CLASSEMENT « VILLES OÙ VIVRE EN FRANCE » : GRENOBLE AU FOND DU TROU
Encore un classement glorieux pour Grenoble. Nous décrochons de plusieurs places dans le classement des villes où vivre en France, tandis que de nombreuses autres villes et villages de la région tirent leur épingle du jeu.
18 CRITÈRES POUR 4 NOTATIONS
Ce classement est établi par une start-up, "ville de rêve", qui récolte des données et statistiques sur de très nombreuses thématiques (18 au total, qui vont de la sécurité à la culture en passant par l'économie, la qualité de vie, la nature...) et attribue ensuite quatre notes à chaque ville : une note nationale (comparée à toutes les communes de France), une note comparée aux villes de taille similaire, une note locale (comparée aux villes alentours) et une note globale moyenne des précédentes.
UNE MÉTHODE PLUS SÉRIEUSE QUE LES AUTRES CLASSEMENTS
La méthode est autrement plus sérieuse que les classements établis à base de questionnaires aux habitants en ligne, forcément bancals car basés sur le ressenti, pas fiables puisque reposant sur la mobilisation ou non des habitants de chaque ville et tributaires de tous les biais des participants. Ici, chacun des 18 critères comporte plusieurs sous-critères tous mesurés à partir de données objectives de comparaison, issues de sources scientifiques fiables.

GRENOBLE AU FOND DU CLASSEMENT DES VILLES SIMILAIRES
Le classement le plus pertinent est celui qui compare aux villes similaires (même superficie, même nombre d'habitants), confrontées aux mêmes défis. Et en la matière le constat est sans appel : Grenoble est au fond du gouffre, 19ème sur 24 du classement des grandes villes. La chute est vertigineuse : nous étions 12ème en 2022, 9ème en 2023, 11ème en 2024. Nous perdons donc 8 places par rapport à l'an dernier.
À LA TRAINE PAR RAPPORT AUX VILLES DE LA RÉGION
"Grenoble dégringole", titre le Dauphiné Libéré, qui ne manque pas de relever que d'autres communes de la région, à l'inverse, brillent au classement : Annecy est troisième du classement des villes intermédiaires, Valence gagne 76 places, et Saint-Etienne (dans la même catégorie que Grenoble) se hisse en 6ème place. Parmi les grandes villes, nous somme également derrière Lyon ou encore... Clermont-Ferrand.
0 POINTÉ POUR LA SÉCURITÉ, LA NATURE, LA SANTÉ, L'ATTRACTIVITÉ ET LA QUALITÉ DE VIE
La dégringolade grenobloise tient à 5 critères en particulier qui plombent totalement la note de la ville. La sécurité avec une note de 14/100 par rapport aux villes similaires, la nature (19/100), la santé (23/100), l'attractivité (24/100) et la qualité de vie (28/100). Aucun de ces critères n'est véritablement une surprise. Nos publications pointent au quotidien les problèmes qui entrainent de telles notes, et la responsabilité écrasante de la municipalité en place qui a pourtant les clés pour améliorer les choses.


L'ACTION MUNICIPALE NE RISQUE PAS D'AMÉLIORER LES CHOSES
Pour la sécurité, nous sommes plombés par les statistiques bien plus élevées que les autres villes pour les atteintes à l'intégrité physique, aux biens, les vols et cambriolages... N'en déplaise aux partisans de la politique de l'autruche, il y a bien une spécificité grenobloise avec une délinquance plus prégnante qu'ailleurs (et ce n'est pas en apprenant à vivre avec les dealers, comme le souhaite Piolle pour justifier son refus de toute politique sécuritaire, que l'on améliorera les choses). Idem pour la nature en ville, où nous sommes au fond du classement avec 10% d'espaces verts : pendant ce temps, ville et métropole poursuivent leur politique de bétonisation des derniers espaces de respiration...
POLLUTION, BAISSE DU NOMBRE D'HABITANTS, TAUX DE LOGEMENTS VACANTS ÉLEVÉ
Pour la santé, nous payons le prix de la mauvaise qualité de l'air (les Verts préférant s'attaquer à la voiture sans aucune efficacité plutôt qu'au chauffage au bois, 1ère source de pollution et de loin). En matière d'attractivité, le classement relève que nous sommes parmi les pires pour l'évolution du nombre d'habitants (en baisse drastique depuis 2014) et le taux de logements vacants (12,7%). La politique de densification massive et les verrous sur les propriétaires mis en place par la municipalité Piolle et la métro ne risquent pas d'améliorer les choses : ils produisent même l'effet inverse. La désertification s'accélère et la vacance ne se résorbe pas, face au manque d'attractivité de quartiers entiers.

PIOLLE VANTAIT GRENOBLE COMME 1ÈRE VILLE DU MONDE POUR LA QUALITÉ DE VIE...
Tous ces éléments impactent négativement la qualité de vie, et contribuent au déclin grenoblois. On est loin de l'opération de comm' d'une obscure entreprise de conseil qui avait érigé Grenoble en 1ère ville du monde pour... cette même qualité de vie ! Classement abondamment relayé par les élus, Eric Piolle en tête, malgré toutes les données qui le battent en brèche. Pourquoi se gêner ? Le matraquage de contrevérités pour faire oublier le fruit de leur gestion est une de leurs spécialités.

DES CRITÈRES FAVORABLES À GRENOBLE... QUI NE DOIVENT RIEN AUX VERTS/LFI
Parmi les critères qui tirent Grenoble vers le haut, il est frappant de constater que pas un n'est dû à l'action des Piollistes. Nous tirons ainsi notre épingle du jeu pour les transports, développés avant les Verts/LFI puisqu'ils n'ont eux pas construit un seul km de tram supplémentaire en 10 ans. Pour la culture, le sport et les loisirs également, grâce au nombre de musées, de clubs et d'associations, spécificité grenobloise qui date de bien avant aujourd'hui (par exemple, on doit le musée de peinture à Alain Carignon). Et pour l'économie, qui tient grâce à un écosystème local également antérieur aux Verts/LFI (eux-mêmes s'inscrivant d'ailleurs contre les fleurons industriels qui tirent notre territoire vers le haut).
"GRENOBLE BASHING" OU RÉALISME ?
Ce classement factuel, objectif, sourcé, sera-t-il accusé de "Grenoble bashing" par les partisans de l'immobilisme et de la mollesse ? Difficile de contester sa pertinence, car il est établi à partir de données solides. Il confirme deux choses que tous les Grenoblois ont bien en tête : certes, nous avons des atouts, qui méritent d'être développés, mais ils sont occultés par de grosses faiblesses qui nous plombent.
Pour ces dernières, la municipalité a des marges de manoeuvre pour améliorer les choses, mais elle se refuse à les saisir par idéologie ou incompétence des élus Verts/LFI en poste. Inutile de compter sur eux, ou sur ceux qui parlent comme eux, demain, pour renverser la table alors qu'ils n'ont rien fait pendant 10 ans. Et ce n'est pas en mettant sous la table les problèmes que nous les résoudrons.
Grenoble au fond du trou et piolle aussi 😇
De fait, si Eric le Père Vert ose dire que c’est encore de vieux fachos, des boomers de droite qui ont fait ce classement, de la Fake New;
Que tout cela est faux, n’existe pas, on pourrait penser quelque part qu’il fait du négationnisme…
Par contre:
Négation de ses mauvais résultats
Négation de la bétonisation
Négation de l’insécurité
Négation de la crasse
Négation du dogme culturel
Négation du népotisme
Négation du manque de verdure, de parc.
Négation de la ZFE inutile
Négation de la dette, SA dette.
Négation de ses dogmes pourris, as been et dictatoriaux
Négation des Grenoblois
Négation de la Ville
Négation de l’écoute
Négation de la réalité
Négation de l’avenir de nos enfants
Négation de son incapacité
Négation de son ambition égotique
Négation des chiffres
Négation de sa négativité?
Négation, négation, négation, négation….
Si il n’était pas négationniste, en tous les cas c’est clair, il est dans le négativisme, ça c’est sûr!
Ajoutez aussi…
Santé: dramatique pénurie de médecins.
Cadre de vie: embouteillages et ilôts de chaleur.
Grenoble au fond de la cuvette ! Les résultats de cette enquête ne font que mettre en lumière ce que nous vivons au quotidien depuis 10 ans : le massacre de Grenoble, à des fins politiques-dogmatiques. En 2026, il faudra donc vider cette eau sale et viciée, en se débarrassant en même temps de ces bébés rouges-verts, qui raffolent de ce bain fétide.
bien dit
Et: palmarès par région: « 12410e Grenoble (65.59 / 100 | 9755 places perdues) » . Comparer avec les impôts locaux, inversement proportionnels. Partir? Grave décision, quand on aime sa Ville même si elle est dégradée…
… et encore… Le climat politique et social n’entre pas dans les évaluations…
« Je suis une ville, dont beaucoup sont partis
Enfin pas tous encore, mais ça se rétrécit
Il reste celui-là, qui ne se voit pas ailleurs
Celui-là qui s’y voit, mais à qui ça fait peur
Et celle-là qui ne sait plus, qui est trop abrutie
Qui ne sait pas où elle est, ou qui se croit partie
(…)
Je suis une ville, de chantiers ajournés
De Fêtes Nationales, de peu de volonté
De fraises qui prolifèrent le nez bien dans le verre
De retrouvailles pénibles, car sur un pied de guerre
De visites écourtées ou dont on désespère
Je suis une ville couchée, la bouche de travers
(…)
Je suis une ville, dont beaucoup sont partis
Enfin pas tous encore, mais ça se rétrécit
Et je suis bien marquée, d’ailleurs je ne vis plus
Que sur ce capital, mes rides bien en vue
Mais mes poches sont vides et ma tête est ailleurs
Je suis une ville foutue qui ne sait plus lire l’heure
Qui a oublié l’heure
Qui ne sait plus lire l’heure »
DOMINIQUE A « Je Suis une Ville »
Album « Remué »
Il faut reconnaître que les tags, les campements sauvages, les boîtes à compost, les traînes-savates, l’insécurité, etc… n’ont rien de très sexy.
On est loin de la création d’une gare moderne, d’un beau palais des sports, d’un tramway moderne, de Minatec, etc…
Le quartier de la Capuche que je traverse régulièrement, totalement sinistré, fait penser à une ville d’un pays sous-développé. À tous points de vue.
Le changement dans 13 mois
E. Piolle, classé Qualité 1er pour sa mauvaise gestion .