ERIC VAILLANT, PROCUREUR : « Grenoble, un fief de l’ultra-gauche insurrectionnelle »

"C'est l'un de mes regrets, les enquêtes n'ont pas abouti. Ces attentats terroristes n'ont pas encore été qualifiés ainsi par le pôle national antiterroriste de Paris (...) il y a, à Grenoble, un fief de l'ultra-gauche insurrectionnelle et qu'il faut s'en occuper avec une vision nationale (...) Mais les gens qui commettent ces attentats, ce sont à mon avis plutôt des intellectuels, plutôt des malins". Eric Vaillant, Procureur de la République, livre son bilan, à la veille de son départ ce 29 janvier, aux journalistes de FranceTélévision, Jordan Guéant, Aurélie Massait et Margot Desmas.

Pour la première fois ces derniers interrogent enfin sur les incendies criminels revendiqués par l'ultra gauche "un attentat environ tous les 6 mois" selon le Procureur. Les médias locaux ne sont pas particulièrement prolixes et mobilisés sur cette violence qui a déjà fait tant de dégâts. On imagine ce qu'il en serait si ces actes émanaient de la fameuse "essstrême droite" qui est partout.

LES EXACTIONS DE L'ULTRA GAUCHE VISENT LES FONDEMENTS DE LA DÉMOCRATIE

La liste des exactions revendiquées par cette extrême gauche est impressionnante. Elles ont visé la démocratie, l'information, la connaissance, la souveraineté industrielle, la religion catholique, la sécurité républicaine. En effet la salle du Conseil Municipal, France Bleu Isère, le centre culturel scientifique et technique, le pont de Brignoud pour atteindre ST Micro, l'église St-Jacques, deux gendarmeries ont partiellement ou totalement brûlé.

L'ÉGLISE ST JACQUES N'A JAMAIS ÉTÉ RECONSTRUITE

L'église St Jacques, quartier de la Capuche, a été entièrement détruite et n'a jamais été reconstruite. Il n'a été apposé aucune plaque pour rappeler qu'ici une église a été brûlé par des fascistes rouges. On imagine ce qu'il en serait des commémorations et des manifestations régulières si de tels délits avaient été commis par la fameuse "esssstrême droite".

PIOLLE : "ON EST DE LA MÊME FAMILLE POLITIQUE"

Eric Piolle et la majorité municipale n'ont jamais condamné ces actes. Pire, « je considère qu’on est de la même famille politique. Et on ne dit pas du mal de sa famille » avait répondu Eric Piolle à L'Express (3/6/22) à propos des exactions de l'extrême gauche grenobloise.

VAILLANT : "DES PERSONNES QUI ONT FACONNÉ DES COURANTS DE PENSÉE"

Eric Vaillant ne met jamais en cause le rôle de la majorité municipale et de ses hommes liges. Pour lui "Grenoble est une ville de gauche depuis au moins la Seconde Guerre mondiale. Il y a un climat, des intellectuels anciens, des personnes qui ont façonné des courants de pensée ici. Et je pense qu'il y a l'un des plus importants milieux de l'ultra-gauche insurrectionnelle à Grenoble."

LA SECTE AVRILLIER "FACONNE LA PENSÉE DEPUIS 40 ANS"

La ville a connu tout de même deux Maires de droite dans la période, Albert Michallon (1958/65) qui a obtenu seulement (!) les JO pour Grenoble et Alain Carignon (83/95) dont le bilan exceptionnel permet encore le développement et la qualité de vie de Grenoble (Musée, ST Micro, Synchrotron, Europole, MC2..).

Mais il est vrai que des hommes et des officines "façonnent" la pensée depuis 40 ans. La secte politique de Raymond Avrillier (Verts/Ades), militant maoïste arrêté en 68, puis trotskiste, anti nucléaire forcené avec des liens à l'étranger pour démolir le programme nucléaire Français est toujours la avec ses multiples succursales. Le clavier d'Alternatiba au "Soulèvement de la Terre" en passant par extinction Rebellion, Anticor et toutes les antifas, permet de jouer une partition complète pout toutes les nuances de Rouge/Verts.

LA MAGISTRATURE GRENOBLOISE INSTRUMENTALISÉE ET INFILTRÉE

Mais la magistrature Grenobloise qui a été instrumentalisée pendant ces années par les Verts/Ades a laissé faire. Chacune de leurs plaintes concernant la droite a été instruite avec célérité pour tenter d'abattre Alain Carignon par exemple. Un procureur Adjoint, Raphaël Grandfils est demeuré plus d'une décennie à Grenoble, au coeur du parquet pour faire campagne publiquement pour la liste Piolle en 2014. Des dossiers comme Alpexpo ne sont jamais sortis. Jamais aucun élu de gauche et Verts n'a été mis en cause.

L'EXTRÊME GAUCHE "MA FAMILLE" POUR ERIC PIOLLE

S'agissant de "la famille" d'Eric Piolle, cette ultra gauche fascisante qui a multiplié les attentats, Eric Vaillant n'a pas pu ou pas voulu - pas plus que ses prédécesseurs - effectuer des descentes dans les repères municipaux ou elle est installée. Rue d'Alembert, la municipalité a accordé un bail de 40 ans  (300 € par mois pour 800 M2) à une association dont les membres sont anonymes. Qui sert de foyer permanent à toutes "les actions" mettant à sac tout un quartier avec ses tags anticapitalistes qui souillent toutes les copropriétés et font s'effondrer la valeur des biens.

DES MAISONS SUR FONDS PUBLICS POUR L'EXTRÊME GAUCHE

Pas plus que rue des Alliés, dans la villa municipale qu'un autre groupe de l'ultra gauche occupe avec la bénédiction de la majorité municipale. Avec leur impôt les grenoblois financent probablement une partie des attentats dont ils sont victimes. Jamais la responsabilité municipale n'a été mise en cause !

Il est étonnant que le véritable chef politique de cette "ultra gauche institutionnelle", telle que qualifiée par le Procureur de Grenoble, ne soit lui-même jamais inquiété.

PIOLLE : UN RÉGIME JUDICIAIRE DE FAVEUR

Au contraire. Eric Piolle et les élus de gauche bénéficient d'un régime de faveur. En 2018, la Chambre Régionale des Comptes avait signalé au Parquet des faits pouvant recevoir des qualifications pénales. Après transfert au parquet de Valence, puis une pantalonnade de procès en première instance renvoyé après les élections municipales, on a finalement eu une condamnation d'Eric Piolle en appel pour favoritisme en... septembre 2023.

TOUS LES ÉLÉMENTS ÉTAIENT SUR LA TABLE

Avec les révélations d'Enzo Lesourt, le principal collaborateur du Maire, la justice grenobloise a repris son travail de lenteur. Tous les éléments sur le pacte qu'auraient noué dans le bureau du Maire, Elisa Martin, Odile Barnola afin de faire verser sur fonds public en espèces 400 € mensuellement à celle qui était alors la Première Adjointe ont été apportés à la Police Judiciaire en juin 2023.

LE PROCUREUR VAILLANT CHOISIT LE CHEMIN LENT

Le Procureur Vaillant aurait pu choisir d'ouvrir une information judiciaire  dont le délai est limité à 6 mois au bout duquel soit on classe, soit on transmet à un juge d'instruction, soit directement au Tribunal correctionnel. Tout serait engagé en décembre 2024.

LAISSER PASSER L'ÉLECTION DE 2026 ?

Eric Vaillant a préféré "l'enquête préliminaire" sous la seule autorité du Procureur. Elle peut durer deux ans! La seule condition est d'effectuer des actes tous les 6 mois. En quittant son poste ce 29 janvier 2025 le dossier demeure donc en suspens et va dépendre de l'humeur et du tempérament de son successeur. L'idée ne serait elle pas que l'éventuelle condamnation de Piolle soit renvoyée après l'élection municipale pour lui permettre de se présenter à la Présidence de la Métropole ?

Le système judiciaire lui rendrait deux fois un très grand service politique. 

LES FOURMILIERES DE L'EXTRÊME GAUCHE JAMAIS CONTRÔLÉES

Les principaux acteurs de la gauche et de l'extrême gauche, qu'il s'agisse des élus ou de la nébuleuse idéologique en action, revendiquant de graves attentats, bénéficient au final d'une très grande chance ou d'une très grande indulgence.

On ne peut pas remettre en cause la bonne foi d'Eric Vaillant dans ses intentions de lutte contre cette ultra gauche. Mais il n'a pas mené la lutte sur tous les fronts et avec tous les moyens. Il fallait le courage d'aller frapper les fourmilières rue d'Alembert et rue des Alliés et d'affronter leur protecteur. De faire face aux cris d'orfraies que n'auraient pas manqué de pousser tous ces "antifas" autoproclamés, protégeant ce faisant leur véritable comportement fasciste qui remet en cause la démocratie, le pluralisme et les élections.

LA PRÉGNANCE DE LA VIOLENCE D'EXTRÊME GAUCHE RECONNUE

Actionner aussi efficacement la justice dans les dossiers Piolle, Ferrari, Elisa Martin, Klauss Habfast aurait permis démontrer à cette nébuleuse, qu'elle n'était pas plus épargnée dans sa "vitrine légale" des élus, que dans ses ramifications souterraines.

Au moins, Eric Vaillant part sur ce constat que nous avons étions les seuls à proclamer jusque là et que les médias locaux et la culture de gauche dominante a refusé de traiter : "il y a à Grenoble, un fief de l'ultra-gauche insurrectionnelle et qu'il faut s'en occuper avec une vision nationale. Des attentats terroristes qui n'ont pas encore été qualifiés comme tels".

LE CONSEIL MUNICIPAL A REFUSÉ DE LA RECONNAITRE

Au Conseil Municipal, le groupe d'opposition d'Alain Carignon avait déposé un vœu en les listant et demandant au Ministre de l'Intérieur de mettre une œuvre une action spécifique pour éradiquer leurs auteurs. Il avait été le seul à le voter.

Eric Vaillant demande au Pole antiterroriste de Paris de retenir cette appellation "terroriste" pour la situation de Grenoble. L'opposition municipale n'est plus seule. Si la requête était entendue, les liens entre la municipalité et tous ces groupes devront être éclaircis.

UNE JUSTICE DE DEUX VITESSES ?

Restera en parallèle ouvert ce temps judiciaire de trop accordé à Eric Piolle pour tenter de passer les prochaines échéances, alors que tant et tant d'hommes publics poursuivis par la vindicte de ses amis Verts/Ades ont été cloués au pilori par la justice.

Cette justice à deux vitesses demeurera longtemps une plaie grenobloise.

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