CONSEIL MUNICIPAL : LA MAJORITÉ ATTEINTE DE FOLIE VERBALE

Un sommet de ridicule a été franchi lundi alors que l'inénarrable Antoine Back (Verts/LFI) a déroulé un rapport sur "la stratégie de résilience territoriale pour renforcer la capacité de la municipalité à agir". Une logorrhée verbale surjouant le langage de spécialiste dans un jargon totalement abscons.

À l'issue de sa présentation Alain Carignon a mis au défi la majorité municipale de demander sur cette base à un grenoblois d'intervenir dans le débat, de savoir où on en est, où ça mène et ce qu'on fait. Mais tous les élus, de tous les groupes, hors de la majorité municipale, ont unanimement condamné le texte d'une délibération qui ne faisait plaisir qu'à celui qui la lit. 

UN TEXTE DE 50 PAGES SANS AUCUN EFFET CONCRET

Le grenoblois éloigné de la vie municipale peut se désintéresser totalement de ce dossier et même s'étonner qu'on le traite. Mais il est emblématique de la méthode et du fond de la politique locale. Alors que la ville et à feu et à sang, que sa dégradation est constatée par tous, les Rouge/Verts grenoblois placent en tête du Conseil Municipal et donc des préoccupations des grenoblois, un texte de 50 pages sans aucun effet concret sur la "stratégie de résilience".

"LES NOUVELLES GRAMMAIRES NÉCESSAIRES POUR REPRÉSENTER CE QUI COMPTE"

Sans aucun effort pour le rendre accessible au citoyen lambda. Au contraire dans un « jargon impénétrable soupçonné de viser à falsifier les faits » qui est la définition de la novlangue. Pour Place Gre'Net "force est de reconnaître que certaines formules sont pour le moins alambiquées, à commencer par le sous-titre : « Sécuriser l’incertitude, cultiver notre capacité à agir dans un monde de ruptures ». L’évocation d’une « forme de membrane qui permettra au territoire de se relever des crises » peut également laisser perplexe. Sans oublier, d’ailleurs citées par Pascal Clouaire, les « nouvelles grammaires nécessaires pour représenter “ce qui compte” dans un monde de finitude ».

"L'EXERCICE ANTHROPOCENTRÉ DE LA PLANIFICATION"

Toujours le monde et l'homme nouveau de la culture totalitaire sous-jacente à tous ces habillages farfelus. On comprend que ce soit Antoine Back, un apparatchik du gauchisme qui porte ça.

Le journaliste jugeant toutefois que "l’ensemble demeure relativement accessible, malgré des fulgurances autour de « l’espace-temps nécessaire pour le débat démocratique » ou de « l’exercice anthropocentré de la planification »....

Nous tenons le rapport Back à la disposition de qui veut le lire pour comprendre à quoi s'amuse la municipalité avec l'argent du contribuable.

CRÉER DES DIVERSIONS PAR RAPPORT AU RÉEL

Sur le fond il s'agit toujours de créer des diversions par rapport au réel. Le vocabulaire abscons sert cette cause car il se trouve toujours des gogos pour vouloir paraitre intelligent en faisant semblant de comprendre ce qui se passe. Il ne se passe rien.

Devant les attaques venues de tout bord, Eric Piolle a évoqué une présentation scientifique et technique pour justifier que ça ne s'adresse pas à tous. On ne comprend pas les termes de la médecine, du droit, de la science a t-il justifié, alors pourquoi aurions nous accès à cette sociologie jargonnante qui tourne en rond sur elle-même. 

PIOLLE JUSTIFIE QUE PERSONNE N'Y COMPRENNE RIEN

Sa défense prouvait bien qu'il n'y a rien à comprendre: un médecin, un juriste, une scientifique qui veut faire partager sa connaissance se met à la portée de celui qui doit l'entendre. Pour un élu c'est un devoir. Eux qui n'ont aucun contenu à faire partager demeurent dans ce charabia de Patagon sans queue ni tête. Ca les occupe et leur confère une posture de coq de poulailler dans leur basse cour.

PASCAL CLOUAIRE : "SES DENTS RAYENT LE PARQUET" (A. BACK)

Dans le ridicule ils se braquent. Antoine Back a tiré à vue sur les opposants, estimant de Pascal Clouaire que « les dents rayent le parquet ». Rejoignant l'ignominie de son chef - servilité absolue - contre Alain Carignon. À noter d'ailleurs que de Piolle à Back en passant par Namur les attaques personnelles contre le leader de l'opposition deviennent de plus en plus violentes. C'est bon signe.

L'IGNOMINIE PERMANENTE CONTRE CARIGNON POUR COMPLAIRE À LEUR MAITRE

Mais le chantre de la densification et de l'absence de stationnement-voiture, Gilles Namur, qui  hurle dans la ville sur quiconque exprime son mécontentement l'accusant d'être un agent de Carignon, oubliant la condamnation de son Maire pour ne s'occuper que de celle d'Alain Carignon, n'est pas à l'abri. La fange dans laquelle ils se complaisent pourrait déborder plus fort sur eux. 

AUCUNE ANNONCE, AUCUN CRÉDIT, AUCUN BILAN, AUCUNE DATE

La cohérence du système existe : faire diversion par rapport au réel, au bilan. Créer des débats artificiels y compris au Conseil Municipal sur des sujets où ne figurent aucune annonce, aucun crédit, aucune date, aucun bilan. 

PIOLLE PARLE À LA RUMEUR, AGITE LES PLUS BAS INSTINCTS

Ou bien à l'extérieur, version populiste de Piolle, la pire, plus Trumpiste que Trump : le soupçon lancé sur les politiques tous pourris, tous profiteurs, tous... drogués. Qui combattent ce qu'ils pratiquent. Qui ne sniffe pas dans les hautes sphères pour tenir ? En parlant à la rumeur, en agitant les plus bas instincts, Piolle est dans son élément. Il donne du grain à moudre aux jeunes camés, donne raison à tous ceux qui hésitent et tâtent des produits illicites : ceux-ci ne font qu'imiter les dirigeants, les célébrités, les people qui se droguent tous. Rien de mal. C'est comme s'ils en étaient.

IL SAIT LES RAVAGES SUR LA SANTÉ DES JEUNES

Piolle sait bien les ravages irrémédiables sur la santé, sur le cerveau des jeunes, peut être sur le développement de l'autisme. Il expose ces jeunes à un danger absolu en leur adressant ce gros clin d'œil grossier, qui écœure, sous entendu : "ils se droguent tous". Droguez vous, vous êtes comme eux.

POURQUOI REFUSE-T-IL DE TESTER SA MAJORITÉ MUNICIPALE ?

Le boomerang ne s'est pas fait attendre. Alain Carignon puis Gérald Darmanin lui ont successivement demandé pourquoi il ne commençait pas par tester sa majorité municipale. La ville est en grande hilarité connaissant les élus. Ne donnons pas de nom à l'exemple de Piolle. Seulement cet ancien jeune élu LFI,  qui se servait rue du Vieux Temple....

ACTIONNAIRE À SINGAPOUR, ENRICHISSANT LES BANQUES, ABUS D'AVION...

Piolle a répondu "non" au Dauphiné. Il ne veut pas tester ses élus. Ce qu'il propose n'est jamais pour lui-même. La lutte contre les paradis fiscaux, mais actionnaire à Singapour, la lutte contre les banques, mais fabriquant de logiciels bancaires pour sécuriser les profits, pas d'avion pour les autres mais des "déplacements" à Rio ou Tokyo pour lui.

"CETTE AUTRE OVERDOSE NE TROMPE PLUS PERSONNE"

Avec la "stratégie de résilience territoriale" les grenoblois ont eu droit à la version "intellectuelle" de la stratégie de diversion. Le fait qu'elle ait atteint les sommets dans l'amphigourique et l'opaque, a tourné au ridicule absolu pour les malheureux élus : « Cette autre overdose, il faut que vous compreniez que ça ne trompe plus personne » lancé Alain Carignon.

PIOLLE A BESOIN DE SUJETS POLÉMIQUES POUR TROUVER DE L'AIR

Avec les dirigeants qu'il faut tester pour la consommation de drogue on a entendu sa version vulgaire, gros rouge qui tâche. Eric Piolle ne peut pas faire parler de lui s'il ne trouve pas un sujet polémique qui met en action les plus bas instincts, ceux du soupçon qui demeure, puisque sa "proposition" n'a évidemment aucune raison de recevoir un début d'application.

UNE STRATÉGIE QUI SE RETOURNE CONTRE LEURS AUTEURS

Mais ces deux versants d'une même stratégie se retourne contre leurs auteurs : ils ramènent à Grenoble, à la pauvreté de leur action et de leur bilan, à la conclusion qu'ils cherchent sans cesse les moyens d'y échapper. S'ajoutant au fait que leur incontinence verbale, faussement sophistiquée ou populacière, peu importe, les décrédibilise en elle-même. Ca fait beaucoup.

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