LE FIASCO DE L’ARNAQUE DES « BUDGETS PARTICIPATIFS »
La révélation de l'Union des Habitants du Centre Ville (UHCV) selon laquelle 50 % du "budget participatif" 2023 avait été accordé à un projet relevant de l'investissement normal de la commune en matière de transition et porté par un homme lié professionnellement à la ville avait achevé de révéler l'arnaque des budgets participatifs.
Auparavant c'est un technicien du service "nature en ville" de Gilles Namur, Adjoint (Verts/LFI) au Maire, qui avait emporté un budget participatif « coup de pouce à la plantation ».
Alan Confesson, l'Adjoint (LFI) au Maire en a rajouté involontairement une couche en annonçant (DL du 25/7/24) que 20 fontaines d'eau potable de la ville ont été "réhabilitées" (c'est à dire entretenue, la tâche naturelle de la ville) et 5 nouvelles ont été installées. Dans le cadre d'un "budget participatif" datant de ... 2020, d'un montant de 100 000 €. La porteuse de projet étant, comme par hasard, Anne Saoudi, attachée territoriale à la ville !
FAIRE CROIRE AUX GRENOBLOIS QU'ILS INTERVIENNENT
L'arnaque est de plus en plus visible. Il s'agit soit de faire croire à des grenoblois qu'ils interviennent dans les investissements de la ville, soit d'utiliser des amis politiques ou des salariés pour faire inscrire ce que la ville devrait entretenir ou réaliser.
Cette com' permet en parallèle d'imposer sans débat toute sa politique, qu'il s'agisse des déplacements, de l'espace public, du bétonnage de la ville, des attributions de locaux aux amis (Alternatiba à l'esplanade) ou des fulgurances Piollesques comme cet "observatoire du temps présent" (!) qui a soudainement surgi à l'esplanade aussi et a été piteusement démonté et qu'on ne retrouve nulle part. Coût : 210 000 €.
JB VIGNY (DL) : "LES BUDGETS PARTICIPATIFS N'ONT TOUJOURS PAS TROUVÉ D'ÉCHO"
On ne débat jamais de l'essentiel dans le système des Rouge/verts grenoblois. Ils créent des leurres bien encadrés pour servir encore leur politique. Le journaliste Jean-Benoit Vigny avait relevé l'échec de l'opération : "les budgets participatifs n’ont toujours pas trouvé d’écho auprès du grand public grenoblois. La cuvée 2022 (...) présente un faible taux de participation (...) Malgré de grosses campagnes de communication municipales, la dynamique s’essouffle (...) la mayonnaise n’a pas pris au-delà d’un cercle de citoyens déjà convaincus". (DL du 19/9/22)
ILS N'INTÈGRENT PAS LES DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT
De plus tous ces projets - dont aucun n'est soumis au Conseil Municipal - n'intègrent jamais la composante "fonctionnement". Elle n'est ni comprise dans le "budget participatif" ni dans celui de la ville. Selon le précepte de la majorité municipale qui aboutit à l'asphyxie financière de la ville qu'elle n'existe pas. En l'occurrence on constate que la kyrielle de WC à éolienne, de toilettes sèches, de Box ou de frigo solidaire sont souvent laissés à l'abandon, soit inutilisables ou (et) souillant un peu plus un espace public déjà très dégradé.
ILS S'AJOUTENT AUX FRICHES URBAINES
Ces projets mirobolants s'ajoutent ensuite à la longue liste des friches urbaines dont le ville est encombrée (tableaux électriques à tous vent, bornes d'incendie sans couvercle, corbeilles rouillées...). Chaque année de "budget participatif" ajoute son lot de futures carcasses urbaines.
LES CITOYENS AIMERAIENT DONNER LEUR AVIS SUR LE BUDGET
Les citoyens non dépendants de la ville aimeraient donner leur avis sur les choix d'investissements. Ils connaissent les problématiques des trottoirs et des chaussées non entretenus, des fontaines en panne, des WC public inutilisables, celles de la saleté, de l'insécurité. Si la transparence existait dans l'élaboration du budget, ils seraient très intéressés d'y participer. Pas avec des amuses-gueule ou des tromperies, des rustines pour mal suppléer des manques béants de la municipalité.
LA COCONSTRUCTION ABANDONNÉE LE LENDEMAIN DE L'ÉLECTION
Mais elle est arrivée au bout de tous ses leurres. Après 10 ans de propagande ininterrompue, créant une réalité virtuelle, celle de la participation des grenoblois, la fausseté a débordé par toutes les pores municipales. La fameuse "coconstruction" - engagement N°1 - qui devait permettre d'intervenir en amont d'un projet a été abandonnée le lendemain de l'élection.
CAPTER L'ATTENTION DES ENFANTS
Le budget qui devait être mis en débat (engagement N°8) avec plusieurs scénarios permettant aux habitants de choisir leur priorité ne l'a jamais été ! Les "budgets participatifs" ne sont donc qu'un élément d'une arnaque organisée, pensée, scientifiquement mise en place. Ils sont une marionnette d'un théâtre de guignol qu'on agite devant les enfants pour capter leur attention.
L'ARGENT PUBLIC JETÉ EN L'AIR
Avec l'échec évident d'un certain nombre d'entre eux qui prouve que l'argent public a été jeté en l'air, avec la révélation que nombre d'affidés à la ville font passer des dépenses qui devraient figurer dans le budget municipal, avec la faible participation, les budgets participatifs vivent leur crépuscule en même temps que la majorité.
UN GUIDE POUR S'Y RETROUVER DANS LE DÉDALE
En son temps la municipalité avait même envisagé l'édition d'un guide pour permettre au citoyen de s'y retrouver dans le dédale de la démocratie locale. Le guide n'a pas encore vu le jour.
Dans le monde ancien un grenoblois qui voulait soulever un problème pouvait interpeller le Maire ou un élu lors d'une assemblée de quartier, ou en écrivant, ou lors d'un rendez-vous ou d'une rencontre avec un élu.
Dans le Grenoble du XXIème siècle il doit d'abord rentrer chez lui, se procurer et lire le guide pour tenter de comprendre où et quand il peut poser sa question. L'objectif est de le faire abandonner dès cette première étape.
UNE MULTIPLICATION D'ENTRÉES SANS SORTIE
Mais s'il s'obstine, outre les "budgets participatifs" tous les deux ans, il apprendra l'existence d'un conseil citoyen "indépendant" auquel il pourra poser sa question. Celui-ci lui répondra que son thème de l'année étant déjà choisi, sa question sera soumise l'année suivante pour savoir si elle peut être retenue...
GRENOBLE DOIT RENOUER AVEC SON ADN DE PARTICIPATION CITOYENNE
Bref la municipalité a multiplié les entrées sans sortie. Dans lesquelles figure "l'interpellation citoyenne" dont aucune n'a jamais abouti. Tandis que la seule pétition non conforme de ses soutiens de Championnet aboutit, elle, immédiatement, 15 jours après.
Cette vaste fraude étant désormais étalée sur la place publique, elle n'a plus d'efficience. Grenoble devra renouer avec son ADN de participation citoyenne. Avec d'autres élus.
il n’y a même plus besoin de gratter pour voir le vernis tomber….
Où l’on se rend compte que le dogme ne mène pas loin, SURTOUT quand on ne voit pas plus loin que le bout de son égotique nez…
Il est incroyable de voir tant d’argent et d’énergie perdus à inventer des leurres alors qu’il serait si simple et efficace de regarder le réel et d’agir !
Cet article laisse entendre que ces élus minables sont payés à travailler pour… ne rien produire !
Rmq: vos photos sont révélatrices du très médiocre niveau intellectuel de nos élus.
Problème à Grenoble : pas assez d’habitants lisent le billet quotidien de GLC.
Même si beaucoup, Piollistes invétérés inclus, parviennent aux mêmes conclusions, sur les « budgets participatifs », ou autres aberrations municipales en vigueur.
Le « peuple de gauche » préfère morfler, vivre mal, plutôt que de reconnaître la pertinence des « non-alignés » sur les diktats LFistes.
Se soumettre à une ville triste, moche, sale et vulgaire n’est jamais qu’une question d’habitude routinière.
Le « peuple de gauche » s’acclimate au cagnard grenoblois et s’accommode de ses dirigeants en chaleur, qui errent sur le chemin des idées, font systematiquement fausse route.
Les pensées déviantes (droitières ?), le « peuple de gauche » les refoule, de peur d’être transformé en « bête immonde » par son entourage.
Lui reste la morosité tenace, celle qui colle à la peau lors des mois d’août caniculaires.
Et qu’importe les dysfonctionnements sur la gestion de l’eau ou de la fraîcheur à Grenoble.
Suer.
Pédaler.
Déménager.
Même des Piollistes espèrent dégager d’ici…