères veulent faire oeuvre utile. Mais on ne leur fournit pas les éléments de la décision qui leur permettraient d'arbitrer en connaissance de cause.
Par exemple encore les actions de végétalisation relèvent de l'action naturelle de la ville. Ainsi de toutes les propositions sur les parcs, comme un jardin "bioclimatique". Mais les participants savent-ils que, depuis près de 3 ans, le modeste parc Bouchayer aux Eaux Claires est encombré d'une friche urbaine, le local bouliste qui a brûlé et crée un climat de désolation pour tous les habitants du quartier qui le fréquentent. Si les 1000 Grenoblois des budgets participatifs le savaient, ne demanderaient ils pas que ce jardin soit d'abord débarrassé de sa verrue ?

500 000 € D'ETUDES POUR LA SÉCURITÉ ALIMENTAIRE
Où que l'on se tourne ça sent souvent l'arnaque. Ainsi on sait bien que les quartiers populaires, la moitié de la ville n'a jamais participé aux "budgets participatifs". Les habitants sont demandeurs d'urgences essentielles à leur vie. Auxquelles la municipalité ne répond nullement.
Pour combattre cette réalité récurrente on trouve un projet autour du "droit à l'alimentation" porté "par des femmes des quartiers populaires"... Ce fameux "droit" qui a donné lieu à une logorrhée verbale incompréhensible d'Antoine Back au Conseil Municipal et ... 500 000 € d'études. Vous avez bien lu.
N'y aurait il pas, avec un tel budget, les moyens d'aider des familles à se nourrir et mieux ?
REFUS DE DÉBATTRE DU LAC VILLENEUVE
Enfin le seul projet dont les habitants concernés veulent débattre, celui de la création d'un bassin clos à Villeneuve, la municipalité veut le déclarer irrecevable ! Car en ayant décidé, il n'est pas question que les habitants puissent se prononcer. Même si, à Villeneuve, les habitants ont un projet qui leur correspond mieux, qui est moins couteux en investissement et en fonctionnement.
REFUS DE DÉBATTRE DU SQUAT POLOTTI-DIDEROT
Quartier Berriat c'est la même chose : la demande des habitants de les débarrasser du squat Polotti qui pollue leur vie depuis des années n'est pas recevable ! En réalité rien qui ne soit pas sur l'autoroute balisée de l'idéologie municipale au détriment de toutes les autres situations que vivent les grenoblois. Le tout porté par Annabelle Bretton, adjointe (Verts/LFI) à... la démocratie participative. Evidemment.

LETTRE OUVERTE DE PLUSIEURS MEMBRES DES CONSEILS CITOYENS
À ce dispositif s'ajoute la pantalonnade des "ateliers de projets" dont le dernier, sur le stationnement a été une caricature. Guy Tuscher, Bruno de Lescure, Michel Vernerey et Michel Voilin, tous quatre membres de conseils citoyens indépendants, ont adressé une "lettre ouverte" au Maire pour dénoncer la fake que représentent ces ateliers.
Le devoir de tous les porteurs de projets est d'ouvrir les yeux sur les souffrances de nombreux grenoblois, parmi les moins favorisés du fait de l'absence de prise de décision municipale. Toutes ces idées pour améliorer le quotidien ou le superflu peuvent s'intégrer dans un plan global du progrès pour tous.
DES ÉNERGIES CITOYENNES RÉDUITES À DES INSTRUMENTS DE COM'
Ces énergies citoyennes sont un bienfaits pour la ville et il est regrettable que la municipalité en fasse seulement un instrument de com' réduit à ses marottes au détriment de la majorité des grenoblois et des finances de la ville.
Franchement caricatural.
Quasi » république bananière » ou bien soviet années 50.
Faire voter les enfants, quelle honte, quelle bassesse,
Ce serait un film, cela nous ferait mourir de rire, hélas ça n’est pas le cas…
Aucun retour sur les échecs précédent.
Toujours tes projets de l’entre-soi onaniste.
Toujours de l’argent qui n’existe plus, placé au plus mauvais endroit…qui n’en a pas besoin…
Toujours aucune concertation en amont avec les Grenoblois, et s’il y avait un simulacre de concertation, on n’écoute pas, on passe de force….
Toujours bien, bien nul.
Mais de fait, c’est de plus en plus difficile de cacher leur « misère humaine » à ces élus. Ils sont grossiers dans tous les sens du terme.
Désolante mascarade.
L’insincérité, l’hypocrisie, l’entre-soi bourgeois (mais d’extrême gauche faussement débraillé !) donnent à Grenoble une apparence trompeuse.
Derrière chaque future « boîte à livres » flambant-neuve se cache une bibliothèque réduite en cendres.
« L’envers (l’enfer ?) du décor » Grenoblois n’est pas toujours beau à voir.
« S’il n’y a plus de pain, donnons leur de la brioche »… Ravi d’apprendre tout le pognon engourdi par Back pour « étudier » comment mieux nous nourrir.
Et faire voter les morts pour réfléchir à l’aménagement des cimetières, ils y ont pensé ?