LE COÛT DE L’INSÉCURITÉ EXPLOSE POUR LE CONTRIBUABLE GRENOBLOIS
Les grenoblois sont d'abord révoltés par le sort de cette jeune fille jetée dans l'Isère depuis un pont, véritable miraculée, ce gamin de 15 ans abattu à Hoche, cette femme frappée à coups de balais quartier Jean Macé ou cet homme roué de coups pour lui voler son vélo devant MC2. Pour ne citer, parmi d'autres, que quelques exemples de ces derniers jours.
Mais outre ces drames, l'immobilisme municipal en matière d'insécurité a un coût de plus en plus élevé pour le contribuable. Ainsi pour la seule halle des Iris à Villeneuve, le gardiennage du chantier s'est monté à 300 000 €, soit le tiers du montant des travaux ! Faramineux.

E. PIOLLE AVAIT REFUSÉ L'ÉVACUATION DU CAMP DE ROMS
Le cas de l'usine Richardson est symbolique aussi. Un camp de Roms était installé sur un terrain municipal à proximité. Alain Carignon et le groupe d'opposition ont saisi en vain le Maire et les élus de la majorité pour demander son démantèlement. D'autant qu'il était "géré" par une mafia. D'ailleurs c'est à la suite du non paiement d'un "loyer" dans le bidonville que les mafieux ont mis le feu au camp, lequel incendie s'est propagé à l'usine Richardson proche. Il a fallu provisionner 6 millions d'euros au budget pour répondre à la responsabilité de la ville engagée par Richardson. Car Grenoble est de plus en plus mal assurée du fait de son haut niveau de sinistralité. Les franchises sont de plus en plus élevées. Les compagnies d'assurances prennent également en compte la présence ou non de caméras de vidéo-protection...
CONSEIL MUNICIPAL : L'ULTRA GAUCHE COUTE 1,2 MILLIONS D'€ AU CONTRIBUABLE
D'ailleurs pour la réfection de la salle du Conseil Municipal détruite par un incendie criminel revendiqué par l'ultra gauche l'addition est aussi salée pour le contribuable: sa réfection a couté 2 millions d'euros et les assurances n'ont pris en charge que 800 000 €.


INSÉCURITÉ : 8 MILLIONS D'€ PAR AN DANS LES TRANSPORTS EN COMMUNS
L'insécurité et la délinquance ne sont pas seulement un drame humain insupportable pour les victimes. Elles deviennent une charge de plus en plus lourde pour le contribuable. Dans les transports en communs le cout de la délinquance, des incivilités et de la fraude avait été évalué à 8 millions d'€ par an en 2019 par le Smmag. Depuis plus de chiffre. Qui pense que celui-ci doit être revu à la baisse ?
LES DÉGRADATIONS ENTRAINENT DES MILLIONS D'€ DE DÉPENSES
Personne ne chiffre le cout des dégradations quotidiennes : les bornes automatiques rendues inopérantes (50 000 € pièce), les couteuses toilettes publiques "sèches" (50 000 €) ou a éolienne (120 000 €) cassées, tous les mobiliers et matériel urbain détruit... Ni de la salle municipale de Mistral refaite à neuf et saccagée par les dealers qui l'ont occupée plusieurs mois sans qu'Eric Piolle ne dépose plainte. Des millions d'€ s'envolent chaque année.
L'INVESTISSEMENT EN CAMÉRAS, SUBVENTIONNÉ, SERAIT RENTABLE
L'investissement en caméras qu'Eric Piolle et sa candidate Laurence Ruffin refusent, qui permettraient de poursuivre les auteurs, serait pourtant subventionné par la Région comme Laurent Wauquiez l'a proposé et par l'Etat. Combien d'auteurs de dégradation pourraient être poursuivis, contraignant leur responsabilité civile à couvrir ou bien à payer eux-mêmes.

L'EXTRÊME GAUCHE LOGÉE AUX FRAIS DU CONTRIBUABLE
On ne peut pas comptabiliser non plus la perte de recettes que l'insécurité engendre : pour les commerces, les professions libérales, lesquels, à leur tour, baissent le rideau et ne paient plus leur impôt.
Ni tous les cadeaux consentis à l'extrême gauche comme rue d'Alembert et rue des Alliés. Ils peuvent détruire à partir de locaux municipaux mis à leur disposition et financés par le contribuable, victime de la double peine.
CRÉER UNE SYNERGIE POSITIVE
Ce dossier est l'une des causes de la situation financière catastrophique de la ville. Elle s'ajoute aux autres: les dépenses de fonctionnement qui explosent, l'absence de toute mutualisation avec la Métropole, la gestion déficiente du patrimoine municipal.
"Réparer la ville" comme le proposent plusieurs collectifs qui travaillent avec le groupe d'opposition signifie lister toutes les causes qui engendrent cet appauvrissement généralisé. Pour chacune d'elle élaborer des solutions. Une synergie positive doit émerger de leur mise en oeuvre.


L. RUFFIN (Verts/LFI) EN CAMPAGNE AU PCF : POURSUIVRE DANS L'IMPASSE
Cette synergie inversera la spirale négative dans laquelle Grenoble est dangereusement engagée. La trajectoire financière ville/Métropole conduit inéluctablement à une nouvelle hausse massive des impôts en 2026 si les mêmes tendances politiques sont reconduites. En menant sa campagne électorale ce soir, lundi 9 décembre au siège du PCF, aux côtés de la CGT, Laurence Ruffin ne laisse pas le doute s'instiller : elle poursuivra dans cette impasse financière.
GRENOBLE : UN BUDGET DE FAUX SEMBLANTS
Le Conseil Municipal doit voter le 16 décembre prochain un budget de faux semblants. La hausse de 30 % des impôts qui rapporte 44 millions d'euros supplémentaires par an va encore augmenter de près de 6 millions d'euros en 2025 avec la hausse des bases ! Combien de nouveaux contribuables grenoblois vont ils devoir renoncer à leur propriété, vendre à perte, ne pouvant plus payer ?
2026 : UN NOUVEL "AJUSTEMENT DES RECETTES"
Mais faux semblant parce que la hausse permet d'améliorer temporairement les ratios financiers de la ville. Jusqu'en 2026. La dette et les dépenses de fonctionnement poursuivant la même course, les mêmes causes produiront les mêmes effets. Il faudra une nouvel ajustement des recettes pour y faire face. La Métropole étant dans la même nasse.

IL FAUT AGIR AUSSI POUR DES RAISONS FINANCIÈRES
« Il y a trop de problèmes d’insécurité, d’agressions à Grenoble. Il faut se donner les moyens de les résoudre et affronter la réalité » réagit le père de Manon, qui a été jetée dans l'Isère avant hier (DL du 8/12/24). En effet. Il le faut pour stopper ces drames insoutenables qui ont couté la vie à tant de jeunes, depuis Adrien Perez, en passant par Rémi jusqu'à Lilian Dejean et tant et tant d'autres.
Mais il est indispensable d'agir aussi pour des raisons financières. Dans une ville exsangue financièrement, le coût de l'insécurité va devenir, lui aussi, insupportable pour le contribuable.
Faudra t il que le Maire, un des ses affidés, de leurs proches soient « jetés à l’Isère » pour les réveiller de leur dogme, leur inefficacité, leur frousse de prendre la réalité « à bras le corps », pour reconnaître leurs erreurs, descendre de leur morgue irresponsable, réparer?
Avancer, construire intelligemment, sans parti pris dogmatique désuet, ringard.
Sans « caca nervous » de « gauche de riche » mis et/ou pris en défaut?
Même les bobos commencent à râler. 😄
De fait, Grenoble n’est pas une scop avec des personnes qui pensent toutes la même chose au même moment, pour la même chose.
Et franchement 10 ans pour s’en rendre compte, voire l’accepter, quelle méconnaissance de l’humain, de la vraie vie!.. No comment…
Il faudrait que l’etat arrete de se défiler parce que la mairie est « ecolo » et reponde aux demandes du maire sur les renforts securitaires.
les renforts sécuritaires sont venus. Ce qui manque maintenant c’est la police municipale armée , conséquente avec un PC opérationnel 24h sur 24. Il ne reste que 40 policiers municipaux en vrai effectif ( le reste est dans les bureaux ou agents de verbalisation) qui sont confinés dés qu’il y a un danger ( c’est à dire tout le temps) puisqu’ils ne peuvent pas s défendre
Il existe un SNOBISME, typiquement Grenoblois, qui consiste à minorer – voire à ignorer – la réalité de l’insécurité en ville (pardon… de « l’intranquillité publique »).
Le BON GOÛT en politique, la BIENSÉANCE rouge/verte, les CONVENANCES entre snobinards bien-nés, impliquent pudeur et retenue, lorsque survient un drame.
« Ne pas faire le jeu du RN »… qui n’en demande pas tant pour prospérer…
Et comme disait Coluche :
« Un électeur du Front National, c’est un Communiste qui s’est fait cambrioler 3 fois ! « .