J.O. : LA MUNICIPALITÉ MET GRENOBLE À L’ÉCART

"La ville a t elle raté le coche ?" demande Eve Moulinier (DL du 14/8/24) à propos des Jeux Olympiques de Paris qui ont été un grand moment de rassemblement et de fraternité ? Poser la question c'est y répondre. « On ne fait jamais de fan zone. En pratique depuis 2014, on a juste installé un écran pour la finale de la coupe du monde de 2018 à l’Anneau de vitesse » avoue Eric Piolle. Tandis qu'Olivier Bertrand, l'Adjoint (Verts/Ades) de la secte Avrillier explique « on n’a pas eu de demandes très fortes venues des habitants ». Pas comme rue Lazare Carnot où il a immédiatement donné satisfaction à une pétition, surtout signée par des soutiens de la majorité municipale ...

"UNE GRANDE DÉCEPTION"

Eve Moulinier cite de nombreux captifs de la ville l'été, qui ne peuvent pas partir en vacances, qui ont "dit leur déception de ne pas pouvoir regarder les épreuves des JO Paris 2024 sur un grand écran à Grenoble. Ils auraient voulu vivre, ici, la même joie que les Parisiens et les touristes de la capitale. Las."

"PIOLLE N'A RIEN FAIT POUR NOUS FAIRE PLAISIR"

Certains sont allé à Vizille où le département, présidé par Jean-Pierre Barbier (LR) avait organisé une grande journée olympique. Jacques, un grenoblois, raconte au DL : "j’ai retrouvé là-bas d’autres Grenoblois qui m’ont dit : « Nous sommes venus ici car à Grenoble, Monsieur Piolle n’a rien fait pour nous faire plaisir ». Et Catherine avait ajouté : « On voudrait voir tous les sports sur un écran géant. On aime le sport, on aimerait tout voir, tous les jours, jusqu’à la fin des Jeux olympiques. »

"C'EST TELLEMENT MORT ICI L'ÉTÉ"

D’autres habitants ont également fait part au quotidien régional de leur déception à la fin des JO. "Jamais je n’aurais pu me payer un séjour à Paris et encore moins les billets pour assister aux épreuves, donc pas de regret. Par contre, le fait de voir à la télé la folie au Club France de La Villette, où les gens regardaient tous ensemble les épreuves sur grand écran, m’a rendue un peu jalouse. On aurait pu avoir un peu la même chose à Grenoble, d’autant plus que c’est tellement mort ici l’été. Un peu d’animation, cela nous aurait fait du bien… », confiait Inès".

"L'EXTRÊME GAUCHE N'AIME PAS CE QUI MARCHE, CE QUI EST POPULAIRE"

Pour Alain Carignon qui réagit dans le Dauphiné, "l’extrême-gauche au pouvoir à Grenoble n’aime pas ce qui marche, ce qui est populaire. Dommage que Grenoble soit passée totalement à côté de ce moment magique d’exploits sportifs et de partage, autour des valeurs de l’effort, du dépassement de soi et dans un esprit de rassemblement qui avait jusque-là tant fait défaut face à l’actualité des derniers mois. Les opportunités de vibrer ensemble, quelle que soit son origine et sa situation sociale sont trop rares pour les laisser passer".

LA CAPITALE DES ALPES ABSENTES DES JEUX DES ALPES ?

On connait la détestation des J.O que les élus Verts et LFI mettent sous le boisseau quelques jours pour laisser retomber l'euphorie. Piolle veille d'ailleurs à ce que la capitale des Alpes soit absente des ... jeux des Alpes de 2030 ! La municipalité n'a fait aucune proposition à Laurent Wauquiez pour y être associée. Tout ce qui éclaircit l'avenir contrevient à la vision de peurs qu'ils instaurent afin de tenir les habitants sous leur joug idéologique. Sans panique sur le futur ils perdent leur fond de commerce électoral.

L'EFFORT INDIVIDUEL ET LE DÉPASSEMENT DE SOI : MORTEL POUR LEUR IDÉOLOGIE

Les Jeux Olympiques qui réussissent à rassembler autour des valeurs de l’effort individuel et du dépassement de soi sont mortelles pour leurs dogmes d'égalitarisme par le bas et de paupérisation générale par refus de toute forme de croissance et de compétition. 

EN FACE, UNE MÉDIOCRITÉ CRASSE

Le problème est toujours le même avec eux : s'ils compensaient par un génie particulier ou au moins une innovation profitable à tous, ce sectarisme passerait mieux. Mais comme on le voit cet été à Grenoble avec une canicule si prévisible - il ne s'agit pas de la planète en 2050 - leur médiocrité crasse éclate encore au grand jour.

LE RIDICULE PROVOCATEUR D'UN "ADJOINT À LA FRAÎCHEUR"

La pauvreté des animations et l'absence de toute nouveauté pour rafraîchir la vie des grenoblois est une vraie calamité dans une ville où un Gilles Namur s'intitule "Adjoint à la fraîcheur". Le ridicule provocateur est à son comble dans un territoire où tant de fontaines essentielles (Victor Hugo, Notre-Dame, Léon Martin,  Hoche...) ne fonctionnent même pas.

ILS NE VEULENT RIEN ADMIRER

A grand renfort de com' la municipalité a piétonnisé la voie sur berge écrasée de chaleur et ouvert les cours de deux écoles ! On est rassuré sur leur capacité à faire face au réchauffement climatique. L'affichage de cette indigence vient heurter le succès populaire des Jeux Olympiques si forts en émotions, en incarnations permettant de faire ré-exister ce sentiment qui fait tant défaut : celui d'admirer. Lequel, contrairement aux apparences, grandit l'homme qui l'éprouve tandis que la dérision permanente abaisse celui qui s'y vautre.

ILS PASSENT À CÔTE DE LA VIE DES GRENOBLOIS MODESTES

Avoir totalement manqué les JO de 2024, chercher à mettre Grenoble à l'écart des JO des Alpes de 2030 pour, en parallèle, ne faire preuve d'aucune initiative pour faire face localement aux effets de la canicule et à l'attente des grenoblois captifs de la ville l'été, démontre à nouveau la cécité qui frappe les élus Rouge/Verts.

Entièrement tournés vers leur objectif idéologique, ils passent à côté de la vie des Grenoblois modestes et de leur ville.

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