POLLUTION DE LA NAPPE PHRÉATIQUE : PIOLLE REFUSE TOUJOURS DE S’EXPLIQUER
Ça cafouille de plus en plus dans la majorité municipale sur la pollution de la nappe phréatique de Grenoble, l'une des plus polluée de France. Anne-Sophie Olmos élue grenobloise (Rouge/Verts) et Vice-Présidente chargée de l'eau a apporté des réponses de plus en plus contradictoires et incompréhensibles aux interrogations des élus d'opposition lundi au Conseil Municipal.
En expliquant péremptoirement qu'elle ne pouvait pas intervenir avant 2022 car elle ne disposait pas d'informations sur cette pollution, puis, attaquée de toutes parts, a répondu que celle-ci était connue depuis les années 70 soit sous Hubert Dubedout (PS).
DEPUIS PRÈS DE DEUX MOIS ALAIN CARIGNON ALERTE ...
Le 29 mars au Conseil Métropolitain, Alain Carignon, Président du groupe d'opposition posait déjà la question de l'information des Grenoblois. Le 13 avril - il y a un mois - il écrivait à Christophe Ferrari, Président de la Métropole pour lui demander la constitution d'une commission spéciale d'enquête afin de faire la lumière sur les responsabilités dans ce domaine. Notre site a relayé à chaque étape.
... ET DES "OPPOSITIONS" SE RÉVEILLENT
À lire le "Dauphiné", pourtant sous la plume d'un bon connaisseur du dossier qui l'avait révélé, Jean-Benoit Vigny (DL du 14/5/24), il semblerait qu'Emilie Chalas (Renaissance) et Laure Masson (ex majorité Piolle) qui se réveillent, soient à la pointe de l'affaire en cours !
POURQUOI PIOLLE N'A PAS INFORMÉ LES GRENOBLOIS EN 2021 ?
La question simple (entre autres) avait été posée au départ par Alain Carignon : pourquoi Eric Piolle, officiellement averti par l'ARS (l'Agence Régionale de Santé) en 2021, n'a t il informé ni le Conseil Municipal, ni les Grenoblois. Ni la Métropole comme s'en est ému Christophe Ferrari.
À cette question réitérée au Conseil Municipal, Eric Piolle a encore refusé de répondre laissant Vincent Fristot, Adjoint Verts/Ades à tout, et Anne-Sophie Olmos naviguer en eaux troubles.
UNE TENTATIVE DE DÉTOURNEMENT D'ATTENTION
De plus, pour Jean-Benoit Vigny, citant un élu anonyme : « Il ne faut pas s’y tromper, la responsabilité, c’est bien celle des pollueurs à qui il revient de dépolluer et de ceux qui autorisent ces rejets, pas celle des collectivités. Car à la fin, ce ne sont pas les habitants qui doivent payer ».
On retrouve ici la sémantique développée aussi par l'extrême gauche de "Ici Grenoble" qui exonère Piolle en évoquant "la toxicité impressionnante de la nappe phréatique découverte (!) en 2022 "et "suite à ses révélations, les actions" de la municipalité. "Tous les regards se tournent vers Arkema". On ne peut mieux dire pour orienter ceux-ci.
QU'EN SERAIT IL SI UN MAIRE DE DROITE AVAIT CACHÉ LA POLLUTION ?
Cette tentative de dédouanement ne peut pas fonctionner. La problématique posée n'est pas celle du "pollueur-payeur" évidente et sans appel. C'est celle de la responsabilité des élus dans l'information de la population en fonction de leur connaissance des faits. Imagine-t-on ce qu'il en serait des médias aujourd'hui si un Maire de droite avait caché que de la nappe utilisée dans les jardins privés et publics émanait une eau dangereusement polluée ?
ALPES 1 : "LA RESPONSABILITÉ DU MANQUE D'INFORMATION DEVRA ÊTRE ÉTABLIE"
D'autres médias ne s'y trompent heureusement pas. Ainsi pour Alpes 1, "la lumière devra être faite. La responsabilité du manque d’information des citoyens et des atermoiements éventuels devra être établie. On comprend la violence des postures quand on sait que ni Christophe Ferrari ni Eric Piolle ne peuvent arriver aux élections municipales avec une accusation de négligence sur la qualité de l’eau. La patate chaude n’a pas fini de changer de mains".
V. FRISTOT (Verts/Ades) : L'EAU DE LA NAPPE "POURRA SERVIR AU RAFRAICHISSEMENT"
La question de l'information est essentielle pour situer les responsabilités. Lundi au Conseil Municipal, Vincent Fristot a voulu se montrer rassurant en certifiant que les fontaines de la ville ne sont pas alimentées par la nappe phréatique. En juillet 2021, il assurait au Conseil Municipal, ne faisant aucunement allusion à la pollution, l'eau "pourra servir à d'autres usages, notamment le rafraichissement" (!). Lequel et où ?
LES ENFANTS SE BAIGNENT-ILS DANS UNE EAU POLLUÉE ?
Par contre il n'a pas répondu à Alain Carignon sur la sécurité sanitaire des enfants que le Président du groupe d'opposition voyait se baigner encore samedi dans le bassin de Villeneuve. Qu'en est-il pour eux? Est-il alimenté par la nappe ? Qu'en est il des bouches à incendie utilisées au rafraichissement par les enfants dans certains quartiers ?
C. FERRARI (APPARENTÉ PS) CHOISIRA-T-IL LA TRANSPARENCE ?
On imagine que le sujet de la commission d'enquête ne pourra être évité lors du Conseil Métropolitain du 31 mai prochain. Christophe Ferrari y fera-t-il barrage pour protéger ses "alliés" encombrants ou choisira t-il de mettre tout sur la table dans une transparence totale en en confiant la responsabilité à celui auquel elle revient, le premier groupe d'opposition de la Métropole, présidé par Dominique Escaron ?
ÉTABLIR LES RESPONSABILITÉS DE CHACUN DANS L'INFORMATION
Sans commission spéciale d'enquête les informations les plus contradictoires vont continuer à circuler. Dans sa lettre à Christophe Ferrari, Alain Carignon précisait qu'elle permettrait "de reconstituer l’historique de ces pollutions, les décisions prises à chaque étape et les responsabilités de chacun dans l'information".
LA RÉPONSE DIRA BEAUCOUP DE LA MAJORITÉ MÉTROPOLITAINE
La façon dont cette "patate chaude" évoquée par Alpes1 va être traitée sera un bon thermomètre de la température de la démocratie locale. Ou l'entre soi demeure avec toutes ses conséquences, ou l'air du large pénètre par l'ouverture des portes et fenêtres. S'agissant de la qualité de l'eau, de la santé publique, du droit à l'information, un refus dirait beaucoup de l'état de "la majorité métropolitaine". Il serait proche de la mort cérébrale. Il n'empêchera pas la vérité d'éclore par une autre voie.
Veni, vidi, vomi…
Moi, si j’étais Anne-Sophie Olmos, je m’écarterai de ce bourbier nauséabond. Elle est encore jeune, elle va avoir 41 ans et le seul enjeu pour elle, ce sont les 22 mois de salaire restant qu’elle peut escompter ainsi que les cotisations retraites qui vont avec.
Son départ du conseil municipal serait un point positif pour elle marquant son désaccord du groupe car l’avenir est imprévisible surtout que l’extrême droite semble bien partie pour prendre le pouvoir en France.
Rien n’est impossible, un procès sur cette pollution et ses conséquences encore à venir pourrait très bien intervenir dans 10 ou 15 ans. La dissimulation au public d’un acte aussi grave pourrait la mettre au même niveau que les dirigeants de l’usine chimique pour la justice. Rappelez vous l’affaire du sang contaminé dans les années 80 !
Piolle, lui pourrait affronter une telle épreuve mais A. S. Olmos non. Elle n’a pas la carrure psychologique pour affronter un tel procès, cela se voit visuellement dans sa posture pour répondre à ses interlocuteurs, certains gestes trahissent notre pensée. Je ne précise pas plus par respect pour elle.
C’est donc un conseil amical que je lui prodigue et je pense que les membres de son affaire familiale doivent être d’accord avec moi.
Pour l’eau
Au lieu dans parler
Faites la contrôler un peut partout
J’aimerais une réponse svp
1) La loi oblige tout Maire à agir en matière d’hygiène et de salubrité publique : ordures, égouts, pollution…
2) Le silence coupable du Maire s’explique par son souhait d’être « récompensé » du titre de « ville verte européenne 2022 » pour sa petite gloire personnelle.
Encore une fois, notre Maire se fiche pas mal de la loi et des grenoblois, alors qu’il est urgent de lancer des mesures en sous-sol en de multiple points pour cartographier précisément la zone polluée.
Et juridiquement, pas de recours possibles contre la majorité ?
Nous cherchons des avocats pour y travailler, si vous avez des amis avocats vous pouvez les questionner , merci
Il y a ces gougnafiers d’Arkema qui quittent le territoire après l’avoir dégueulassé.
Et il y a Piolle & ses Sagouins, qui 3 ans après, font des mines outragées par l’eau de vaisselle grenobloise, impropre à certains usages.
Malins comme des singes ?
Les grimaces d’aujourd’hui suffisent-elles à excuser leur impassibilité d’hier ?
En tout cas, le rapport alarmant de l’ARS n’a pas suffi à étancher leur soif de vérité sur notre nappe phréatique.
On les a connu plus prompts à hystériser un débat écolo, quitte à déclencher une tempête dans un verre d’eau…