J-N PUSEL À E.PIOLLE SUR JEANNE D’ARC : « POUR QUELLES RAISONS UN TEL ACHARNEMENT? »
Le Conseil Municipal d'hier a très mal commencé pour Eric Piolle : la question orale portée par Jean-Noël Pusel, Président de l'Union de Quartier Abbaye-Jouhaux était sans appel. "Avez-vous souvenance de ce que vous aviez solennellement déclaré lors de votre prise de fonction au Conseil municipal du 14 avril 2014 ? « Renouer le contact avec les habitants, nous serons des élus au milieu des habitants, je serai un Maire au milieu des habitants, protéger des crises et libérer les énergies pour que chacun puisse vivre sa vie dignement et pleinement… ».
Le Maire campait dans sa raideur habituelle et écoutait avec difficultés le représentant du Conseil Citoyen dénoncer le système qui verrouille toute démocratie locale.


"NOUS SOMMES OBLIGÉS D'EFFECTUER DES RASSEMBLEMENTS"
"Nous sommes souvent obligés, après de multiples demandes toutes aussi infructueuses les unes que les autres auprès des élus et de vous-même, d’effectuer des rassemblements, afin d’établir un dialogue entre la Mairie et vos administrés. Très loin de la démocratie respectée à laquelle nous aspirons nourrie de véritables dialogues et de concertations paisibles entre les élus et la population" a développé Jean-Noël Pusel devant le Conseil Municipal. Une pratique à l'opposé de la participation citoyenne.
70 % DU STATIONNEMENT SUPPRIMÉ DANS LE SECTEUR
Les habitants, les commerçants et les usagers de l'avenue Jeanne d'Arc continuent de se battre à propos de la suppression de 70 % du stationnement dans le secteur. En leur nom il a rappelé le projet de la cité Abbaye, 500 logements pratiquement sans stationnement, le non respect de la charte de relogement par le Maire, le refus d'étudier l'alternative de la rue Léon Jouhaux, plus large, sans commerces, pour installer le chronovélo... Laquelle faciliterait la mobilité urbaine en ne gênant personne. Concluant "Pourquoi un tel acharnement?"
PIOLLE DÉNONCE ... "LES PRESSIONS CONTRE LE CONSEIL MUNICIPAL"
Face à la déferlante, Eric Piolle a fait comme à son habitude. Chercher d'abord à disqualifier ceux qui ne sont pas d'accord avec lui, dénonçant "les pressions contre le Conseil Municipal, bloquant le Conseil Métropolitain, empêchant des élus, véhiculant de fausses informations..." Le même qui a soutenu toutes les manifestations violentes, a organisé lui-même l'envahissement du Conseil Municipal par des sans papiers...
"NOUS ASSUMONS LE CONFLIT"
Ensuite exprimant sa rigidité : "nous assumons le conflit", rappelant "le choix démocratique des grenoblois" lui permettant d'imposer son programme quoi qu'il en coute. Le tout "dans la logique de 2050"(!). Contestant la représentativité de l'Union de Quartier et du collectif, lui opposant les associations-liges, sans les citer, Alternatiba, logée par la ville, "se déplacer autrement" et "rue de l'Avenir" totalement affidées à la majorité municipale qui ont tenté une opération samedi matin avenue Jeanne d'Arc et ont été reçues par les habitants !


G. NAMUR (Verts/LFI) : "PRENDRE EN COMPTE LES ATTENTES SILENCIEUSES"
Ce refus de toute ouverture était développé ensuite par Gilles Namur (Verts/LFI) au moment du débat sur la place de Metz. Pour lui "il faut prendre en compte les attentes silencieuses" ou encore "ceux qui soutiennent un projet mais ne sont pas immédiatement visibles dans le débat". Il faut oser.
PIOLLE : "L'INSÉCURITÉ ENDÉMIQUE N'EST PAS UNE RÉALITÉ"
Bien entendu au final, pour Piolle, afin de construire "la ville du vivre ensemble" qu'on est tous en train de voir. À la fin du Conseil Municipal, ne répondait-il pas d'ailleurs à Alain Carignon que "l'insécurité endémique n'est pas une réalité". Il listait des incidents qui se seraient déroulés sous les mandats d'Alain Carignon, dont certains étaient faussement attribués à cette période, afin de démontrer aux Grenoblois qu'en matière d'insécurité, rien n'avait changé depuis 30 ou 40 ans !
L. LOUFFOK (LFI) N'EST PAS CANDIDAT DE PIOLLE
À ce point de déni du réel, que répondre ? La majorité municipale construit elle même sa propre caricature derrière Piolle. Elle s'enfonce. D'ailleurs dimanche, dans le débat entre les candidats aux législatives sur France3, Lyes Louffok (LFI) tenait à démentir "être le candidat de Piolle". Il faut prendre ses distances désormais pour espérer faire des voix.
Cette stratégie du bunker assiégé qui ne lâche rien, qui manipule et manie la mauvaise foi répétitive, est de plus en plus inefficace. Les habitants et les commerçants de Jeanne d'Arc, ceux de la place de Metz ne sont pas dupes.
REFUS DE RÉPONDRE SUR L'AVENUE WASHINGTON
Ceux de l'avenue de Washington ont pu a nouveau tester son mépris en live : Eric Piolle a refusé de confirmer ou d'infirmer l'annonce d'un chargé de mission, le 5 décembre, selon lequel "le projet d'aménagement de la rue Washington, qui avait donné lieu à votre interpellation concernant le manque de places de stationnements, a été reporté et ne devrait être réalisé qu'à partir de 2026/2027, lors du prochain mandat municipal et métropolitain."
À Alain Carignon qui le lui demandait hier dans sa question orale, il a répondu qu'il n'avait pas le droit de poser deux questions.... Toujours ce sectarisme effrayant.

FERRARI ET LAVAL ALIGNÉS SUR LA MAJORITÉ MUNICIPALE ?
Jeudi, à la veille du Conseil Métropolitain, Christophe Ferrari, Président de la Métro et Sylvain Laval, Vice-Président recevront Jean-Noël Pusel et une délégation de commerçants et d'habitants. La Métropole demeurera t-elle alignée sur la majorité municipale, ses diktats et ses refus de tout dialogue ?
Pourtant avec ses difficultés financières qui s'aggravent - il semble que le dossier du Stade des Alpes représente une perte imprévue de 1,2 millions d'euros qui s'ajoute - la Métropole dispose de multiples raisons de faire réétudier un projet si contesté avenue Jeanne d'Arc.
DEUX FACES D'UNE MÊME NÉGATION SCHIZOPHRÉNIQUE
La séance d'hier du Conseil Municipal marquée à son début par l'intervention percutante et argumentée de Jean-Noël Pusel et achevée le soir par la réponse d'Eric Piolle à Alain Carignon, toute de suffisance et d'arrogance, selon laquelle "l'insécurité endémique n'est pas une réalité" et qu'elle est aujourd'hui de même niveau que sous la municipalité Carignon, est représentative de deux faces d'une même négation schizophrénique.
UN AUTORITARISME SANS ISSUE QUI CONDUIT LA MAJORITÉ À SA PERTE
La récusation de l'indubitable réalité partagée par des habitants et des commerçants avenue Jeanne d'Arc d'un côté, et, en regard, un homme réfugié dans un autoritarisme sans issue, intoxiqué aux fakes, ivre de lui-même, qui conduit une majorité entière à sa perte.
En cela le dernier Conseil Municipal de l'année augure un an 2025 qui devrait resserrer encore l'étau qui se ferme sur les élus grenoblois.
Encore 453 dodos- ou moins (vu l’aveuglement du maire)….pour l’arrivée d’un élu digne de ce nom.🙂
Ras le bol de ce comportement du Melon d’Or et de ses collègues godillots !
Comment faire du bon travail dans ces conditions ?
Les meilleures villes à vivre de France sont-elles dirigées par des radicaux-psychorigides-menteurs ?
Infernal….
Les dénis multiples ne relèvent-ils pas du délit d’entrave à l’égard des conseillers municipaux ?
Eric Piolle et ses apparatchiks ont détruit Grenoble par leur orgueil et déni démesurés. Se sont-ils inspirés du diktat de Macron pour la France ?
« il faut prendre en compte les attentes silencieuses »
Un Namur mure à l’oreille des ânes?
Bon, maintenant c’est clair, piolle s’enfonce dans ses maladies.
Sa rage interne d’être dévoilé comme nul, de s’être planté dans la vrais vie, d’être ridiculement dangereux pour autrui, remis en question clairement et finalement encore plus pourri que ceux « qu’il combat »…Schizophrène et/ou schizoïde ou peut être simplement un gros naze pour être poli?…
Il est dangereux pour les Grenoblois et restera une caricature largement risible de petit extrémiste, imbu de lui même – la couleur importe peu.
D’ailleurs, ses affidés, enfin ex, pour ceux qui ont un cerveau, une figure ou simplement peur de perdre leur sale air, prennent de la distance…
D’ailleurs TOUS les Grenoblois avec un cerveau, de tous bords politiques ne le supportent plus
Va t il demander asile chez Poutine? 😀
Même anti-Carignon primaire, un Grenoblois de gauche, ayant vécu ici les années 90-2000, est estomaqué par les VÉRITÉS ALTERNATIVES assénées par Piolle.
Le Maire récidive en réécriture fallacieuse.
Selon lui, une « violence résiduelle », spécifique à Grenoble, a été déposée par le gangstérisme Italien. Elle stagne depuis dans la Cuvette et déborde occasionnellement.
Tirons la chasse sur ses fadaises.
Dans cette ritournelle, Piolle ne nie pas seulement le réel, il fabrique une histoire contemporaine de Grenoble mensongère !
Piolle & ses Révisionnistes feignent d’ignorer qu’on s’y plaisait… à, par exemple, arpenter le Cour Berriat ou la Place St Bruno, sans pressentir le danger de la Mafia Coratine…
C’est assez affligeant cette situation.
Le commerce dégringole par des politiques autoritaires anti-tout, dont l’anti-stationnement.
J’ai lu cette semaine que Grenoble intra muros perdait encore des habitants, ça n’inquiète personne ?
J’ai lu aussi cette semaine que Grenoble, comme St Etienne n’ont vu les prix de l’immobilier progresser de moins de 10% en 10 ans…donc moins vite que l’inflation, ce qui signifie tout simplement que le patrimoine aussi dégrincole.
Nous n’avons pas souhaité autant de mépris contre nous les électeurs ; alors j’espère même un arc droite-gauche « sociale démocrate » comme on dit aujourd’hui pour les prochaines élections parce que je suis déséspéré pour mes enfants.
J’en viens à me dire que finalement Destot et Carignon n’ont pas une vision éloignée des priorités pour une ville, et pourtant j’étais loin de penser ça du temps de Destot. Mais là ça va j’ai compris, Piolle c’est de la ver…mine.
J’ai bien du mal à comprendre l’avis de certains concernant ce nouvel aménagement. Ont-ils déjà essayé de circuler à pied, en véhicule motorisé, à vélo ou alors soyons fou en poussette ou même fauteuil roulant dans cette avenue ? Je les encourage à le faire, c’est loin d’être agréable… Il faut se faufiler en permanence entre les véhicules mal garés, les trottoirs trop étroits et mal pensés avec des racines d’arbres qui commencent sérieusement à endommager le bitume..
Je comprends le désarroi et l’inquiétude des commerçants qui pensent perdre de la clientèle après travaux même si ça reste à prouver… Après il ne vivent pas quotidiennement dans cette avenue et ne subissent pas les nuisances. Les véhicules circulent à une vitesse excessive, oubli des priorités et refus de s’arrêter au feu rouge sont courant. Le stationnement en double file ou sauvage entrainent des klaxonnes et d’autres nuisances et ralentissements.
Pour un retour au calme dans cette avenue je ne vois pas autre chose qu’une réduction du trafic, et des aménagements adaptés qui feront ralentir les véhicules motorisés.
Enfin je trouve aussi que les arguments de « touche pas à ma place », l’Union des quartier et autres associations sont en partie falicieux. Ils nous disent sans chiffres que les arbres seront abattu pour le plus grand malheur de tous. Au final on abbat 6 arbres très mal en points pour en planter des dizaines en plus…
Bref la motivation et le combat est toujours le même dans ce genre de débats, c’est la suppression des places de stationnement et de la place de la voiture qui pose problème.
J’ai enfin assisté à une réunion ouvertes avec la metro, les habitants les associations et les commerçants pour présenter le projets après les diverses consultations. Bin c’était lunaire : une poignée de personne qui traitent les élus par tout les noms d’oiseaux sans demander la paroles et en étant totalement hors sujet la plupart du temps. Je me suis senti comme dans une classe de troisième au collège sauf que dans ce cas on aurait viré la moitié des élèves pour comportement inapproprié. Respect aux élus pour leur patience..
Je dois enfin préciser que j’habite dans cette avenue, je suis motorisé comme tous, j’ai un enfant et je n’ai pas de place de parking donc je connais les allers retours à mon véhicule pour le charger dès que l’on part en we ou voir des amis. Par contre je n’ai jamais eu de problème pour me garer et je pense que cet aménagement ne dérangera pas mon quotidien et au contraire. Je suis largement prêt à marcher 30 secondes de plus pour un ralentissement et diminution de la circulation.