POLLUTION DE LA NAPPE PHRÉATIQUE : NON ASSISTANCE À PERSONNE EN DANGER
Sur un sujet aussi sensible et "inquiétant" comme l'a qualifié Christophe Ferrari, Président de la Métropole, la majorité de gauche est profondément divisée sur la façon de traiter la pollution de la nappe phréatique grenobloise. Une nappe des plus polluées de France."Une nappe qui, certes, ne concerne pas la ressource en eau potable", avait précisé Jean-Benoit Vigny (DL du 19/3/24) "mais un volume impropre à la consommation ou à l’arrosage".
C. FERRARI PROPOSE DE "PRENDRE LA COMPÉTENCE"...
Christophe Ferrari a donc proposé hier au Conseil Métropolitain un changement de statuts de la Métropole afin de « prendre la compétence pour l’animation de l’ensemble des acteurs (industriels, administrations, communes, Métropole, agence de l’eau) et comprendre comment ça se passe ». Ca ne va pas trop loin par rapport à la gravité du problème.
... LES ÉLUS PIOLLISTES S'Y OPPOSENT
Face à cette "avancée" (!), les élus Piollistes sont montés au front (Anne Sophie Olmos, Lionel Coiffard, Nicolas Beron-Perez...) pour demander que "le débat se poursuive, que les questions se posent...", souhaitant "ne pas aller trop vite" (Lionel Coiffard).
P. VERRI (PS) : "NE RIEN FAIRE SERAIT CRIMINEL"
Pendant que Christophe Ferrari s'inquiétait de l'alimentation des bassins, de l'arrosage des jardins, de l'impact sur les jardiniers des communes, Pierre Verri (PS) enfonçait le clou : "nous sommes informés, il ne s'est rien passé depuis deux ans, des milliers de personnes utilisent cette eau, ne rien faire serait criminel".
LES ÉLUS PC S'INVECTIVENT ENTRE EUX
La Première Vice -Présidente, Michèle Veyret (PCF), est aussi venue au secours du Président, ne comprenant pas les termes du "débat" qui n'apportait rien. Si bien que son collègue communiste grenoblois Nicolas Béron-Perez, affidé d'Eric Piolle, l'interrompait même, l'apostrophant. "Tu ne me parles pas comme ça" lui lança t-elle en le traitant "d'irresponsable". La majorité était électrisée quand Eric Piolle, enfin arrivé vers 15h30 (!), expliquant avec sa suffisance habituelle qu'il arrivait d'un mariage (!), a fermé toute possibilité d'action. Il ne voit pas d'urgence aux risques de la pollution et raille Pierre Verri qui a parlé de "non-assistance à personne en danger."
E.PIOLLE SE PROTÈGE EN DÉPOSANT PLAINTE
Lui s'est mis à l'abri en déposant plainte ! Ainsi il se trouve tranquille. Peu importe en attendant les conséquences de la pollution sur les hommes et les activités.
Mais les "débats", comme on dit en permanence, commençaient à éclairer nombre d'élus sur les risques politiques pour eux-mêmes. Au bout d'un processus interne de réunions des groupes d'opposition auxquelles participaient Dominique Spini et Alain Carignon pour le groupe d'opposition, de suspensions de séances, Christophe Ferrari a finalement soumis au vote la prise en compte par la Métropole de la question de la pollution de l'eau qu'Eric Piolle et ses amis voulaient reporter.
ERIC PIOLLE BATTU PAR UNE TRÈS LARGE MAJORITÉ...
Après 10 ans de mandat, l'isolement d'Eric Piolle est considérable. Un triste anniversaire pour lui. Même Isabelle Peters, sa Première Adjointe (PCF), n'a pas suivi son groupe en ne votant pas contre la décision proposée. Seul son groupe, avec le communiste Beron-Perez de plus en plus inféodé, s'y est opposé. Le Maire de Grenoble a été battu par une très large majorité. Ce qui augure de plus en plus mal de ses ambitions de candidature à la présidence de la Métropole.
... PEUT ÊTRE "TOUT SAUF FIER" DU DOSSIER DE L'EAU
Personne ne sait si Christophe Ferrari va enfin agir pour lutter contre la pollution de la nappe phréatique. Mais le vote lui donne des moyens. Alain Carignon a ciblé Eric Piolle en expliquant qu'il pouvait être tout "sauf fier" du dossier de l'eau : il a transmis à la métro les captages de la ville qui appartenaient aux grenoblois depuis 100 ans, il a créé la dette de l'eau à la Métropole et maintenant il refuse la saisine réelle pour lutter contre la pollution des eaux.
EN ARRIÈRE DE LA MAIN SUR LE DOSSIER DE L'EAU
La "non-assistance à personne en danger" pourrait presque lui être attribuée. Son immobilisme et son sectarisme font peur. Hier le Conseil Métropolitain a été une nouvelle douche froide pour Eric Piolle et le clan qui demeure auprès de lui, de plus en plus restreint. Il avait trait à un sujet sensible. Se retrouver minoritaire et en arrière de la main sur le dossier de la qualité de l'eau est un aboutissement très douloureux.
Quand vous dites qu’EPiolle s’est mis à l’abri en déposant plainte, qu’est-ce que cela veut dire? Il a porté plainte contre qui et pour quelles raisons? Merci pour votre réponse.
il a déposé plainte contre X pour la pollution de l’eau. ça le met à l’abri si il est attaqué pour non assistance de personne en danger et lui permet de ne rien faire
La Préfecture va-t-elle réagir ?
L’Agence de Bassin a-t-elle intervenir ?
Les causes de pollution sont-elles identifiées ?
Des mesures préventives seront-elles prises ?
L’hôpital a-t-il été déjà amené des soigner des personnes intoxiquées ?
L’eau des fontaines et des chantournes sont-elles empoisonées ?
Depuis quand les élus étaient-ils informés ?
Pourquoi si peu d’information du public ?
Pourquoi nos pseudo-écolos ont-ils fermés les yeux pendant 10 ans ?
Ce laxisme grave et cette réunionnite inutile ne devraient-ils pas conduire en prison nos élus irresponsables ?
Chaque plainte de Piolle (contre l’état, les entreprises fautives…) vient couvrir ses fautes lourdes et habiller tardivement son inaction de « sens des responsabilités ».
Aux yeux des innombrables citoyens dégagés de la « politique du réel », cette arnaque fonctionne, detourne les regards, fait même applaudir le margoulin auprès du public dupe.
« On n’a rien vu ! Chapeau l’artiste ! »
L’écologie frelatée se professionnalise, elle génère du fric et le pouvoir puritain exercé, empli de morgue, coule de source.
En tandem avec Véran, Piolle margerait du tonnerre, autour d’élixirs de jouvence ou des vaccins contre la peste brune, vendus à prix d’or.
Escrologistes penseurs magiques et sans scrupules ont l’avenir devant eux.
Nous, on se contentera des Fontaines bichonnées par Namur, où coulera de l’orangeade cet été…
Moins solennels que Jospin en 2002, trop de grenoblois ont pourtant « tiré toutes les conclusions et décidé de se retirer de la vie politique ».
AKOIBON…
Le sujet de l’eau (pas le moindre) et les autres que GLC brassent chaque jour, peuvent remonter à la surface.
La conscience collective des voisins-voisines, cousins-cousines souffre parfois de désinformation mais aspire à mieux piger pourquoi Grenoble coule.
En vous lisant, AKOIBON se prononce souvent AH BON ? par ceux qui avaient lâché la perche.
Un bon début…
Flotter sans paniquer.
Reprendre son souffle.
A force de parler d’eau, nous allons finir nous noyer dans les palabres de Mr EP et ses complices verts, rouges, etc…
bravo Mr Alain Carignon. continuez, je vous dis merci pour les grenoblois