INSÉCURITÉ : LA MUNICIPALITÉ PIOLLE SUR LA SELLETTE
La manifestation la plus émouvante et la plus sincère s'est déroulée hier à partir de 17h30 : de nombreux grenoblois se sont joints aux amis de Lilian Dejean pour exprimer leur solidarité et leur émotion sur les lieux où il a été assassiné. Ceux qui versent des larmes de crocodile ne sont pas venus. Ils n'étaient pas les bienvenus.
D'ailleurs, par un message largement diffusé, Chloé Pantel, co-présidente du groupe Verts/LFI la municipalité avait appelé les élus et les grenoblois à la mairie à 14h. Ils ont boudé. Dimanche Eric Piolle avait accumulé les maladresses liées à son enfermement doctrinaire.
PIOLLE CONTRAINT DE SORTIR DU BOIS DIMANCHE
Il avait d'abord fait savoir aux médias qu'il ne s'exprimerait pas, tous les élus réduits au silence refusant de répondre, puis devant la montée de l'émotion, l'intervention d'Alain Carignon sur BFMTV et C'News, il a décidé une conférence de presse à 17h. Les éléments de langage avaient été laborieusement élaborés. Impossible de ne pas reconnaitre "la violence", mais il fallait tout faire pour minimiser, banaliser, détourner le drame afin que la question sécuritaire ne se pose pas en termes de responsabilité municipale.
"PERSONNE N'EST À L'ABRI D'UNE BALLE PERDUE"
Las, les contorsions sémantiques ont donné lieu à un résultat calamiteux : « Personne n'est à l'abri d'une balle perdue dans les règlements de compte. C'est notre peur. Ici ce n'est pas le sujet car il s'agit d'un accident de la circulation. Il n'a pas tiré sur un dealer mais sur quelqu'un qui venait lui porter secours » a déclaré Piolle.
UNE ABSENCE DE TOUTE PROXIMITÉ RÉELLE AVEC LE SERVICE
Il ne s'agissait évidemment ni "d'une balle perdue" - elle visait bien la victime - ni "d'un accident de la circulation" (!) mais de l'assassinat d'un employé communal qui voulait empêcher le délinquant de s'enfuir. La première expression était maladroite dans le contexte, la seconde fausse. En parallèle, ses propos sur Lilian Dejean et le service de propreté urbaine démontraient aussi une absence de toute proximité réelle avec les uns et les autres.
"GRENOBLE EST EN DEUIL"
Les grenoblois ne s'y sont pas trompés qui ont réagi fortement à ces propos. D'autant que pour politiser et minimiser encore, la municipalité décrétait que "le service public est en deuil". Non le service public n'avait pas été attaqué. Il n'avait surtout pas été défendu. Comme l'avait proclamé dès dimanche matin Alain Carignon, leader de l'opposition c'est "Grenoble qui est deuil".
LES GRENOBLOIS EN COLÈRE
Bref la sémantique mise en place après des conciliabules qu'on imagine ne tenait pas debout. Eric Piolle a tenté de la défendre lundi matin sur France Bleu Isère mais, malgré le peu de questions qui ont pu passer, elles ne trompaient pas : les grenoblois sont en colère. Comme à son habitude il a choisi de faire de longues réponses sans être interrompu pour s'épargner de douloureuses mises en cause.
"ON A PEUR QUE CA SE REPRODUISE"
En exerçant leur "droit de retrait", les employés municipaux ont surtout voulu lundi matin exprimer leur soutien à leur camarade. Rassemblés devant l'hôtel de ville ils ont aussi exprimé leur inquiétude que résume Virgile Comella, «C’est inadmissible, on part au boulot le matin, on ne rentre pas. Aujourd’hui, tout le monde est écœuré, dégoûté (....) On a peur que ça se reproduise. Travailler dans les quartiers, c’est compliqué… On n’est plus en sécurité à Grenoble » (DL du 10/9/24).
A. CARIGNON : "JE PENSE D'ABORD À LUI ET SA FAMILLE"
Invité de Romain Desarbres (C'News) lundi matin, Alain Carignon a à nouveau exprimé sa solidarité à l'égard de Lilian Dejean et sa famille. "Ce responsable communal, ce père de famille, ce militant CGT ouvert et actif professionnellement et dans la société. Je pense d'abord à lui et sa famille". Interrogé sur le fond il n'a pas caché sa colère après les propos d'Eric Piolle. "Il faut dire la vérité" a t -il martelé. Comme employeur et premier magistrat le Maire est responsable aussi.
LES MÊMES QUI SE PLAIGNENT NE FONT RIEN
Ajoutant : "les mêmes qui se plaignent de la circulation des armes à feu et qui gèrent les HLM n'ont jamais ouvert un appartement fermé pour savoir s'il était une planque, jamais expulsé un dealer condamné...Les mêmes qui pousseraient des cris d'orfraies si la police avait le droit d'ouvrir les coffres des voitures en toutes circonstances sans autorisation préalable du juge...."
L'ÉMOTION ETAIT À SON COMBLE
L'émotion était à son comble le soir bd Jean Pain, là où Lilian Dejean est tombé sous les balles. Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées autour de la famille et des amis de l'agent municipal. Le témoignage poignant de ses enfants, de son frère ont corroboré tout ce que tout le monde sait de lui : "c'est un gentil". La cérémonie contrastait avec la rapidité et la froideur de celle qui s'était tenue à l'hôtel de ville à 14h.
LES TEMOIGNAGES SE SONT SUCCEDÉS
Les témoignages se sont succédés, chacun apportant sa note d'une partition identique : Lilian Dejean a apporté beaucoup à tous. Dans son métier comme dans sa vie sociale. Chacun l'exprimait à sa façon. Un moment très applaudi a été celui où un intervenant a rappelé à Eric Piolle, que Lilian Dejean n'était pas mort lors d'un accident de la circulation mais sur un acte courageux de citoyen.
LA MUNICIPALITE-EMPLOYEUR NE PROTEGE PAS SES SALARIES
Nombre de participants mettaient en cause la municipalité-employeur qui ne sait plus protéger ses salariés dans une ville gangrenée par la violence. Une journée d'intense émotion d'abord, mais aussi de prise de conscience que le déni et l'inaction municipale ne pourront plus durer longtemps.
COMBIEN FAUDRA-T-IL D'INNOCENTS TOMBÉS AU CHAMP D'HONNEUR ?
Le climat est très lourd. Les déclarations à minima maladroites de Piolle l'ont alourdi encore. La tentative de marginaliser un tel événement, de le banaliser a échoué. Du plus profond de toutes les couches de grenoblois l'attente de mesures est désormais installée. Car l'arrivée de nouveaux drames est évidemment le plus prévisible. Combien faudra-t-il d'innocents tombés au champ d'honneur pour que la police municipale soit armée, le réseau de vidéo protection développé, un PC opérationnel installé et des mesures prises contre les dealers qui bénéficient d'un logement social ?
A Grenoble, ma voiture ne roulera plus en janvier 2025 car elle tue…
je vais la vendre et m’acheter un gilet par balles pour pouvoir me rendre en ville acheter mon pain…
Balle perdue! pourquoi pas un accident du travail . Dégage avec ton équipe de tricheurs.
Ajoutons à cet article que Piolle soutient les anarchistes (rue d’Alembert, Alternatiba, Extinction Rébellion), qu’il a supprimé les caméras vidéo mises par Mr Destot, et qu’il interdit à sa Police Municipale d’intervenir dans les cités.
Par son attitude anti-sécurité et contraire à ses obligations, on peut dire que notre Melon d’Or a du sang sur les mains.
Comment Éric piolle et ses amis de la majorité osent rendre un hommage et essayer de s’approprier médiatiquement avec leurs écharpes de la république, faire un discours et demander une minute de silence, eux qui favorisent ce qui se passe de plus mal dans la vie des grenoblois ?
Nous ne reconnaissons plus notre ville, en rien . Quelle honte . vous dites que vous ne voulez pas prendre le risque pour les policiers municipaux soeint armés mais vous oubliez que ce sont eux qui prennent les risques sur le terrain tous les jours .
je ne me suis pas déplacé pour ne pas participer à cette mascarade honteuse d’Éric piolle et certains de ses élus présents ,leurs écharpes terne qui salissent toutes les valeurs des grenoblois qui souhaitent vivre ensemble, vivre leurs vies …
Je souhaite présenter mes condoléances à la famille de Lilian Dejean je m’associe à votre douleur. je ne connaissais pas cet homme qui a voulu porter secours. un héros qui mérite un hommage national pour son comportement . Quelle tristesse ….Que devient notre ville ?!?!?!?! Avrillier vous demande de démissionner nous sommes d’accord !!!non tous les grenoblois ne votent pas pour vous comme vous vous en gargariser sur BFMTV. vos arguments ne tiennent pas. on ne vous veut plus. on ne veuT plus vous voir .vous êtes le pire maire que grenoble aient connu. les grenoblois aux urnes 🗳!!!!!
Bravo! Démission de ce Maire incapable!
Le Figaro du 10/9 rapporte ce propos du Maire : « Je pense que nous devons utiliser des outils qui sont à notre disposition mais que le premier outil est un outil humain. »
Or ici Piolle se garde bien 1) de détailler « les outils », 2) de dire qu’il interdit à sa Police d’aller dans les zones dangereuses, et 3) de se questionner sur les très mauvais résultats. Donc, malgré les morts, il ne fera RIEN ! Payé à ne rien faire.
Sur BFM ce matin, Piolle m’a appris que Grenoble dispose, en quelque sorte, d’un quota de 30% d’homicides supplémentaires, pour s’aligner sur la criminalité des autres grandes villes françaises.
Rassurant de disposer d’une telle »réserve » non-utilisée en violence létale…
Les « visions » sociétales d’un Maire aveugle, et fier de l’être, plongent Grenoble dans le noir.
J’espère que des observateurs minutieux (journalistes ?) rétabliront l’éclairage public » sur cette ville au Maire « exemplaire »… d’après lui…(2 puis 3 fois il est intervenu cet été sur un conflit routier, après avoir fait donné son temps en Ehpad, crèche et entretien des rues durant l’année.)
Vous direz bien ce vous voudrez, mais si Abdoul roulait en vélo, il n’y aurait pas eu d’accident de voiture. J’avais bien raison : il faut interdire les voitures et ce drame n’aurait pas eu lieu
Eric Piolle est UN HOMME EN COLÈRE !
Contre ces satanés flingues.
Contres ces grosses berlines thermiques qui transportent les armes.
Contre les murs épais des cités qui les cachent…
Mais sa colère vire en fureur lorsqu’il désigne le coupable :
LA FACHOSPHÈRE !
Cette version française du Trumpisme, adepte du Pétard non récréatif et des chansons de Sardou.
Et là, les noms tombent !
De Manuel Valls à Darmanin, en passant par Bolloré, Piolle voit rouge et la moutarde lui monte VRAIMENT au nez
En relisant cette nuit son Blog pour insomniaque, j’ai relevé son obsession pour une « fachosphère » tentaculaire. On croise dans ses écrits des flics Robocop qui contrôlent au faciès dans un Grenoble dApartheid, pratiquant l’exclusion raciale et sociale.
Les types armés jusqu’aux dents qui « gèrent » la contrebande, les chantiers ou la prostitution à Grenoble l’excédent bien moins que le « sentiment d’insécurité » perçu par ces grenoblois, en voie de coupable droitisation.
Les « délits de fuite » de responsabilité politique d’Éric Piolle sont récurents.
Il invoquera une « chasse à l’homme policière fasciste’ si on le poursuit pour divagation dans sa conduite municipale.
Aucun « constat à l’amiable » à espérer avec « ses » grenoblois, « libres » de fuir ailleurs, avec leurs bagnoles polluantes et leurs idées réacs
L »entre-soi « bobo – délinquant » coulera alors de source, au fil des autoroutes à vélos jusqu’aux trottoirs à trottinettes, pour converger vers une énième mobilisation, contre la France, la Police, Israël, le Patriarcat Blanc, la Droite raciste, la Gauche dévoyée, la Laïcité punitive…
Les nombreux galériens qui n’auront pu quitter Grenoble rongeront leur frein, liront les nouveaux tags,, en attendant une équipe qui pilote la ville avec modestie, constance, précision et EMPATHIE.
Sans l’indécente « fausse modestie » du vaniteux invétéré.