AU CONSEIL MUNICIPAL DE GRENOBLE : « IL FAUT LA DISSOLUTION DE LA MÉTROPOLE »
La guerre de tranchée ville - Métropole s'est poursuivie hier au Conseil Municipal où la majorité Rouge/Verts a frappé tant qu'elle pouvait par un voeu, une délibération sur Christophe Ferrari et ses amis qui sont ses alliés.
"La Métropole n'est ni équitable, ni solidaire" a résumé Nicolas Béron-Perez (PCF). Une Métropole dont la Première Vice-Présidente, Michèle Veyret, est communiste et (notamment) Messieurs Renzo Sulli et Jérome Rubes, Vice-Présidents chargés des domaines clefs des quartiers et du logement appartiennent également au PCF. Il a même souhaité "la dissolution de la Métropole".
"COMMENT POUVEZ-VOUS DEMEURER VICE-PRÉSIDENTS ?"
" Comment pouvez-vous demeurer Vice-Présidents d'une Métropole qui conduit une politique qui n'est ni équitable, ni solidaire ?" a demandé Alain Carignon. En effet les élus Grenoblois occupent 5 Vice-Présidences, Pascal Clouaire, Célines Deslattes, Salima Djidel, Yann Mongaburu, Anne-Sophie Olmos... Restent-ils seulement pour les indemnités ?
UN RESSENTIMENT PERMANENT CONTRE C. FERRARI (PS)
Dans un voeu présenté par l'élue porte-parole du groupe, les soutiens de Piolle ont exprimé à nouveau leur ressentiment d'avoir perdu l'élection de la Présidence qu'ils avaient donnée à Christophe Ferrari et qu'ils ont voulu lui enlever au profit de Yann Mongaburu (Verts/Ades). Ils évoquent "une approche purement politicienne". Ils ne digèrent pas que "des élus d'une opposition municipale puissent occuper des fonctions exécutives au sein d'une Métropole".
... QU'ILS AVAIENT CHOISI EN 2014
Et de critiquer "la montée en puissance de la Métropole n'a pas été accompagnée d'une véritable dynamique démocratique". Ces propos savoureux émanent de ceux qui cogèrent la Métropole depuis 10 ans. Tous ces éléments ne les effleuraient pas quand ils avaient choisi le Président. En l'occurence Christophe Ferrari en 2014. Dont ils ne voulaient plus en 2020. Depuis l'échec de Yann Mongaburu (Verts/Ades), ils ressassent et se demandent comment abattre Christophe Ferrari.
LA MAJORITÉ GRENOBLOISE S'ATTAQUE À 9 COMMUNES
Ils sont donc encore monté d'un cran en supprimant 9 représentants de 9 communes moyennes de la Métropole qui permettaient à celles-ci de pratiquer la parité femme/homme et d'être plus juste dans la représentation citoyenne. Claix, Domène, Gières, La Tronche, Saint-Martin-le-Vinoux, Seyssins, Varces-Allières-et-Risset, Vif et Vizille n'auront plus qu'un représentant. Il s'agissait de frapper des populations civiles pour montrer sa détermination d'une guerre sans merci. Ce qui permet aussi à Piolle de peser un peu plus en proportion dans le Conseil Métropolitain qui n'aura plus que 110 membres. Le poids relatif de Grenoble sera plus élevé.
P. CLOUAIRE MET PIOLLE EN CONTRADICTION
Pascal Clouaire, son ex adjoint, a pris un malin plaisir à rappeler au Grand Timonier ses propos de 2019 quand il avait voté et fait voté cet article permettant cette représentation équilibrée des communes. L'opposé des arguments qu'il utilisait hier au Conseil Municipal.
MOINS DE PLURALISME, MOINS DE REPRÉSENTATIVITÉ, MOINS DE PARITÉ
Alain Carignon soulignant le paradoxe : moins de pluralisme, moins de représentativité, moins de parité. Un élu de Claix représentera 8000 citoyens celui de Grenoble 4000 ! La nouvelle justice Piollesque est en route. Acculé, Eric Piolle ne pouvait plus demeurer dans le déni. Ces arrières-pensées, à savoir son désir de mettre la Métropole au pas, s'étalaient au grand jour. Alors il a fini par avouer, oui "c'est un revirement". Et quand les élus d'opposition insistaient sur l'affaiblissement de Grenoble du fait de cette brutalité, une fois de plus Eric Piolle a fini par reconnaitre : "en effet, je ne suis pas certain que ça améliore nos relations".
Quant on connait sa suffisance et sa capacité à aligner des fakes, on mesure avec ces deux aveux ce qu'il en est de son affaiblissement.
UN RESTE DE MAJORITÉ TRÉS AFFAIBLI
Ce qui reste de la majorité municipale est de plus en plus affaibli. Il ne se trouvait personne pour défendre l'indéfendable. Laura Pfister (Verts/LFI) a aligné des contre vérités de façon besogneuse ne paraissant pas y croire elle-même. Ainsi par exemple ces 9 sièges qui permettent la parité... ne la garantissent pas selon elle ! Sauf qu'en les supprimant, une seule femme étant Maire de ces 9 communes, le plus probable est que 8 femmes disparaitront de la Métropole.
De même avec le fait que, selon elle, "Grenoble est bâillonnée" à la Métropole. Un aveu de faiblesse accablant.
DES RANGS CLAIRSEMÉS
Les élus rouge/Verts de la majorité municipale qui avaient soutenu la position de Piolle en 2019 d'ouvrir la représentation à ces 9 communes devaient avaler leur chapeau et soutenir l'inverse en 2024. Evidemment après le revirement sur les impôts, les exclusions, les reniements divers, ils finissent totalement essorés. D'ailleurs les rangs étaient très clairsemés et sans l'opposition, le Conseil Municipal n'aurait pas pu s'achever faute de quorum.
D. SPINI (Opposition) LUI RAPPELLE SES "STAGES"
Qu'il s'agisse de ce dossier ou de tant d'autres, la municipalité Piolle parait à bout de souffle et à bout de course à 18 mois de la fin. Les diatribes répétitives de Piolle tombent de plus en plus à plat. La demande d'explication sur son futur "stage" dans un domaine agricole révélé par "Le Parisien" et repris par Dominique Spini l'a mis hors de lui. Rappelant ses "stages" sur la propreté, dans un EHPAD, effectués hors de Grenoble, sans utilité pour la ville. Et lui jetant qu'il était rémunéré par la ville et prenait la place d'un jeune. Tout ça pour faire un livre pour se remettre dans la course présidentielle. Il y a du pathétique chez lui.
C. BOUTAFA (Opposition) SON VOYAGE AU JAPON
Tandis que Chérif Boutafa lui souhaitait "bon voyage" au Japon où il s'envole la semaine prochaine "décidément après Rio l'année dernière, vous n'aimez pas novembre à Grenoble !". Soulignant qu'il prenait souvent l'avion en faisant campagne contre ce moyen de transport.
IL DOIT S'EXPLIQUER DEVANT LA JUSTICE SUR UNE NOUVELLE AFFAIRE
De son côté, Alain Carignon rappelant qu'il était lui-même réhabilité par la justice pointait le fait que, du point de vue de l'état de droit, le seul condamné actuel est Eric Piolle, pour favoritisme et qu'il doit s'expliquer devant la justice dans l'affaire du sur salaire qu'aurait perçu sa Première Adjointe dans le cadre d'un système opaque qu'il aurait mis en place, selon son principal collaborateur.
IL ÉVOQUE SA FIN AVEC SOULAGEMENT
On comprend que cela faisait beaucoup. Eric Piolle évoquait avec une sorte de soulagement sa non candidature en 2026, tout en espérant toujours figurer sur la liste pour briguer la Présidence de la Métropole. On le sait il a demandé les dates des voeux de chaque commune pour y participer. Alain Carignon lui a suggéré, pour gagner du temps, de supprimer ceux des 9 communes dont il réduit de moitié la représentation.
À observer les débats on est frappé par l'espèce d'anémie qui frappe la majorité municipale qui se planque derrière de longues délibérations fleuves, institutionnelles pour s'éviter d'affronter le vrai débat qui l'attend et auquel elle ne pourra échapper.
EXCTINCTION OU ÉCLATEMENT : UN DESTIN SCELLÉ
Il est vrai qu'elle est entre deux chaises. En même temps dedans et dehors à la Métropole, à la merci des foucades et des changements de pieds d'Eric Piolle, contrainte à une discipline de fer. Soit elle s'éteint comme un bougie, soit elle se livre au raidissement et à la surenchère comme Nicolas Béron-Perez jusqu'auboutiste le voudrait. Une voie qui sied à Eric Piolle mais semble effrayer la plupart.
Mais que ce soit par une lente extinction ou par un éclatement spectaculaire son destin parait définitivement scellé.
Fusillades…
Halloween…
Fête des Morts, Toussaint…
Conseil Municipal…
Crépuscule…
Et…
JAPON ! Pays du Soleil Levant !
Ouf…
Vu cet exposé, le Melon d’Or -qui ne regarde que son nombril- reste sans vision réfléchie et reste inefficace pour Grenoble. Qu’il parte planter les choux.
Vu l’attitude du Maire, ses retournements, son manque de parole, finalement sa morgue par manque de réflexion peut être?, Quoiqu’il en soit, il est grillé à Grenoble et même en France à mon avis.
Il ne lui reste plus qu’a planter des patates dans le Béarn. Ecrire ses « calamiteuses » mémoires? 😀 Qui va acheter ça?Je rappelle que même dans son groupe politique, on n’en veut pas comme « première tête pensante »….
Je ne m’étendrai pas sur les voyages inutiles en avion à travers le monde…Le risée de tout le monde et surement aussi des vrais écolos
Le problème c’est qu’il s’en sert (voyages, stages…) pour sa com quand il passe à la télé.
C’est Piolle lui-même qu’il faudrait « dissoudre » !
Je ne suis pas communiste et à priori vous non plus GLC, je suis étonné de voir que vous n’approuvez pas cette idée de dissoudre la metropole.
Au nom de quoi, la metropole qui est une structure technocratique, qui ne représente pas les habitants de la metropole qui eux élisent les maires, devrait prendre des décisions pour l’ensemble des habitants ?
En matière d’urbanisme ce sont eux, et non les maires, qui ont compétence.
A quoi donc bon voter pour un maire sur un programme si derrière un conseil communiste d’élus de gauche prend des décisions qui impactent les communes ?
La metropole n’aurait jamais du voir le jour et vous devriez approuver cela GLC au lieu de critiquer l’individu qui le pense même s’il est à l’opposé de vos idées.
Merci de votre contribution. De notre côté nous sommes favorables à une fusion ville/Métropole car des services sont obligatoirement métropolitains et ne peuvent pas s’arrêter aux frontières des communes ( ordures, insécurité etc…) d’autant que loi donne compétence aux métropoles de nombreux domaines ( urbanisme…) . Tant que c’est le cas » dissoudre » la métropole n’a évidemment aucun sens et il faudrait que les 49 communes le veuillent. Grenoble ne pouvant juridiquement s’en retirer. CE que veut la gauche grenobloise c’est » dissoudre » Ferrari , pas la Métropole qu’elle a largement contribué à asphyxier.
Le groupe d’opposition d’Alain Carignon qui travaille sérieusement sur les solutions afin d’allier l’efficacité des services rendus et l’économie travaille sur cette forme de fusion des services . Sur 720 millions d’€ de dépenses de fonctionnement cumulés des deux collectivités , le groupe estime que l’économie annuelle peut être de 20 %. Le groupe travaille également sur les problématiques du patrimoine ( le siège de la Métro à 108 Millions d’€!) face aux bombes financières qui attendent les grenoblois : 300 millions d’€ d’imprévus pour les rames de tram à remplacer à partir de 2027, le financement d’Athanor, des déficits à venir des SEM .
Comme vous le constatez il va falloir du courage et de l’expérience pour faire face au mur de la dette et de la dépense laissé par cette gestion. Les formules sympathiques à l’emporte pièce n’y suffiront pas
Et pourquoi la loi donnerait des compétences en matière d’urbanisme alors que cela a toujours été le rôle du maire ? En quoi trouvez vous cela normal ?
Maire qui est élu par les habitants d’une commune, je vous le rappele.
Car si le maire qui est élu, lui, ne sert à rien, autant l’enlever et on laissera ainsi la metropole qui est un comité soviétique décider de l’avenir de tous.
Au nom de quoi l’avenir urbanistique de seyssins serait piloté et décidé par meylan, montbonnot, echirolles, grenoble ou saint égrève ?
Les habitants de seyssins, juste un exemple, ont fait le choix d’habiter seyssins, les problèmes de meylan, montbonnot, echirolles ou saint égrève ne les concernent pas.
Faudrait aussi vous rappeler GLC, que les élus metropolitains perçoivent en plus une rémunération, qui sort d’ou selon vous ? De la poche du contribuable.
https://www.ledauphine.com/isere-sud/2016/12/20/indemnites-ce-que-percoivent-les-elus-de-grenoble
Une commune qui ne veut plus sièger au sein de ce comité soviétique peut elle librement partir ou c’est impossible ? Se pose donc la question démocratique de ce genre de comités dont vous êtes friand GLC.
Vous êtes en train de vous plaindre du cout de construction du nouveau siège de la metropole, mais ce problème n’existerait pas si la metropole n’existait pas.
Je récapitule, « économies » pour le contribuable de l’agglomération :
-le nouveau siège de + de 100 millions de la metropole
-les revenus de tous ces élus « metropolitains » qui s’accumulent avec leurs revenus de maires
et vous êtes là en train de déblatérer sur les économies du ramassage des ordures ?
Vous vous moquez du monde GLC.
Je pense que vous avez une opposition de posture, et même si carignon est élu un jour maire de grenoble, vous ferez exactement les mêmes choses, peut être en moins radical que le maire actuel.
Vous siégerez dans un bâtiment tout neuf construit par l’argent du contribuable, vous recevrez en plus de votre indemnité de maire celui d’élu metropolitain, et vous serez ravis de vous préoccuper de l’urbanisme de biviers alors que vous n’y habitez pas et probablement n’y mettez même jamais les pieds.
Et vous serez ravis de dire au contribuable qu’il est impossible juridiquement de quitter la metropole, bravo la démocratie, et que ce comité soviétique est merveilleux car il fait des économies sur le ramassage des ordures.
Vous êtes pareil que les autres GLC, exactement pareil.
Vos positions renforcent Piolle et les élus de la majorité actuelle. Sur le théme » c’est tous les mêmes » . Un classique .
Pour l’instant la loi interdit à une commune de sortir de la Métropole. C’est un fait . Si elle change votre position sera défendable. En attendant elle n’a aucune autre valeur qu’incantatoire.
SI vous voulez passer de l’incantation à l’action faites vous élire dans votre commune.
Pour faire des économies l’opposition propose une sort de fusion des services ville/centre/Métropole afin de confondre les compétences plutôt que les additionner ce qui engendre l’inefficacité et les couts actuels . Il y a 720 Millions d’€ de dépenses de fonctionnement ville/Métropole. L’opposition évalue l’économie à 20% .
Secondement sur les compétences transférées PAR LA LOI à la Métro, l’opposition propose de redonner le pouvoir aux communes. Par exemple pour l’urbanisme, annuler le PLUI actuel ( plan d’urbanisme contre lequel seul Alain Carignon et son groupe a voté) et en refaire un en donnant à chaque commune le pouvoir de définir ce qui est bon pour elle . Ainsi on respecte la loi ( comment faire autrement) mais on retrouve une forme d’autonomie communale sur le fond
Vendredi dernier au Conseil Métropolitain Alain Carignon a encore repris votre critique selon laquelle l’uniformisation urbaine de la Métropole était une folie, que la diversité des communes étaient une richesse et qu’il fallait la sauvegarder malgré les structures intercommunales imposées par la loi .
Sur les sièges ( Métro, Ville) vous n’avez pas lu les propositions du groupe d’opposition qui veut tout vendre et installer les services dans les nombreux locaux vides communaux et métropolitains dans la ville et les quartiers.
On est » friand » de rien dans cette soviétisation de la Métropole et vous êtes particulièrement injuste . Vendredi encore le seul élu qui s’opposait à une nouvelle lubie totalitaire de la majorité, le » permis de louer « instauré à Grenoble et qui pourra être étendu est… Alain Carignon ( https://www.facebook.com/Alain.Carignon.Officiel/?locale=fr_FR))
Vous n’avez probablement pas le temps de vous informer mieux , ce qui explique votre position . Ajoutons que vous citez Seyssins ou Biviers des communes qui ont des maires comme le premier qui vient du PS et soutient toute ces mesures et la seconde , dans une commune très à droite, qui soutient la suppléante de Véran aux législatives…