NEYRPIC : LA POLÉMIQUE GONFLE SUR LA RESPONSABILITÉ DE LA MUNICIPALITÉ
L'autorisation de la création du centre commercial Neyrpic aurait elle pu passer à la Métropole si les élus de la majorité Piolle avaient voulu l'empêcher ? La réponse est non. Il suffisait d'en faire une question de survie ou non de la majorité métropolitaine.
D'autant plus facile que ce centre commercial est à l'opposé de la charte de majorité signée par les partis (PS/PC/VERTS/LFI) qui la composent et s'engage à limiter le développement de la consommation à outrance, à favoriser les déplacements doux. Avec son parking géant gratuit, Neyrpic est un nouvel aspirateur à voitures.
E. PIOLLE N'ABUSE DE SON POUVOIR QUE POUR LUI-MÊME
Eric Piolle ne manque jamais d'abuser de son autorité quand il veut faire appliquer ce qui l'arrange. Il a exclu 7 élus, dont des adjoints au Maire et un Vice-Président qui avaient seulement murmuré sur l'augmentation d'impôts. Vendredi 18 octobre il a convoqué au 12ème étage de l'hôtel de ville, pour leur montrer la vue (!), 9 élus métropolitains des petites communes auxquels il a annoncé qu'il mettait son véto pour qu'ils continuent à siéger dans le prochain mandat.
IL PRIVE 9 PETITES COMMUNES D'UN ÉLU SUPPLEMENTAIRE
En effet le Conseil Métropolitain compte 119 élus par dérogation. Il peut en compter 110 seulement si la commune centre s'y oppose. Ce sera le cas. Ainsi Seyssins, Gières, Vizille, Claix, Varces, Meylan, Domène, Vif, La Tronche n'auront plus qu'un représentant. Eric Piolle a expliqué qu'il prenait cette mesure en rétorsion contre la façon dont Christophe Ferrari le traitait. En fait il s'agit d'augmenter le poids relatif de Grenoble (36 élus) qui pèseront plus dans une assemblée de 110 membres que dans une assemblée de 119. Donc de préparer sa brillante élection de président en commençant à brimer les communes ! On reconnait là toujours toute l'habileté tactique du Grand Timonier. Comment se fabriquer de nouveaux ennemis ?
Mais cela démontre que quand il veut, il peut. Dommage qu'il utilise seulement les moyens de pression politique que pour lui-même et jamais pour l'intérêt général. Ce que le dossier Neyrpic réclamait.
NEYRPIC : LES ÉLUS ROUGE/VERTS ONT PRÉFÉRÉ LEURS VICE-PRÉSIDENCES
Les moulinets du roquet Alan Confesson l'Adjoint (LFI) ne peuvent pas couvrir cet élément politique essentiel : les élus Rouge/Verts ont manqué à leur devoir élémentaire pour sauver leurs Vice-Présidences à la Métropole. Il montre ses petits muscles quand c'est trop tard. Il envisage de saisir la justice, de réclamer des dédommagements. Bref ça ne se passera pas comme ça.
M. BANSAY : APSYS A RESPECTÉ TOUS SES ENGAGEMENTS
Avec beaucoup de calme, dans Place Gre'Net, Maurice Bansay, le Président d'Apsys, le promoteur de Neyrpic "entrepreneur notoirement connu depuis 30 ans à l'échelle nationale et internationale" remet les rodomontades de Confesson à leur place. Il a respecté tous ses engagements, à savoir ne pas solliciter des enseignes grenobloises - mais comment refuser celles qui veulent venir ? -, amener 60 % d'enseignes non présentes sur le territoire.
CONFESSON : " L'ACCESSIBILITÉ ET LA SÉCURITÉ DU CENTRE, DES COMMENTAIRES DÉPLACÉS"
Et il renvoie la balle. L'attractivité du centre ville n'est pas sa responsabilité. Suivez mon regard. Alan Confesson lui avait demandé « d'éviter les commentaires déplacés concernant l’accessibilité ou la sécurité du centre-ville […] ».... On adore la formule de ces "commentaires déplacés "(!).
APSYS PRÊT à ALLER DEVANT LES TRIBUNAUX CONTRE GRENOBLE
Mais Maurice Bansay va plus loin. Suite aux attaques de la municipalité de Grenoble, « nous nous réservons le droit d’étudier toute la suite que nous entendrons donner, y compris devant les tribunaux». Bientôt la ville devra dédommager Apsys ! Nos cadors locaux sont dans la nasse de leur inconséquence d'avoir permis Neyrpic.
ALAN CONFESSON : "L'ACCÈS ET LE STATIONNEMENT SANS CONSÉQUENCE SUR LA FRÉQUENTATION'
Faisant feu de tous bois, Alan Confesson s'en prend aussi à Alain Carignon qui demande de stopper le projet de Jeanne d'Arc qui va déstabiliser tout un quartier, tuant des commerces de proximité, envoyant de nouveaux clients à Neyrpic. Le même qui a permis la création d'un vaste parking gratuit à Neyrpic, qui installe un parking de 400 places au siège de la métropole en construction accuse le leader de l'opposition de penser que "l'attractivité d'un secteur est lié au nombre de voitures". Comme si la suppression massive de l'accès et du stationnement était sans incidence sur la fréquentation.
LA RESPONSABILITE DE LA MUNICIPALITÉ ENGAGÉE
La polémique gonfle sur la responsabilité de la municipalité et de tous les élus. Christophe Ferrari (PS) qui a soutenu le projet Neyrpic comme Barbara Schumann l'élue grenobloise qui est dans sa majorité. La désertification accélérée du centre ville constatée après l'ouverture du centre commercial démontre leur irresponsabilité et leur incompétence.
APSYS POURRAIT RÉCLAMER DES DOMMAGES ET INTERÊTS
Quelle sera la suite ? Par ses allégations qui ont pour objet de couvrir la responsabilité politique des élus de gauche dans ce dossier, Alan Confesson risque d'ouvrir un front juridique dans lequel Apsys peut s'engouffrer et réclamer des dommages et intérêts. Le contribuable grenoblois serait deux fois perdant.
AUCUNE DES MESURES D'URGENCE DEMANDÉES PAR L'OPPOSITION
Pendant ce temps aucune des mesures d'urgence réclamées par l'opposition pour stopper la dégradation du centre ville n'est retenue Rien sur la propreté, le stationnement, la cohabitation des modes de déplacements, la sécurité et la gestion de l'espace public.
LA MAJORITÉ CHOISIT LES INCANTATIONS ET LE RAIDISSEMENT
La majorité municipale s'est créée toute seule un nouveau dossier empoisonné. Qui a de lourdes conséquences sur la qualité de la vie à Grenoble. Qui ne peut que grandir au fur et à mesure du développement de Neyrpic. Au lieu de tenter de se corriger et d'y faire face, le choix des incantations et du raidissement est le plus exécrable pour la municipalité et les grenoblois.
Confesson , nul de nul, petit roquet grassouillet qui ne voit pas plus loin que son os…Si Apsys attaque en justice, le maire et ses toutous mettent ENCORE plus Grenoble et les Grenoblois dans de la dette.Que vont dire, penser leurs potes bobos? Il va leur falloir aussi sortir du fric consécutivement à leur nouvelle erreur ….
Quant à ce qui nous sert de maire, il dévoile, là encore sa petitesse d’esprit, de dignité et de c…..es.
Même Lucie Castets ne veux pas venir dans ce panier de crabe 😀
Écoeurant la stratégie de Piolle pour contrer Ferrari.
Et les maires exclus sont donc obligés de prêter allégeance ?
Dans cette guerre d’ego, où le combat qui importe est celui de briguer un poste, les Grenoblois seront- ils encore abusés?
Neyrpic est une deuxième couche au déclin de la ville.
Cette municipalité avait bien mis la première.
Les communes ne sont pas obligées de s’adhérer à la Métropole, non? Je peux facilement imaginer des communautés de communes créées telles que ‘Furon-Moucherotte’, ‘Grésivaudan Avenir’ ou ‘Porte du Trièves’.
Nos élus-camelots, vendeurs « à la sauvette » de Vérités Absolues et d’élixirs de jouvence, savent aussi louvoyer.
À chaque entourloupe, trahison des grenoblois (ici les commerçants de centre-ville), ils invoquent, main sur le ❤, leur « probité morale ».
Certains d’entre-nous gobent encore…
D’autres n’avaient plus…
BEURK
Mr Confesson déplore la perte des commerces (dont il est en bonne partie responcable) mais il interdit à Mr Carignon de le faire !
Où est la logique ? Il mériterait des claques…
M. Confesson pourrait passer au confessionnal mais ce ne seront pas trois avés et un Pater qui sauveront le commerce grenoblois s’il en venait à se repentir.