VOEUX : L’OPPOSITION SE MOBILISE À 13 MOIS DES MUNICIPALES
Environ 500 grenoblois se sont précipités hier dans le restaurant "La Chapelle" rue des Bains où un chapiteau avait été dressé devant afin d'accueillir le maximum de personnes, mais beaucoup ont fait demi tour devant l'affluence et d'autres, venus en voiture, n'ont pas pu trouver à se garer, ont renoncé aussi.
L'opposition municipale appelait à la mobilisation et les premiers a être applaudis ont été Nathalie Béranger et Clément Chappet qui ont permis avec leurs près de 18 % de voix au premier tour de la législative, de faire battre le candidat NFP/LFI, faisant élire Camille Gaillard-Minier : on respire mieux à Grenoble avec un Député LFI de moins" avait lancé Alain Carignon.

LA SOCIÉTÉ CIVILE DE GRENOBLE INTERVIENT
Outre les deux candidats aux législatives, Brigitte Boer, Charah Bentaleb, Chérif Boutafa, Dominique Spini entouraient le Président du groupe pour accueillir les Grenoblois. Parmi lesquels figuraient Richard Cazenave, Ancien Député, Patrick Goffi, le Président du FCG, Thierry Aldeguer, Avocat, Gilles Dumolard, ancien Président de la CCI, Olivier Curto, Jean Noël Pusel, Frédéric Michallet, Remi Baudoui, responsables associatifs, Jean-Claude Borel-Garin, Guillaume Josserand, Yvenn Le Coz...
Pierre Pavy, le célèbre restaurateur, l'un des acteurs de la liberté et de la solidarité dans la ville, a indiqué au "Dauphiné" (22/1/25) qu'il soutiendrait Alain Carignon. Il avait tenu à recevoir lui-même dans son établissement une manifestation dont s'était chargés de nombreux bénévoles autour de Jean-Luc Rizzi.
ALAIN CARIGNON N'ÉLUDE PAS SON CAS PERSONNEL
Après avoir rendu un hommage ému à Max Micoud, récemment décédé, Alain Carignon a évoqué sur tous les tons une ville en crise "financière, morale, sécuritaire, écologique et à l'égard de la solidarité".
Il a tourné autour de ces crises, dont il demande que nous fassions la pédagogie, pour proposer des solutions. Il n'a pas éludé son cas personnel. Au contraire, il est rentré dans le dur rappelant que "pour le meilleur ou pour le pire, Donald Trump 78 ans, va changer les USA, Lula a été élu Président d'un grand pays, le Brésil à 77 ans, que nous avons fait appel en France à Michel Barnier puis François Bayrou qui ne sont pas des perdreaux de l'année et que De Gaulle a transformé profondément la France entre 69 et 79 ans..."
"CANDIDAT UNIQUEMENT PAR PASSION ET PAR DEVOIR"
"Mais l'expérience ne suffit pas. Il faut aussi une folle détermination à agir et pas d'avenir personnel à préparer ou à protéger". Compte tenu de l'état de la ville, de la pénétration des mafias, des lobbys, des idéologies, du poids de la bureaucratie, "il faudra prendre des risques personnels".
"Si je suis candidat à la Mairie de Grenoble ce sera uniquement par passion et par devoir (...) si vous pensez qu'une femme ou un homme peut mieux faire pour sauver Grenoble, qu'il le dise, si vous pensez que d'autres ont plus travaillé que notre équipe, ont des propositions plus audacieuses que nous, sont mieux préparés, qu'ils nous le disent".
"JE N'AI PAS D'INTÉRÊT PERSONNEL À DÉFENDRE"
Rappelant que "ce n'est pas une question d'égo. Je n'ai aucun intérêt personnel à défendre, aucune revanche à prendre, aucune haine à l'égard de quiconque. Si les grenoblois choisissent de poursuivre dans la dégradation de la ville, ce sera leur choix. Ce sont eux qui en supporteront toutes les conséquences, la détérioration irrémédiable de la ville, pas moi personnellement, je serai libre à titre personnel de vivre d'autres passions. Ce n'est pas moi mais les grenoblois d'aujourd'hui, leurs enfants et petits enfants qui seront victimes".
"JE N'AI BESOIN DE RIEN"
"Je ne demanderais rien pour moi" a encore précisé le leader de l'opposition, allant encore plus loin : "je n'ai besoin de rien, seulement du mandat pour agir pour sauver Grenoble avec tous ceux quelle que soit leur appartenance politique, leur histoire, leur conviction sont suffisamment conscients de l'état réel de la ville pour mettre leur égo au service de cette mission".


UN VILLE APAISÉE QUI S'ADAPTE AU RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE
Il avait d'ailleurs fustigé les "coucou c'est moi, je m' verrai bien Maire", sans avoir le début d'une solution sur le "comment" faire face aux problématiques.
Car pour renouer avec la promesse initiale d'Eric Piolle en 2014, non tenue, d'une "ville apaisée qui s'adapte au réchauffement climatique", il faut répondre "comment ?". Alors que la ville et la métropole sont financièrement asphyxiés. Il a cité le seul exemple de la voirie et des trottoirs : plus un centime d'euros à partir de 2026 pour les entretenir. Les élus Rouge/Verts proposent une hausse massive d'impôts, dont la taxe foncière, à l'échelle de la métropole pour y faire face. Le 13 décembre dernier les élus Verts/Ades de Raymond Avrillier annonçaient vouloir augmenter de 132 % le taux de taxe foncière de la Métropole. Ce qui ne suffirait pas.
PREMIÉRE POUR L'IMPÔT, LA DÉLINQUANCE ET LES ILOTS DE CHALEUR
En 2020, la majorité municipale avait menti en annonçant qu'il n'y aurait pas de hausse. Ca a été +30 %, faisant de Grenoble la première des grandes villes pour l'impôt sur les ménages, après en avoir fait la première pour la délinquance selon les statistiques du Ministère de l'Intérieur et la première pour les ilots de chaleur dus à l'urbanisation. Rendant impossible d'atteindre l'objectif de neutralité carbone en 2050.
"METTRE FIN À L'AUTORITARISME, FAIRE CONFIANCE AUX GRENOBLOIS"
"Nous sommes les seuls à ne pas mentir et à dire le comment" a répété Alain Carignon. Ajoutant dans la méthode "mettre fin à l'autoritarisme, en faisant confiance aux grenoblois, en prenant en compte la diversité des aspirations et des contraintes de chacun". Il faut "réconcilier Grenoble" selon la belle formule de Clément Chappet.
UNE NOUVELLE HAUSSE MASSIVE DES IMPÔTS
Ce qui attendrait les Grenoblois dans une prolongation de l'expérience, avec Laurence Ruffin, qui a été choisie par le clan, pour présenter un visage féminin du Piollisme, c'est la poursuite de la paupérisation générale, de la ghettoïsation des quartiers, l'effondrement régulier de la valeur des biens, une nouvelle hausse massive des impôts, et l'endettement pour nos enfants et nos petits enfants.
CHAQUE PARTICIPANT PEUT APPORTER SA PIERRE À L'ÉDIFICE
Les Grenoblois ont le droit de choisir cette voie. Mais ça fait peur. Le vote de dimanche et la mobilisation lundi donne l'espoir à tous ceux qui aspirent à cette ville apaisée. Cette étape est nécessaire mais pas suffisante. Chaque participant peut apporter sa pierre à l'édifice.
LE TEMPS DE GRENOBLE
Inscriptions de ceux qui en ont le droit sur la liste électorale, diffusion de l'information afin d'établir un diagnostic partagé sur l'état de la crise grenobloise et métropolitaine, chacun peut contribuer à changer la donne grenobloise. 30 voix d'écart dimanche à l'élection législative à Grenoble démontre que chaque suffrage compte.
L'avenir de Grenoble appartient donc à chacun d'entre nous. C'est "le temps de Grenoble" comme l'a dit Alain Carignon et plus le temps du "si", "ou", "mais" , "car". Il reste 13 mois pour le faire partager.
Je n’ai pu me rendre aux vœux je travaillais mais je soutiens Alain Carignon pour cette élection . Plus que 13 mois et au revoir aux extrémistes qui ont prouvé leur incompétence, leur incapacité à gérer notre ville. Les grenoblois vont se mobiliser je l’espère pour que nous retrouvions notre ville
Rappel judicieux de M. Carignon : l’élection municipale est une course de fond de plusieurs mois, et non un sprint désespéré dans la dernière ligne droite.
Bien voter le jour J contre le Piollisme à perpétuité ne suffit pas : il faut conjuguer le bulletin choisi dans le secret de l’isoloir avec la participation publique active en amont.
Au quotidien, patiemment, chacun doit faire valoir ses connaissances et compétences, auprès des partisans du statu-quo, incarné par L. Ruffin.
Notamment auprès de la jeunesse Grenobloise, dangereusement embrigadée…
A titre personnel, j’ai des choses à dire à mon fils, mes neveux, aux étudiants ou inconnus croisés au hasard d’un arrêt de tram… et ils sont souvent en mesure de recevoir la contradiction !
Chaque Grenoblois dispose d’une petite (ou grande) qualité d’expertise sur le destin (déclin ?) de SA ville.