TESTS SALIVAIRES SUR LA DROGUE DE PIOLLE : « COMMENCEZ PAR LA MAJORITÉ MUNICIPALE »

« Je propose qu'Eric Piolle commence par demander un test salivaire à sa majorité municipale et au conseil de Grenoble » a immédiatement lancé Alain Carignon sur X quand le Maire de Grenoble a fait du Trump en demandant un test salivaire sur les Députés et les Sénateurs pour détecter les traces de drogue.

Tout à sa campagne d'autorisation de la consommation des drogues, Piolle poursuit  surtout son objectif de revenir dans la course à la primaire des Verts pour la présidentielle, maintenant qu'il a du abandonner, contrit et contraint, tout espoir de devenir Président de la Métropole.

PIOLLE VEUT DOUBLER À L'EXTRÊME GAUCHE...

Il veut doubler les autres à l'extrême gauche, se concilier les consommateurs, sachant qu'un jeune sur deux en fait partie. Une chair à canon électorale à bon marché : dites leur ce qu'ils veulent entendre et ils voteront pour vous. Cette surenchère évidemment écoeurante, donne la nausée. Elle s'effectue au détriment de la santé, en particulier de ces jeunes.

OUBLIANT TOUS LES ASPECTS DE SANTÉ PUBLIQUE

Le même jour Alain Carignon avait d'ailleurs au Conseil Municipal interpellé Eric Piolle sur cette démagogie en lui faisant remarquer qu'il ignorait totalement la dimension "santé publique" du problème, un véritable fléau. Rappelant les méfaits sur le cerveau en formation des jeunes entre 20 et 25 ans, et peut être une des conséquences du développement de l'autisme sur les enfants, les recherches étant en cours. 

P. CESARI (Le Figaro) : "PIOLLE EST UN HOMME EN CHANTIER"

Le leader de l'opposition avait ironisé sur l'irresponsabilité du Maire qui demande aussi "un modus vivendi avec les dealers". Faut-il autoriser tout ce qu'on ne peut empêcher ? Les fusillades ? Les armes blanches ? La prostitution ? Condamnant "cet aveu de soumission".

Dans "le Figaro" (31/1/25) Paulin Cesari se moque aussi : "l’édile estime qu’il faut s’accommoder des dealers. Et pourquoi pas des braqueurs ? « Il faut trouver un modus vivendi avec les dealers. » Ainsi parle le maire de Grenoble. L’étrangeté d’un tel impératif s’explique sans doute par le fait que son auteur est un homme en chantier. « J’assume […] d’être éduqué, rééduqué, déconstruit et reconstruit», disait-il en 2021.

"IL FAUT ÔTER SON CHAPEAU QUAND ON CROISE LES DEALERS"

Et de continuer de ridiculiser le Grand Timonier : "qu’entendre ici par « modus vivendi » ? Le dictionnaire de l’Académie définit ainsi la chose : « Une manière de vivre ; accommodement, arrangement entre deux parties en litige. » Autrement dit, l’édile affirme qu’il faudrait dealer avec les dealers. Qu’il faudrait s’en accommoder, voire être bien aimable. Qu’ôter son chapeau quand on les croise pourrait éviter bien des tracas."

"DÉTRUIRE LE VIVRE ENSEMBLE AU NOM DU VIVRE ENSEMBLE"

Ajoutant : "Mais pourquoi s’arrêter là ? Si l’injonction d’Éric Piolle a une quelconque valeur, on voit mal pourquoi on limiterait son extension. Ne faudrait-il pas également trouver un « modus vivendi » avec les braqueurs ? Avec les violeurs ? Ne faudrait-il pas abolir toute légalité et moralité dès lors qu’elles entravent en quelque manière la sacro-sainte inclusivité ? Bref, ne faudrait-il pas abolir les fondements de la cité au nom de la cité elle-même ? Détruire le « vivre-ensemble » au nom du « vivre-ensemble », telle est la lumineuse idée d’Éric Piolle, dont la pensée déconstruite est manifestement encore ensevelie sous ses propres décombres."

LA CAMPAGNE DE PIOLLE EMBARRASSE LA MAJORITÉ MUNICIPALE

Cette campagne nationale de Piolle - de peu d'impact en réalité - embarrasse un peu plus la majorité municipale engagée dans la préparation de la succession. Laurence Ruffin, Lucille Lheureux et Margot Belair vont être encombrées de ce cadavre politique localement répulsif et nationalement marginalisé. Tous ses excès vont retomber sur elles, qui ne peuvent s'en affranchir.

À l'heure où toute la ville, dans toutes ses composantes, est en attente de sécurisation, les propos de Piolle enfoncent un peu plus ses soutiens : il y a tout à craindre d'une prolongation de leur gestion qui abandonne la ville aux mafias.

Alain Carignon a également interpellé Piolle lundi au Conseil Municipal sur le "modus vivendi" avec les dealers

COMBLER LES DÉSIRS DES BOBOS AISÉS, CONSOMMATEURS

Cette dichotomie inquiète dans les rangs de LFI, des Verts et du PCF. Le grand écart entre les aspirations populaires et la satisfaction - au détriment de la santé publique - des désirs des bobos aisés avec leurs joints de confort, ou plus si affinités, va devenir de plus en plus difficile à tenir.

MAIS REFUSER LA SUSPENSION DU CRIT'AIR 3 AUX PLUS PAUVRES

Le refus de tout assouplissement du Crit'Air 3 qui touche les catégories populaires fait déjà très très mal. 75 000 habitants de la Métropole sont concernés ! Les 30 % d'augmentation de taxe foncière ne touchent pas que les riches. L'éradication du stationnement cautionné par des militants ou des citoyens conditionnés, un système verrouillé, affecte des populations qui ne peuvent plus habiter ou travailler à Grenoble. Toutes ces mesures coercitives pour arriver à devenir la première grande ville pour les ilots de chaleur qui ne pourra donc pas atteindre la neutralité carbone en 2050 ! Bravo les gars.

PIOLLE RELANCE LA MACHINE À SOUPCONS ET RUMEURS

En répétant à Eve Moulinier (DL) qu'il proposait de « faire des tests salivaires, capillaires et d’urine à l’Assemblée et au Sénat, auprès des ministres, des élus et des personnels politiques « Eric Piolle a relancé la machine à soupçons et à rumeurs qui rapporte toujours gros. Dans cette période de personnel politique vilipendé, de complotisme, avec l'idée que les "dirigeants s'exonèrent des obligations qu'ils imposent aux autres", le piollisme trumpiste croyait surfer sur du velours.

LES PROPOS DE PIOLLE : UN BOOMERANG

Mais à trop en faire dans le permissif et la démagogie, il a été moqué aussi par de nombreux médias, et il heurte fortement la réalité grenobloise à laquelle la majorité municipale va devoir répondre de plus en plus concrètement au fur et à mesure qu'on approche de mars 2026. Les propos de Piolle sont un boomerang.

ALAN CONFESSON (LFI), UN NOUVEAU LOOK ET UNE ALTERNATIVE À RUFFIN

Lundi au Conseil Municipal, dans son nouveau look, Alan Confesson, l'Adjoint (LFI) se posait visiblement en alternative au trio des trois femmes en concurrence pour briguer la succession de Piolle. Le PCF grenoblois, supplétif faible, collé à Piolle pour être maintenu en état de respiration artificielle, ne peut jouer aucun rôle. Le PS et Place Publique sont divisés, sans leader, écartelés entre leur conviction qui est d'en finir avec cette gestion anti-sociale qui mène la ville dans le mur financier et les ambitions personnelles, les réflexes claniques, les peurs de rompre avec le confort des appartenances.

Avec au milieu, des personnages qui se faufilent au gré des opportunités, passant de la droite à la gauche, du PS à Piolle, de Piolle à la social démocratie, de celle-ci à tout ce qui se présente.

LE GROUPE MAJORITAIRE DIVISÉ SUR UN RAPPORT DE C. GARNIER (Verts/Ades)

Pour l'instant les Verts sont seuls et divisés. Lundi au Conseil Municipal, fait rare, le groupe majoritaire n'a pas voté unanimement sur un dossier scolaire porté par Christine Garnier, une vétéran du clan Avrillier. Malgré la main de fer de la secte politique Avrillier des Verts/Ades, qui interdit toute nuance de rouge. Une claque. Les trois femmes vont avoir du mal à imposer leur tête de liste aux autres formations de gauche qui peuvent exiger de se démarquer du bilan et de la personnalité encombrante de Piolle. Pour ce faire, l'idéal serait un chef de file qui n'appartiennent pas à sa formation. La désignation de Laurence Ruffin, son clone, par Piolle a peut être enterré sa candidature ?

PIOLLE CHERCHE L'OXYGÈNE QUI LUI MANQUE...

Chacun comprenant que le Maire sortant, privé de sortie locale à cause de son autoritarisme et de sa suffisance, va multiplier les opérations de com' clivantes pour tenter de se faire remarquer au plan national et trouver l'oxygène qui lui manque.

... QUI MET EN DANGER LA CAMPAGNE DE LA SUCCESSION

Cette stratégie toute personnelle met en difficultés chronique les candidats de son camp à la succession. Chaque jour ils peuvent subir une lubie de promotion nationale de Piolle qui met en danger leur campagne locale. La char de cette gauche là, brinquebalant à hue et à dia, pourrait bien sombrer dans le fossé.

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