À GAUCHE, PANIQUE À BORD POUR LES ÉLECTIONS MUNICIPALES
Il reste un an avant les élections municipales. Et du côté de l'équipe sortante, c'est déjà la panique à bord face au spectre de la division alimenté par le bilan Piolle de plus en plus unanimement décrié... y compris par son camp politique.
UN ENJEU PERSONNEL POUR ERIC PIOLLE...
Les élections municipales sont d'abord un enjeu personnel pour Eric Piolle. Le Monde consacre un article au sujet, intitulé "à Grenoble, l’enjeu du passage de relais pour les écologistes". La journaliste Raphaëlle Lavorel ne s'y trompe pas et relève que les ambitions nationales (présidentielles !) du Maire de Grenoble passent obligatoirement par un succès local au printemps 2026. Si son camp perd, c'est une fin de carrière pour lui.

... QUI A PLUS AFFAIBLI SON CAMP QUE JAMAIS
Or, après 12 ans de mandat, c'est bien ce dernier scénario qui apparait de plus en plus probable tant les Rouges/Verts sortants sont plus affaiblis que jamais. La journaliste du Monde rappelle que "les deux mandats de M. Piolle sont aussi marqués par des mesures qui divisent et des affaires judiciaires, engendrant parfois des polémiques au-delà des frontières grenobloises". C'est le moins qu'on puisse dire.
LE POIDS DES AFFAIRES...
Il y a d'abord ce climat des affaires, qui met à mal leurs engagements de transparence et leur story basée sur le fait qu'ils feraient de la politique autrement. 12 ans après, la note est salée : Piolle a lui-même été condamné pour favoritisme pour l'attribution de marchés de la fête des tuiles sans appels d'offres à une association proche ; l'élu de sa majorité Claus Habfast a aussi été condamné pour favoritisme ; des cessions de terrain ou de biens par la ville à des proches des Verts/LFI annulées par le tribunal ; l'enquête en cours sur les accusations de versement d'un sur salaire au black prélevé sur les deniers de la ville à l'ex première adjointe Elisa Martin (LFI)...
... ET LE PASSIF DU BILAN
À cette ambiance "petits arrangements entre amis", s'ajoute un bilan particulièrement clivant. Raphaëlle Lavorel relève les coupes dans les subventions culturelles, la tentative d'autoriser le burkini retoquée par le Conseil d'Etat, l'augmentation massive de la taxe foncière ou encore le refus d'Eric Piolle de mener une politique sécuritaire. On pourrait y ajouter l'absence de la co-construction pourtant promise aux grenoblois pour les grands projets et aménagements, le démantèlement des structures socioculturelles qui jouaient un rôle de prévention essentiel pour la jeunesse, une politique de mobilités monomaniaque qui a tout misé sur le vélo au détriment de tous les autres modes de transports (y compris des piétons et des transports en commun), ou encore une politique d'urbanisme densificateur qui nuit à la qualité de vie et à la résilience écologique de la ville.
PIOLLE SE RADICALISE...
Non pas changer de braquet et adoucir ses positions confrontées au réel, Piolle a fait le choix... de la radicalisation en versant dans les propos outranciers. Son dernier tweet suite à la polémique qu'il a lui même lancé en déclarant qu'il s'en "fout un peu" des critiques sur la sécurité confirme qu'il est enfermé dans un déni idéologique indécrottable : "oui, je me fous des polémiques lancées par la droite, la fachosphere et autres charognards sur les faits divers et actes criminels à Grenoble". Tous ceux qui regrettent le manque de volontarisme municipal en matière de sécurité seront heureux de découvrir qu'ils sont au choix un facho ou un charognard.

... ET DEVIENT UN REPOUSSOIR
Pas sûr que se confiner ainsi au dogmatisme le plus crasse soit la meilleure stratégie pour rassembler autour de ce qu'il reste des Piollistes. Raphaëlle Lavorel rappelle ainsi que "certains de ces épisodes ont poussé des soutiens de la première heure de M. Piolle à lui tourner le dos" (12 élus de sa majorité exclus ou démissionnaires au total !) et que la rupture avec Christophe Ferrari (PS repenti) et les socialistes métropolitains est "définitivement consommée".
L'EFFONDREMENT ÉLECTORAL DE LA GAUCHE...
Avec tout ça, cumulé à un climat national d'aspiration à l'autorité avec les thèses de gauche forcément moins en vogue, la donne électorale a changé. On le vérifie dans les urnes. Que ce soit aux européennes de juin dernier ou aux législatives partielles sur la 1ère circonscription en janvier (où LFI perd 5 points à Grenoble par rapport aux précédentes législatives), on constate un tassement de la gauche. Sur ces deux scrutins, en cumulant tous les partis qui vont du PS à LFI, ce camp atteint péniblement 50% à peine. Pas brillant pour une ville que beaucoup croient pourtant sociologiquement acquise...
... ET DES RÉSULTATS QUI "DOPENT" LA DROITE
C'est donc la panique à bord pour les sortants qui veulent conserver leurs postes. Les communistes s'agitent déjà, leur premier secrétaire en Isère Jérémie Giono relevant "les résultats serrés à Grenoble [qui] dopent une droite en quête d’un second souffle" (Place Gre'net), et appelant à l'union pour empêcher une victoire de l'opposition. Il est rejoint en ce sens par... l'inénarrable Maxence Alloto (Place Publique) : « il va falloir tourner la page, mettre son ego de côté. À chaque fois qu’on se clive, cela fait le jeu de la droite » (Le Monde). La girouette passée par à peu près tous les partis fait à nouveau la cour aux Piollistes pour une place.

LA GAUCHE DIVISÉE
Pas sûr que ces appels à l'union soient entendus. Les Verts la jouent pour l'instant solitaires en tentant d'imposer la candidature de Laurence Ruffin, avec une story copiée collée de celle de Piolle en 2014 qui ne prend pas vraiment. Elle est contestée y compris dans le parti, par l'adjointe Lucille Lheureux qui s'y voit aussi. LFI s'en remet aux accords nationaux et n'exclut pas la possibilité d'une liste autonome ; le roquet adjoint au commerce Alan Confesson se taille déjà le costume de candidat persuadé qu'il a un créneau. Du côté du PS et des sociaux-démocrates, c'est la jungle : il y a à peu près autant d'élus que de prétendants à la candidature, revigorés par le bon résultat de Raphaël Glucksmann aux européennes à Grenoble. Là encore les accords nationaux seront importants, et ça semble très mal parti pour une grande union puisque le PS national a acté sa rupture avec LFI.
DU CÔTÉ DE L'OPPOSITION, "EST-CE QU'IL FAUT S'ENTENDRE ?"
Un socle théorique de 50% qui va donc très certainement finir éclaté entre plusieurs listes de gauche, étant entendu que même au sein de ce camp certains ne veulent plus entendre parler des Verts/LFI après l'expérience Piolle et pourraient basculer en faveur de la liste la mieux placée pour battre ses successeurs.
Pendant ce temps du côté de l'opposition, de l'avis général Alain Carignon qui avait emporté 24% des suffrages en 2020 a conforté son assise avec son groupe et est crédité par les observateurs d'un socle plutôt autour de 30% à lui seul aujourd'hui. Une assise solide qui le rend incontournable et ouvre la possibilité du changement aux municipales...
... si ceux qui souhaitent ce changement parviennent à un rassemblement. Interrogée par Place Gre'net, Emilie Chalas (Renaissance) soulève le sujet : "si notre ennemi c'est LFI, est-ce qu'il faut s'entendre?". C'est en tout cas ce que demandent les Grenoblois désireux de tourner la page de ces 12 ans. Affaire à suivre.
De toutes façons il faut virer les jumeaux
Piolle et Macron c’est tellement évident
Mais qui allons nous mettre a la place ??????
Jésus n’existe pas
Moi je dit il faut ce barré
Piole président 😂😂!
On mesure le niveau de la déconnexion !
On peut être de gauche…
Et souhaiter qu’un maire assure le « service minimum » auprès des grenoblois (propreté, sécurité…).
On peut être de gauche…
Et se lasser des théoriciens rouges / verts verbeux, des moralisateurs suffisants, des futurologues déconnectés du présent, qui pensent esquisser « Grenoble – 2080 » en raturant « Grenoble – 2025 ».
On peut être de gauche…
Et considérer que celle qui sévit ici est immodeste, fanfaronne, coupée du Monde grenoblois.
On peut être de gauche…
Et refuser d’être « rayé de la carte » par un commando pseudo-humaniste, qui voit des charognards partout.
On peut être de gauche…
Et prévoir de voter Carignon en 2026.
A force de cliver (embêter et surtaxer les « bourges ») et de ne pas résoudre les problèmes de base des habitants (dégradations, violences, circulation, propreté, …), le Melon d’Or récolte ce qu’il a semé : la haine.
Tout essai de rafistolage sera vain. Qu’il parte bien loin.
Pourquoi Piolle reste-t-il toujours autiste face aux habitants?
Comme dans cet article du jour : https://actu.fr/auvergne-rhone-alpes/grenoble_38185/grenoble-moins-de-stationnement-sens-unique-ces-travaux-qui-fachent-les-riverains_62261598.html
C’est l’assurance de se faire rejeter par tous… Et le Melon d’Or persiste ainsi depuis 11 ans !
Passifs des bilans, caca nerveux face aux remises en question méritées des Grenoblois donc radicalisation, ego quasi égotique, voire schizoïde…
C’est la fin de carrière pour Piolle.
Et vu que tout le monde veut en plus, être calife à la place du calife…
Is not good pour la bande au Eric…
Quant à une carrière nationale, c’est le seul moment où le Père Vert nous fait rire de bon coeur 😀
À Jpa :
« PIOLLE ».
Avec deux ailes.
Pour voler toujours plus haut et j’espère toujours plus loin de Grenoble.
Que ce sinistre corbeau migre à Paris, bonne idée, pour se changer en colombe pour la Paix.
Que ce piaf sans envergure aille se faire plumer aux abords de l’Élysée, à 700 bornes d’ici, pour débarrasser, soulager et réjouir les Grenoblois.
Comme a dit l’autre…
» Casse toi pôv con «
Mon épouse de gauche, certes plutôt centriste, ne souhaite qu’une seule chose, c’est de voir la fin de la catastrophe de ces deux mandats LFI EELV. Elle était presque positivement étonnée au tout départ de l’élection de Piolle, probablement lassée par l’aire Destot qui ronronnait bien trop à l’époque.
Pour ma part, je n’ai jamais soutenu la gauche grenobloise.
Aujourd’hui nous sommes d’accord dans notre couple: ce sera tout sauf Piolle et ses dauphins.
Nous devons retrouver une ville sûre, propre, dynamique dans son rayonnement économique, scientifique et touristique.
Nous devons retrouver une sérénité dans les discussions à la Métro.
Donc oui Chalas Carignon et même le centre gauche doivent pouvoir travailler à cette alternative car sur les points précédents il faut apprendre à travailler ensemble et les écarts sont moindre dans ce type d’attelages, que dans des mouvements clientélismes qui intègrent en particulier LFi devenu le repoussoir de la gauche tant au niveau local que national.
La politique de ce maire , et ses sous fiffres, n’est pas vaccinée contre la peste…
À virer tout cet amalgame de vermine.
Merci à tous les représentants d’unions de quartiers.
Votre engagement est salutaire.
Merci, Merci, mille fois Merci.
Du coup tu va voté pour qui moi j’ai aucune idée