« BUDGET PARTICIPATIF » : LES PROCHES DES VERTS/LFI MONOPOLISENT LE DISPOSITIF
C'est le retour du budget participatif avec, ce samedi, une journée pour sélectionner les 30 projets qui seront soumis au vote des habitants cet été. Comme d'habitude, le dispositif souffre des mêmes travers qui en font un gadget qui ne sert qu'à amuser quelques personnes.
3% DES GRENOBLOIS PARTICIPENT...
Pour rappel, le budget participatif vise à donner aux Grenoblois l'illusion que leur voix compte et que la participation citoyenne existe en leur permettant de voter pour des petits projets futiles pendant que leur avis sur les grands aménagements et les orientations de la ville n'est jamais écouté. Preuve que les habitants ne sont pas dupes : ils sont en moyenne 3% à participer chaque année au choix des projets. Malgré une publicité abondante chaque année.

... PRINCIPALEMENT DES BOBOS PROCHES DES PIOLLISTES
Un rapport interne au service "participation et vie associative" pointe lui-même le manque de diversité de ces 3% de participants, qui sont largement issus de milieux favorisés, et habitent plutôt les quartiers du centre. Dit plus clairement : les bobos-électeurs des Verts/LFI sont à peu près les seuls à participer au budget participatif, un instrument conçu pour eux, pour entretenir le mirage d'une démocratie participative active à Grenoble pendant que des quartiers entiers doivent subir des décisions imposées sans que les habitants n'aient droit à la parole.
LE MÊME GENRE DE PROJETS PAR LE MÊME GENRE DE PERSONNES
Vue l'homogénéité du profil des participants, les idées déposées sont à peu près toujours du même acabit et cette année, les 98 projets soumis au vote de présélection samedi prochain ne font pas exception : un dossier pour "faire du marché St Bruno un marché écoresponsable" (pour faire en sorte que les commerçants trient, pendant que les dealers font ce qu'ils veulent à côté), pour faire des stations de vélo, pour créer un "village artistique interculturel inclusif"...

ALTERNATIBA, UN EX ÉLU DE PIOLLE...
Il n'est pas rare qu'une même personne dépose deux, trois, quatre voire même cinq projets différents. Augustin Gamot, le salarié de l'ALEC qui proposait l'an dernier un projet de panneaux solaires sur le cimetière, dépose cette année un projet pour le parc de l'Ile verte. Et on retrouve sans surprise des proches des Verts/LFI derrière plusieurs demandes. Ainsi René De Céglié, qui demande la création d'une "médiathèque tiers-lieu dédiée à la transition écologique" (évidemment), était conseiller municipal délégué d'Eric Piolle lors du mandat 2014-2020. Alternatiba, l'officine lobby des idées des Verts, propose un projet pour les mégots et un autre pour des frigos solidaires...
DES PROJETS QUI SE RÉPÈTENT CHAQUE ANNÉE
Il y a déjà eu des frigos solidaires installés dans le cadre de précédentes éditions du budget participatif. La plupart du temps ils restent vides... On retrouve aussi cette année deux projets différents pour demander l'installation de boites à livres, une dans le secteur 2 et une dans le secteur 3. Mais on en retrouve déjà depuis 2018, là encore suite à un projet précédent au budget participatif, et nombre d'entre elles sont dans un état catastrophique.

UNE NOUVELLE DEMANDE POUR LA VÉGÉTALISATION DU COURS...
Idem pour une demande "d'embellissement vert" du Cours Jean Jaurès. Le porteur de projet constate que "les espaces verts sur le cours Jean Jaurès, précisément entre le cours Berriat et l’avenue Alsace Lorraine sont à l’abandon. Ils favorisent grandement à la prolifération d’encombrants et de déchets". Plus de 100 000 euros ont été dépensés pour cette même végétalisation du Cours Jean Jaurès suite à un projet du budget participatif en 2017... La sympathique idée sur le papier a été un échec dans la réalisation car les Verts/LFI sont incapables d'assurer l'entretien de l'espace public, donc on recommence au budget participatif ?


QUELQUES TENTATIVES DE REMÉDIER À L'ÉTAT DE LA VILLE
Quelques Grenoblois tentent aussi de se saisir du dispositif pour pallier les manquements de la municipalité dans les politiques qu'elle devrait normalement mener d'elle-même. Certains tentent de déposer des projets pour faire respecter la propreté de la ville, pour sécuriser les trottoirs face aux deux roues qui les empruntent mettant en danger les piétons, pour "mener d'urgence un projet de restauration pour sauver la chapelle de la collégiale Saint-André", que cette municipalité a abandonné. Chaque année, ces petits immixtions du réel dans le gadget des bobos ne sont évidemment pas retenues.
LA MUNICIPALITÉ REFUSE D'AGIR POUR LE SQUAT DIDEROT...
Autre exemple avec le bidonville de la rue Polotti. Les habitants demandent au budget participatif la relocalisation des occupants. Ils déplorent : "- Des feux réguliers où sont brûlés des palettes de bois, des fils électriques, et autres matériaux, provoquant une fumée épaisse et nocive qui envahit nos appartements et rend l'air irrespirable. - Le bruit constant, des fêtes tardives, des cris et bagarres fréquents, perturbant notre tranquillité et notre sommeil. - Des conditions sanitaires dégradées avec une prolifération de rats et des déchets accumulés dans la cour du squat, compromettant la salubrité du quartier. Ces nuisances affectent gravement notre santé physique et mentale. Plusieurs habitants, dont des familles avec enfants, se disent épuisés, certains étant même contraints de vivre avec leurs fenêtres fermées en permanence, même en été. Il est devenu indispensable de trouver une solution à cette situation".

... ET SERMONNE LES HABITANTS !
Le projet ne sera pas soumis au vote des habitants car d'ores et déjà retoqué. Mais ils peuvent être rassurés : la municipalité précise être "en lien avec le propriétaire au sujet de la situation soulevée". On a vu à quel point ça a été efficace ces 10 dernières années que perdure le campement. Pire encore : parce que les habitants ont eu l'audace d'expliquer que le bidonville est occupé "par plusieurs familles, principalement issues de la communauté rom", la page du projet s'est vue affubler d'un copié collé de l'article L-225-1 du code pénal relatif aux discriminations ! Aux yeux de ces fous furieux idéologues, simplement relever que c'est un campement occupé par les roms, c'est déjà les discriminer. Bienvenue chez les Verts/LFI.
LA PLAISANTERIE VA NOUS COÛTER 1,8 MILLIONS CETTE ANNÉE
Toute cette vaste plaisanterie a évidemment un coût, payé par le contribuable grenoblois. Pas moins d'1,8 millions d'euros mobilisés pour les 30 projets qui seront retenus. Ça fait déjà cher le gadget, mais à ce montant il faut rajouter le coût de la mobilisation des agents qui s'occupent de l'organisation, celui de l'organisation des journées comme celle de samedi qui se clôturent par un buffet (et ce n'est même pas encore le vrai vote, simplement une pré sélection)...
Une belle débauche de moyens pour un gadget qui n'enlève rien au fait que la participation citoyenne est l'angle mort des années Piolle, brutales et autoritaristes. Mais à quelques mois des élections municipales, que ne feraient pas les Verts/LFI à bout de souffle pour gâter ceux qui sont proches de leurs idées ?
De l’entre-soi, entre déconnectés de la vraie vie.
Un bide total.
De l’inutile.
Rien à dire de plus.
Ah si! Encore de l’argent foutu en l’air…
Le budget est participatif ?
Disons que le budget est… parti !
De nouveaux murs à gribouiller, des fours solaires (!) et des frigidaires dans les rues, des tables à langer, des cabanes à squatter,… Ca vole bas.
Ville en transition vers… les favellas de Rio.
Mais RIEN du tout pour tirer la ville vers le haut: davantage de bacs poubelles, remettre des toilettes publiques, relancer les commerces en difficultés, entretenir le patrimoine, avoir de grands évènements sportifs, favoriser la création d’emplois, sécuriser les quartiers, … Trop compliqué pour nos élus minables.
Tout ça finira comme la boîte à livres en photo ci-dessus. Cela fait cher du déchet voulu par une minorité et payé par la majorité !
La grandeur de Grenoble est devenue un paillasson sur lequel la petite Nomenklatura piollesque s’essuie les pieds.
La ville est coupée en deux: les ingénieurs et cadres d’un côté, les médiocres (fumistes, anarchistes, délinquants, islamistes, et rouges-verts) de l’autre. Le Melon d’Or préfère ces derniers, bien qu’il ne se gêne pas à les enfumer dans cette « participation » qui n’amène rien de positif.
Mascarade fomentée par notre Bon Maire pour égayer une trentaine de ses groupies.
100% des gagnants auront tenté leur chance… de combler d’aise Piolle et les membres de son sérail.
Car pour décrocher le gros lot auprès de la « Grenobloise des Jeux » (à la con), il est impératif de cirer les pompes du jury de Notables socio-progressistes.
Bref… Mieux vaut appartenir à la Cour du Roi et cocooner à l’île Verte pour s’attirer quelques grâces… et sinon ? Bah… l’important c’est de PARTICIPER.
De la poudre aux yeux avant qu’ils prennent la poudre d’escampette
Le melon d’or avait déclaré, lors d’un interviouve à la tv ( FR 3)
l’an dernier, le Dimanche 21 Avril
que 9 foyers /10 avaient les moyens. Ce maire, répondait, au sujet de l’augmentation de la taxe
foncière. Au prétexte que la taxe d’habitation avait été supprimée.
Bravo , maire, contentez-vous
d’organiser vos participations
participatives, avec vos bobos.
C’est bientôt la quille… plus jamais, à Grenoble, un type de votre genre.