MISTRAL : COMMENT LE DOGMATISME TUE UN QUARTIER
UN SYMBOLE DE LA POLITIQUE DU LOGEMENT GRENOBLOISE
À l’image de tant d’autres quartiers, Mistral c’est avant tout un condensé de la politique d’urbanisme et de logement menée par les Verts et leurs alliés depuis 30 ans qu’ils sont aux commandes de ces sujets à la ville et à la métropole. Une politique qui consiste à investir des millions pour rénover les façades, mais derrière à entretenir la paupérisation avec toujours autant de logements sociaux, aucune politique d’accession sociale à la propriété, et comme si ça ne suffisait pas des logements attribués à des associations qui logent des primo arrivants qui n’ont pas l’accompagnement pour s’intégrer.
Une poudrière creuset de la délinquance, elle-même entretenue par un urbanisme qui facilite la vie des dealers pour mener leur trafic tandis que les accès contraints au quartier pénalisent les forces de l’ordre.

LES PIOLLISTES N’ONT RIEN À DIRE…
Jeudi soir, à l’appel d’habitants des Eaux Claires un rassemblement était organisé devant la bibliothèque incendiée après le choc de cette énième manifestation du sentiment d’impunité des délinquants à Grenoble. Les habitants du quartier Mistral étaient malheureusement peu nombreux, l’association des habitants (le COHAMIS) n’ayant pas été associée, mais les élus de la majorité, eux, étaient présents en nombre dont Éric Piolle. Sollicités par la presse ils se sont pourtant refusés à commenter les événements, que ce soit pour parler de la suite ou pour s’interroger sur les conséquences. On les comprend après le crash de l’adjointe Lucille L’heureux coincée par l’influenceur Guizmaths la veille sur le manque de vidéoprotection.

… APRÈS AVOIR SABORDÉ LE SOCIOCULTUREL …
On comprend aussi qu’ils se refusent de s’interroger sur les facteurs qui font qu’on en arrive là à Mistral. Parce qu’on aurait pu les interroger sur le Plateau, ce navire amiral du socio-culturel dans le quartier qu’ils ont sabordé en rompant le conventionnement avec l’association qui accueillait pourtant jusqu’à 500 habitants du quartier par jour. Pendant plus d’un an et demi, Mistral sera devenue une véritable cité fantôme après que les élus Verts/LFI aient cassé l’une des seules structures qui fonctionnaient bien dans le secteur. Le Plateau avait ce terrible défaut d’être trop indépendant, pas inféodé à la municipalité…
… ET POURRIT LA VIE DES ASSOCIATIONS
Les associations ont aussi fait les frais de cette politique de musèlement. L’an dernier, le judo, dernier club à occuper épisodiquement le Plateau laissé vide par le sabordage de l’association d’éducation populaire du même nom avait donné un cours dehors pour protester contre la suppression d’un créneau par la municipalité. Il leur était proposé de transférer leur cours au Lys Rouge, dans une salle attenante aux dealers… Comme si ça ne suffisait pas c’est aussi en début d’année dernière que la municipalité avait jugé opportun de supprimer le financement du poste d’éducateur du FC Mistral (25 000 euros), avant de se rétracter et d’inventer une « subvention exceptionnelle » face à la levée de boucliers.

LE COLLÈGE TIRE LA SONNETTE D’ALARME…
Les problèmes de Mistral se font jour jusque dans les établissements scolaires du quartier. Le Dauphiné d’hier évoque la mobilisation inédite qui a conduit la quasi intégralité du corps enseignant et du personnel à se mettre en grève. Un professeur témoigne : « on se mobilise pour protester contre le climat scolaire de plus en plus dégradé concrétisé par des faits de violence. Jeudi dernier, il y a eu encore une intervention de la police concernant un règlement de comptes entre élèves ». Il évoque des agressions au quotidien, une banalisation de la violence…
… APRÈS LE LYCÉE VAUCANSON
En novembre déjà le lycée Vaucanson tirait lui aussi la sonnette d’alarme avec un rassemblement du personnel excédé de passer son temps à régler des problèmes de discipline des élèves plutôt qu’à enseigner. Un professeur s’insurgeait et réclamait des renforts, interrogé par le Dauphiné Libéré : "on observe une multiplication d’incidents depuis la rentrée : drogue, intrusions, dégradations, vol, menaces…". Les écoles ne sont pas épargnées par le climat qui règne en ville.
L’INCAPACITÉ CHRONIQUE À SE REMETTRE EN CAUSE
Politique du logement et d’urbanisme irresponsable, absence de politique de sécurité, et démantèlement des associations de prévention : c’est ce cocktail détonnant qui ghettoïse aujourd’hui tant de quartiers. De ce point de vue la situation de Mistral n’est pas très différente de celle du Village Olympique, touché par l’attaque à la grenade la semaine dernière. Avec là encore cette constante : des élus de la majorité qui sont trop tenus par leur dogme pour être capables de s’interroger sur les causes et remettre en question leurs choix dictés par une idéologie qui se fracasse sur le réel.

L’OPPOSITION DEMANDE LA RÉOUVERTURE DES EAUX-CLAIRES
En ce qui concerne le devenir de la bibliothèque, après ce fiasco à plus d’1 million d’euros, c’est aussi silence radio sur le quoi faire malgré les coups de menton habituels sur le « service public ». Le groupe d’opposition mené par Alain Carignon se mobilise de son côté pour la réouverture de l’ancienne bibliothèque des Eaux Claires : « les quartiers des Eaux Claires et de Mistral ne peuvent pas à nouveau être plongés dans l’obscurité avec l’absence de services publics pendant de longs mois. D’autant que nombre d’habitants des Eaux Claires et alentours ne se rendaient plus à la bibliothèque depuis son déménagement. En conséquence, nous demandons une ouverture temporaire de l’ex bibliothèque des Eaux Claires permettant d’apporter un service minimum aux Grenoblois de ces quartiers ».
9 MILLIONS POUR L’AUTOROUTE À VÉLOS
Voilà qui serait en tout cas plus rapide et moins coûteux que de reconstruire l’équipement à l’identique sans tirer aucune conséquence de ce qu’il s’est passé. Mais on connaît la capacité des Verts/LFI à bien employer les deniers publics : à Mistral, leur grand investissement consiste en 9 millions d’euros… pour faire 1600 mètres d’autoroute à vélo. Évidemment aucun habitant ne l’a réclamé, tant les urgences sont autres dans le quartier. Mais on commence à en avoir l’habitude, les priorités idéologiques de la municipalité l’emportent systématiquement sur les besoins des habitants.

RENAUD, SON »MISTRAL GAGNANT »
»le temps est assassin et emporte avec lui
Les rires des enfants
Et les Mistral Gagnants ».
A Grenoble c’est »Mistral perdant »,
un feu attisé par un vent violent,
rend les enfants maL’Heureux,
à cause d’un système véreux.
A Henrico: Bien vu et bien dit.
Quand je parle à des nombreux grenoblois ou même à certains grenoblois verts, des pistes cyclables inutiles à 9 millions d’euros, on ne me croit pas bien sûr.
C’est tellement nul, pois chiche, irrefléchi, inutile…. Je suis même sûr que si un élu l’a signifié à piolle il a dû se faire virer.
Là c’est la mort du Petit cheval Vert, c’est clair, certains vont vite partir, d’autres vont rester: ceux qui n’ont pas de cerveau et qui ne pourront pas se recycler ailleurs….
Quand on se préoccupe d’abord de rester bien accroché à son siège d’élu d’extrême gauche, Mistral ressemble à une CITÉ RADIEUSE.
Si l’abstention y est forte, le vote se dirige massivement vers les candidats de « gauche halal ».
Quant aux mobilisations hostiles à la « politique de la Ville », elles restent timides.
Les Piollistes n’ont aucun scrupule à maintenir ce statu quo. Et lorsque cette pétaudière explose, il est toujours temps de pourfendre L’Etat, pingre, facho, parisianiste, « éloigné des réalités de terrain »… dont eux-mêmes, en première ligne, se contrefoutent !
Mistral tend dangereusement à se dupliquer ailleurs dans Grenoble (VO, Hoche…), au point de devenir une « norme » de quartier populaire ultra sensible. Très, très chatouilleux…
Soit une enclave, avec peu de témoins extérieurs, dans laquelle on se rend pour acheter son bout de shit ou applaudir le feu d’artifice, chaque 14 juillet à Villeneuve.
Je voudrais savoir comment un truand dangereux-père d’un truand archi dangereux-se retrouve gérant « de fait » d’un bar associatif et semble-t’il, président de l’association jeunesse olympique, soi-disant consacrée au sport, propriétaire (?) dudit bar.
À Torcan : moi aussi, les profils interlopes du tenancier du bar, de son criminel de fiston et de leur entourage m’intriguent.
La liaison avec le sport associatif subventionné mérite d’être au moins interrogée, et au mieux éclaircie.
A Eric Cole: oui, il y a aussi l’importante question du subventionnement. Qui a décidé de subventionner cette association? Sur quels critères? Quelles activités sportives ? Est-ce que le bar en question entre dans le cadre de l’objet de l’association? J’espère que l’enquête permettra d’apporter des réponses mais d’ores et déjà, en tant que grenoblois qui finançons, nous devons obtenir des réponses à ces questions.
Aucun vert ne pourra être recyclé.
2026 est l’année pour ne plus avoir de vert made in Grenoble.
PIOLLE et ses sbires : DEHORS .