SUD DE GRENOBLE : LA MUNICIPALITÉ VEUT SUPPRIMER LES CORRESPONDANTS DE NUIT
Un nouveau coup dur est en préparation dans le sud de Grenoble. Villeneuve, Village Olympique, place des Géants bénéficient de la présence de "correspondants de nuit" qui travaillent à l'intérieur des immeubles à l'appel des bailleurs sociaux et des copropriétés afin de faire respecter les règlements intérieur. Géré par la Régie de Quartier, longtemps dirigée très efficacement par Denis Setboune qui figurait sur la liste de la société civile d'Alain Carignon aux dernières municipales, ce service était un des rares à participer à la tranquillité publique du quartier.
ILS VEULENT DÉJA RECRUTER UN DIRECTEUR !
Sans consulter personne, Maud Tavel, Adjointe au Maire (Verts/Piolliste) et Pierre Bejjaji, Président (Verts/Piolliste) d'Actis sont en train de créer une nouvelle usine à gaz paralysante, la création d'un GIP (groupement d'intérêt public) dont la première tâche sera, selon le document, de recruter un directeur général (!) et une "équipe ressource". Parions que le directeur est déjà connu. Ainsi au lieu d'utiliser des services existants ou la Régie de Quartier, la première idée consiste à créer une nouvelle structure dans une ville exsangue financièrement où les dépenses de fonctionnement battent tous les records nationaux.
DES MISSIONS DÉJA REMPLIES PAR LE RÉSEAU EXISTANT
Ce "GIP de médiation sociale" (!) aurait pour objet de "prévenir et gérer des micro-conflits en temps réel ou différé, faciliter la concertation et le lien entre habitants/institutions, Informer et orienter sur l’accès au droit, Assurer une veille territoriale". Toutes ces missions sont d'ailleurs déjà plus ou moins remplies par le réseau existant (maison des habitants, associations, caravane des droits etc...) qui pourrait être mieux soutenu et renforcé. Mais les Rouge/verts grenoblois n'ont toujours qu'une seule réponse à un problème : créer une structure.
AUCUNE AUTORITÉ POUR INTERVENIR DANS L'ESPACE PUBLIC
Le document exclut "la sureté" de ses actions. Ne demeure que le vide : "prévenir et gérer des micro-conflits en temps réel ou différé". Or il est impossible à des quidams d'intervenir auprès des bandes, qui les envoient d'ailleurs bouler. Ce serait dangereux pour eux, ils ne disposent d'aucune autorité, compétence et légalité pour intervenir. Il faut être policier municipal ou national pour le faire.
TOUTES LES VILLES ONT RENONCÉ
Dans toutes les villes ou ces "médiations sociales" sont intervenues, elles ont été abandonnées, comme Villeurbanne par exemple. Plutôt que de mobiliser des fonctionnaires pour brasser du papier, un simple tour d'horizon d'expérience des villes aurait permis de vite comprendre.
ILS VEULENT TOUT DÉMOLIR AVANT DE PARTIR
Mais les Rouge/Verts grenoblois semblent vouloir tout démolir avant de partir. Après la fermeture de la bibliothèque Prémol, la municipalisation de la Cordée, le lac baignable à l'eau polluée, ils s'attaquent à la MJC et au Théâtre Prémol et maintenant aux médiateurs de nuit.
PERSONNE N'A ÉTÉ CONSULTÉ
À aucun moment une commission municipale, des associations d'habitants concernées n'ont été même seulement informés de ce nouveau charivari dans l'organisation : plus la majorité municipale est minoritaire, plus elle se rétracte et fonctionne dans l'opacité avec un Piolle arrogant et fermé.
PEU IMPORTE LE COÛT ET L'ABSENCE D'EFFICACITÉ
Compte-tenu de ce qu'elle fait ailleurs, on imagine qu'elle veut prendre en mains directement ce secteur aussi afin de le politiser, de l'idéologiser et de tout contrôler. Peu importe le coût, l'absence d'efficacité, la multiplication des outils qui rend illisible la politique municipale.
HENRI TOUATI (EX "ARTS DU RÉCIT") OPPOSÉ AU PROJET PRÉMOL
Sauf que la colère monte dans le sud de la ville aussi. Visiblement la MJC Prémol n'est pas décidée à se laisser faire et la prise de position hostile à l'absorption du Théâtre par les Arts du Récit (nous y reviendrons) de Henri Touati, Fondateur et Directeur de 1986 à 2014 du Centre des Arts du Récit, ex directeur de MJC, retire toute légitimité à la tentative de la municipalité de détruire un écosystème socio-culturel et culturel vertueux.
DES OUTILS DE CAMPAGNE OU DE REPLI ?
Cette nouvelle affaire que "Grenoble, le Changement" révèle confirme la dérive sectaire. On ne sait pas s'il s'agit de solder avant inventaire en créant des structures dirigées par des amis sur lesquels les Rouge/Verts, devenus électoralement minoritaires, s'appuieront pour torpiller leurs successeurs ? Ou bien des outils de campagne électorale pour 2026, ou les deux.
ALPES1 ET L'EAU : "UNE AFFAIRE EMBARRASSANTE POUR LE MAIRE"
Mais le cumul des polémiques que soulèvent ces décisions autoritaires crée un climat local délétère. Le site d'information en ligne Alpes1 souligne par exemple combien le dossier de la pollution de la nappe phréatique est une "affaire embarrassante pour le maire écologiste". Qu'il s'agisse de ces sujets ou des quartiers, partout la municipalité est dans les cordes et se raidit.
TOUT RETARD IMPOSE PERMET D'ESPÉRER
Dans le sud de la ville, la mobilisation des forces vives contre le projet de lac baignable, le destruction du pole MJC/Théâtre et la suppression des médiateurs de nuit pourrait être plus efficace que contre les opérations précédentes de la municipalité (bibliothèque, la Cordée...).
À deux ans de l'échéance municipale, tout retard imposé permet d'espérer qu'une autre équipe municipale mettra fin à ces dérives.
De plus en plus acculés et donc de plus en plus nuls, misérablement nuls.
Le maire est en roue libre ….
La ville ne peut être mise sous tutelle….
2026 c’est loin….
On ne peut que constater?
Courage à l’opposition !
Si je comprends bien l’annonce, ces correspondants de nuit ne seraient pas compétents et pas territoriaux (!). Je trouve insultant et méprisant de tels propos.
C’est une habitude facheuse de Kim Jong Piolle : accuser les chiens d’avoir la rage pour s’en débarasser, accuser de ventouses les voitures pour les éliminer, ou qualifier d’inadaptées ou illégitimes les personnes que le Melon d’Or veut écarter…
« Informer et orienter sur l’accès au droit » et rien sur l’information des obligations corollaires? Ras le bol de cette société dans laquelle toujours les mêmes ont des droits et toujours les mêmes des obligations. Encore deux ans à subir cette équipe qui ne pense qu’à détruire et abîmer, ensuite…nous ne pouvons qu’espérer que la mobilisation sera conséquente.
Ah ! Des médiateurs pour « gérer des micro-conflits en temps réel ou différé », fallait y (re)penser !
Sûr que ces nouveaux « grands-frères » vont sensibiliser les dealers à opter pour la poubelle jaune plutôt que le bitume, dès la fin de leur soda !
C’est ainsi que les quartiers sud de Grenoble furent ré-enchantés, ses habitants vécurent heureux, les dealers se marièrent et eurent beaucoup d’enfants, tous soucieux des DEVOIRS qui incombent à chacun des grenoblois.
La police fasciste disparut.
Les (rares) caméras de vidéo-protection furent démontées et offertes au Musée de la Résistance post Coloniale, initié par la Team Piolle, dès la fin de son second mandat exemplaire.
A Gre, l’apaisement triompha !
Quand Denis SETBOUNE s’occupait des correspondants de nuit, tout allait bien, mais cela a beaucoup changé depuis!
Je les ai appelé de nombreuses fois, car mon lit est « secoué » par des appareils qui font vibrer les sols, et il suffirait de caler la machine avec un tapis de caoutchoux afin de laisser dormir les voisins!
Lors de mon dernier appel, j’ai été traitée de folle, de raciste (car ce sont des africains qui étaient concernés)…J’ai donc décidé de me passer de leurs services, puisqu’ils n’écoutent que qui ils veulent…
J’ai un sonomètre, et j’enregistre fréquemment 113 à 114 dB sous mon oreiller la nuit!!!!!!!!!!
Tant que la France en général, et Grenoble en particulier, seront perçus comme des zones d’apartheid, nous souffrirons.
Tant que la montée de l’extrême-droite obligera à cautionner le pire de l’islamisme, nous souffrirons.
Tant que jouissent de minables incendiaires politiques et religieux vachards, nous souffrons.
Le quartier Hoche (et d’autres à Grenoble) valent mieux que les abominables hommes des cavernes qui les gouvernent. Nous souffrons.
La France Black-Blanc-Beur de 98 a perdu de son sourire. Dommage.
A la place, des rictus figés …. et Grenoble bat des records de colère, déchiffrables sur murs et visages.
« Camp contre camp », bave aux lèvres, poing levé, et … bibliothèques en péril, culture locale et générale fourvoyée. Tik Tok, de précision horlogère, garantissant la fuite des cerveaux vers ???…
On devra donc encore souffrir… entre gaulois nantis, arabes voleurs, noirs apathiques et juifs génocidaires.
Grenoble est « free-confite » par une poignée de parvenus, malins comme à Sciences-Po Harvard, crétins sans foi ne jouant que « pour la gagne ».
Kurdes, Ouïghours… et tant d’autres populaces, à travers le monde ou la ville de Gre, sont délaissés par ces bookmakers opportunistes.
Qui simulent la passion idéologique.
Qui misent sur les mastodontes vociférant.
Qui pensent rafler la mise.
Mais même si le Hamas séduit à Hoche, écouter Toomaj (magnifique rappeur iranien condamné à mort pour son opposition à la théocratie) reste possible.
Il va bientôt mourir, pendu, avec un courage surpassant l’indifférence de tous les Gims, Medine, Kaaris, Booba, Black M… et de tous les dealers du quartier réunis !
L’abrutissement fait rage, mais ce genre de mec en empêche.
Oubliez moi, la lettre que j’ai ecrit n’as pas vocation a se retrouver sur votre site, mon désaccord avec le projet de la ville ne peux pas être mélangé avec l’ensemble des Fake news et des exagérations que vous donnez à chaque evenement au service de votre projet politique
Mon propos est de discuter une démarche et de nourrir positivement le debat, ce qui n’est pas votre volonté.
La ville de Grenoble, son agglomération ont besoin de réconciliation et vous n’y participez pas. Loin de la…
Merci
Henri Touati
Bonjour M.Touati, nous prenons acte de vos réflexions mais bien entendu votre lettre ouverte demeure dans le débat, dont vous n’êtes pas le maitre. En démocratie, ça s’appelle le pluralisme. On comprend très bien qu’une certaine gauche considère comme des » exagérations » toute mise en cause de la politique conduite par les élus de gauche. Accuse automatiquement de » fakes » toute information qui la dérange. Notre site n’a jamais été pris en défaut dans ce domaine et si nous avons produit un détail qui méritait d’être rectifié, nous y procédons évidemment. Ce qui n’arrive jamais à nos adversaires.
Sur le fond notre collectif a évidemment le droit et même le devoir de participer à ce débat. Nous ne sommes évidemment pas hostile au » besoin de réconciliation » auquel vous faites référence étonnement à notre égard, mais il faudrait d’abord que vous essayiez de faire valoir l’idée à Eric Piolle, ses amis et les élus LFI et jusque là face à leur violence ( y compris physique de la part de leurs nervis antifas à l’égard de militants et de candidats) nous ne vous avons jamais entendu.
Le secteur socio-culturel et l’éducation populaire sont les grands abandonnés de la municipalité grenobloise qui veut tout municipaliser pour des raisons idéologiques. Vous ne pouvez pas ne pas en être conscient. C’est une autre forme de violence politique contre laquelle vous êtes silencieux comme nombre d’acteurs culturels qui acceptent aussi de signer des chartes à coloration politique pour obtenir des subventions. Rappelons nous le mot de Kundera sur les créateurs: : « la position de l’artiste exclut toute identification à une politique, à une religion, à une idéologie, à une morale, à une collectivité. Une non identification consciente, opiniâtre, engagée ». . Ce n’est pas toujours le cas à Grenoble.
Les élus que nous soutenons ont pris une part active dans le développement de l’éducation populaire, Alain Carignon qui a siégé très longtemps au conseil des MJC aux côtés de Paul Jargot a été un Maire très attentif à ce secteur qui était très présent sous ses mandats. C’est d’ailleurs sa municipalité qui a installé un artiste au Théâtre Prémol. Nous avons toute légitimité pour aborder ces sujets, nous qui les soutenons.
Vos mots sont publics : » l’installation du Centre dans un théâtre quel qu’il soit, ne peut que dénaturer le projet profondément ancré du Centre des Arts du Récit dans ce lien a une parole directe. Le risque étant la nécessité de gérer un lieu, de tenir une programmation, une saison (même à minima) et de s’éloigner des fondements de cet art.
« La ville de Grenoble porte une forte responsabilité en proposant ce processus, une méconnaissance des enjeux artistiques et culturels des Arts du Récit, un mépris de l’éducation populaire et de la vie associative, une volonté de régler des situations financières en dégradant les projets. »
Les élus de l’opposition sont en lien avec nombre d’acteurs et d’habitants du secteur. Nombre de ceux–ci sont très heureux que notre collectif aborde ces sujets avec nos mots, notre analyse, nos jugements. Nous prétendons toujours qu’ils font seulement partie du débat qui ne peut être circonscrit aux mots , à l’analyse et aux jugements de la gauche. Sans les nôtres le débat n’aurait pas lieu. Ensuite le citoyen , n’ayez pas peur du débat, se forge sa propre opinion qui ne peut naitre sans lui. C’est l’honneur de la démocratie. Nous reviendrons donc sur votre lettre qui présente beaucoup d’intérêt sur le fond et au plan politique contrevient avec vigueur au projet de la municipalité Piolle. Ce n’est pas une fake: c’est un fait. On n’est pas en URSS, on ne voit pas ce qui nous empêcherait de le dire dans le total respect des personnes A.S