COMMERCE : LA MUNICIPALITÉ VERTS RECULE… À ANNECY

"L'objectif aujourd'hui est de faciliter la venue des Annéciens au centre ville qui est l'un des poumons économiques de la ville. La CCI nous a expliqué que pour la première fois, Annecy était dans une tendance bien supérieure de baisse (...) on fait une pause pour ne pas asphyxier et ne pas se retrouver avec plein de commerces vides en se disant" mince qu'est-ce qui s'est passé" explique Frédérique Lardet, Maire-Adjointe (Verts) d'Annecy à L'Essor Savoyard du 15/12/24.

À Annecy les commerçants ont pu parler à la municipalité. Exposer leurs baisses de chiffres d'affaires. Pourtant le taux de vacances des commerces et bien plus bas qu'à Grenoble : 5%.

À ANNECY, LE PRÉSIDENT DE LA CCI FAIT PRESSION

À Annecy il est vrai que le Président de la Chambre de Commerce et d'Industrie, Philippe Carrier, est monté au créneau aussi : "les difficultés ont été intensifiées par la politique assumée de l'équipe municipale ou on veut moins de voitures pour des raisons de respirabilité du centre ville . Quand on fait évaporer les voitures, dans les voitures, on fait aussi évaporer les clients" (L'Essor Savoyard).

LE PREMIER ADJOINT (Verts): "LA MAJORITÉ DÉCIDE DE DÉCALER"

Alexandre Mulatier-Gachet, le Premier Adjoint Verts à donc confirmé "que la majorité a décidé de décaler la dernière phase de piétonnisation à 2026" soit après les élections municipales, laissant les citoyens trancher. Tandis qu'à Grenoble, la Première Adjointe, Isabelle Peters (PCF) répète les éléments de langage du cabinet et, dans une posture stalinienne, se ferme à tous les interlocuteurs.

À GRENOBLE L'ÉLUE PORTE LE DISCOURS DES ROUGE/VERTS SUR LE SUJET

À Grenoble, à aucun moment, la municipalité ne s'est placée en position d'écoute et l'élue au commerce, Barbara Schumann (Verts/LFI exclue) n'a pas été défenseur de ses ex collègues, mais représentante zélée et disciplinée du discours de la majorité municipale et métropolitaine, même s'il ne correspondait à aucune réalité.

JEANNE D'ARC : FERRARI COLLE AU PROJET DE LA MAJORITÉ MUNICIPALE

Outre l'avenue de Vizille, le cours Berriat, la rue de Strasbourg (épargnée pour le stationnement jusqu'aux élections), le cas emblématique de l'avenue Jeanne d'Arc est posé. Christophe Ferrari, le Président (PS repenti) de la Métropole a à nouveau reçu Jean-Noël Pusel, le Président de l'union de Quartier Abbaye et les commerçants avant Noël, renvoyant à des réunions "techniques" début janvier. Mais, selon Place Gre'Net, il continue de s'affirmer "en phase avec la Ville de Grenoble" : « Il y a besoin ... ville de demain aura moins de voitures que celle d’aujourd’hui, ça c’est une évidence ».

À GRENOBLE LES ÉLUS ARCBOUTÉS SUR LEURS DOGMES

Qui dit le contraire ? Mais le cumul des suppressions de stationnement dans la ville devient catastrophique pour les habitants eux-mêmes. À Annecy, ville et métropole, ont accepté de bouger. À Grenoble il semble que l'une et l'autre soient arcboutés sur les mêmes dogmes hors sol.

UNE NOUVELLE CATASTROPHE COMMERCIALE ET DE SERVICES

Alors qu'il est possible de retarder le projet afin que les grenoblois tranchent aux municipales ou de lancer l'alternative sur l'avenue Léon Jouhaux qui existe. Il ne s'agit donc pas de transformer Grenoble en autoroute à voitures... Seulement de ne pas supprimer 70 % du stationnement de l'avenue et d'aboutir à une nouvelle catastrophe commerciale et de services pour les habitants

ANNECY, LYON, BORDEAUX BOUGENT, MAIS PAS GRENOBLE

Si on résume, la municipalité Rouge/Verts d'Annecy fait un geste à l'égard de ses commerçants, anticipant des fermetures telles qu'on les vit à Grenoble à haute intensité. 

La municipalité Rouge/Verts de Lyon accepte le développement des caméras de vidéo-protection pour faire face à la montée de la délinquance.

La municipalité Rouge/Verts de Bordeaux renonce au dogme et décide d'armer une partie de sa police municipale.

LA MAJORITÉ MUNICIPALE NE VEUT RIEN ENTENDRE

À Grenoble, à la barre de son Titanic, avec ce qui lui reste de majorité (la plus faible qu'un Maire n'ait jamais eue depuis l'existence de ce mode de scrutin) Eric Piolle aggrave ces fermetures, monte le ton, aspire à donner la leçon à ses amis et à la France. Pour commencer.

Il ne veut bouger sur rien. Pire. Il lance "la nouvelle incarnation" au féminin pour engager "la nouvelle phase" avec Laurence Ruffin. Au secours.

DES ROBOTS IDÉOLOGISÉS GOUVERNENT GRENOBLE

En lisant ce qui bouge à Lyon, à Bordeaux, à Annecy, on mesure que des municipalités Rouge/Verts tiennent compte à la marge de certaines réalités ou bien donnent seulement des gages avant les élections.

En constatant la rigidité Grenobloise, l'arrogance et la supériorité qu'elle démontre, on comprend à qui et à quoi nous avons à faire. Des sortes de robots idéologisés qui suivent la boussole du guide suprême qui ne se trompe jamais !

LES 35 ÉLUS DE LA MAJORITÉ VIVENT à GRENOBLE !

Malheureusement, malgré le déchainement des élus grenoblois contre eux, Christophe Ferrari et Sylvain Laval, Vice-Président se croient contraints de donner des gages alors qu'ils n'ignorent pas les dégâts de cette gestion.

D'un autre côté, les 35 élus qui demeurent encore dans cette majorité vivent à Grenoble. Les rideaux fermés, les ventes de fonds de commerce par huissier ne peuvent leur échapper. Ils entendent siffler les balles à distance et peuvent lire les statistiques qui font de Grenoble la première des grandes villes pour la délinquance, devant Marseille et St Denis.

ILS REFUSENT QUE LES GRENOBLOIS TRANCHENT AUX ÉLECTIONS

Ils ont pris connaissance des potentielles magouilles Elisa Martin/Eric Piolle couvertes par Odile Barnola selon le principal collaborateur. Leur Maire a été condamné pour favoritisme. Arrive l'affaire de GEG qui met en cause un pilier du système Avrillier, Vincent Fristot, Président de GEG et Adjoint aux Finances !

Que ceux qui voient cela, refusent d'entendre des Grenoblois qui souffrent et vont souffrir de leurs mesures, refusent de laisser trancher démocratiquement les citoyens sur les dossiers chauds lors de la prochaine échéance, témoignent encore de ce sectarisme inquiétant.

D'autant que la municipalité annonce (DL du 3/1/25) qu'elle va encore supprimer le parking en surface et le  parking silo de la place La place Haüy à Hoche !

TOUT DÉTRUIRE AVANT DE PARTIR ?

Peut être cette posture jusqu'auboutiste signifie qu'ils veulent tout détruire avant de partir. Tandis qu'à Annecy, à Bordeaux ou à Lyon, les municipalités Rouge/Verts font un pas de côté dans l'espoir d'être reconduites. 

Alors, derrière cette psychorigidité dont les Grenoblois sont les victimes, se cacherait un "perdu pour perdu", réconfortant. Dans ce marasme ambiant, période de voeu oblige, ne serait-ce pas le seul élément réconfortant de cette attitude ?

 

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