TEISSEIRE : LE GUC/JUDO CHASSÉ EST REMPLACÉ PAR LES DELINQUANTS

Le Président du GUC Judo Club "effondré par ce qu'il vient de se passer" avait lancé début septembre un appel à Eric Piolle pour lui demander des mesures expliquant : "lors de notre permanence d’inscription un de nos adhérents a été violemment agressé devant son jeune enfant lui-même judoka. Ce père de famille, alors qu’il entendait une alarme, est sorti et a surpris un individu en train de casser sa voiture. Il a pris le dessus sur ce vandale. Malheureusement, ce dernier a été rapidement soutenu par un groupe de jeunes délinquants qui ont roué de coups notre adhérent devant son enfant et ont menacé tous témoins présents de mort."

Reçus fin septembre par Isabelle Peters, Première Adjointe (PCF) qui n'avait pas lu le dossier et Céline Ménnetrier Adjointe (Verts/LFI) aux sports les dirigeants du club de Judo sont sortis "effondrés".

DES DÉLINQUANTS OCCUPENT DES LOCAUX MUNICIPAUX...

En effet ils ont été contraints de cesser leur activité d'accueil pour près d'une centaine de jeunes qui pratiquaient le judo parce qu'une bande de délinquants a décidé d'occuper les locaux municipaux attenants, l'espace Catalan, et d'instaurer leur domination. Comme à son habitude la municipalité a laissé faire, n'a pas déposé plainte contre ce squat, donnant un très mauvais exemple à ces jeunes.

... LA MUNICIPALITÉ VIENT LES AIDER !

Au contraire, Ils ont appris des élus que ces jeunes squatteurs de l’Espace Catalan étaient actuellement ... aidés à monter juridiquement une association dans le but très clair de leur attribuer ce local Espace Catalan ! D'ailleurs en recevant les dirigeants du club prés d'un mois après (!) Isabelle Peters a osé leur demander s'ils avaient des preuves de ce qu'ils avançaient. N'auraient ils donc pas inventé tout ça ? Alors qu'ils ont déposé plainte nominativement.

LE GUC/JUDO PASSE DE VICTIME À ACCUSÉ PAR LA MUNICIPALITÉ

Avec les Rouge/Verts Grenoblois, ils sont passé de victimes à accusés. Dans l'idéologie d'extrême gauche les actes violents ne peuvent qu'avoir une explication sociale. Peu importe que le lien entre la pauvreté et la délinquance ne soit pas établi, puisque la plupart des personnes en difficultés ne choisissent heureusement pas la marginalité ou la violence pour s'en sortir, mais le travail.

ILS DEMANDENT CAMÉRAS ET VIGILES

Les responsables du GUC/Judo ont demandé s'ils devaient occuper à leur tour des locaux pour avoir une chance d'en avoir ? Ils on stoppé temporairement leur activité tant qu’une solution de sécurité pérenne ne sera pas trouvée comme l’installation de caméras de surveillance et la présence d’un vigile payé sur les fonds communaux et non du club.

LA MUNICIPALITÉ N'APPORTE AUCUNE SOLUTION

Au contraire la municipalité leur propose de les dépanner en les transportant dans des lieux différents en fonction des disponibilités, dans un gymnase d’école, mal adapté à leur pratique, dans lequel ils vont passer leur temps à monter et démonter les tapis. Ce dont il n'a pas les moyens financiers évidemment.

DÉMÉNAGÉ DE LA RUE MOYRAND POUR DE FAUSSES RAISONS

Il faut se rappeler que le club de Judo avait été installé à Teisseire dans le cadre de la "mixité sociale". La municipalité l'a sorti de la Rue Moyrand car elle avait un projet immobilier avait elle dit. Désormais trois associations l'occupent dont Coeur2 tourné vers les personnes en difficultés et les ateliers anti-gaspi, alors qu'on fait valoir maintenant au GUC/Judo qu'ils en sont écartés car les locaux ne peuvent pas accueillir de public ! Le grand n'importe quoi est bien le fil rouge de cette gestion.

Alain Carignon a tenté au détour d'une délibération lundi d'obtenir des réponses sur le club de Judo, il a été accusé de stigmatiser des jeunes, confirmant la ligne politique folle adoptée par la municipalité

CE DÉPART DE TEISSEIRE EST UNE CATASTROPHE

Pour Teisseire ce départ est une catastrophe. Les valeurs véhiculées par le judo et son rôle éducatif, l'apport d'une population extérieure pouvait créer du lien et des modèles positifs. Ce départ accentue la ghettoïsation du quartier, l'entre soi, légitime la violence plutôt que le dialogue social, pérennise un déterminisme social qui enferme toute une population dans un statut victimaire au lieu d'accéder à celui de citoyen.

ILS AGGRAVENT LA CRISE SOCIALE

Cette position municipale est emblématique. Dans la continuité de la fermeture du Plateau à Mistral, de la reprise en mains de la Cordée à Villeneuve, de la fin de la convention au Théâtre et à la MJC Prémol. Les bobos gauchos aggravent la crise sociale. Mais ils en parlent beaucoup.

LA MUNICIPALITÉ DONNE DES LECONS DE GESTION À LA FRANCE...

Lundi au Conseil Municipal un éclat de rire a accueilli le longue tirade lue par une élue apparatchik, Laura Pfister (Verts/LFI) rédigée dans la langue de béton Rouge/Verts par le cabinet, donnant des leçons de gestion à la France. "Ridicule" a lancé Alain Carignon rappelant quelques éléments de la situation financière de la ville.

300 000 € POUR LE GARDIENNAGE D'UN CHANTIER À VILLENEUVE !

"Ridicule" par rapport à sa prétention et affligeant quant à ses résultats, peut on maintenant très clairement dire de la gestion sociale de Grenoble. Un seul exemple parmi 100 autres a été cité par le leader de l'opposition lundi : avec 300 000 € de gardiennage pour le chantier de la halle des Iris à Villeneuve, ce poste aura couté le tiers de l'investissement....

L'HEURE DU RÉVEIL DES GRENOBLOIS À SONNÉ

Avec le départ de GUC/Judo du gymnase Paul Cocat à Teisseire, le rétrécissement dangereux de la ville s'accélère. Les enfants privés d'activité sportives, le quartier privé de toute diversité parce que des élus préfèrent leur idéologie à toute réalité. L'heure du réveil des citoyens grenoblois a sonné.

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