L’EXTRÊME GAUCHE PRÉVOIT-ELLE « UN NOUVEL INCENDIE SPECTACULAIRE EN 2024 ? »

On pourrait en rire si ce n'était couteux pour le contribuable et une menace pour le fonctionnement de la démocratie : "Après la grande journée de perquisitions et d'arrestations du 26 novembre 2019 (!)  d'autres vagues de répression policière se préparent-elles à Grenoble ?" questionne "Ici Grenoble", le site vitrine légale de l'ultra gauche grenobloise.

Le site liste avec délectation les incendies criminels revendiqués par leurs amis, sans émettre une quelconque condamnation.

INCENDIE CRIMINEL DE LA SALLE DU CONSEIL MUNICIPAL : 1,4 MILLIONS D'EUROS

"Ici Grenoble" rappelle donc que la salle du Conseil Municipal a été incendiée "pour des motifs obscurs" alors qu'il s'agit seulement de remettre en cause la démocratie et le pluralisme (1,4 millions d'euros de dégâts). Il cite le centre culturel scientifique et technique qui a pour objet de faire partager la culture scientifique au plus grand nombre. Les gendarmeries de Grenoble et de Meylan. Du matériel de chantier carcéral de la société Eiffage car il faut aussi évidemment supprimer les prisons, afin que règne la loi du plus fort dans une jungle.

FRANCE BLEU ISÈRE, EDF... TOUT DOIT BRÛLER

Les locaux de France Bleu Isère, dont l'orientation politique générale ne risque pourtant pas de flirter avec l'extrême droite (!), mais parce que le pluralisme de l'information doit être supprimé au profit de la seule voie du peuple incarnée par son avant-garde éclairée...

Des véhicules d'EDF aussi puisqu'il faut affaiblir notre électricien national : très efficace comme on le voit pour les français depuis que les écolos ont eu la peau du nucléaire. On achète du gaz de schiste aux USA - qu'ils ont  réussi à faire interdire en France - que les américains nous vendent 4 fois plus cher qu'à leurs ressortissants. Brûlons EDF...

L'ÉGLISE ST JACQUES : ET SI UNE MOSQUÉE AVAIT BRÛLÉ ?

L'ultra gauche a également brûlé l'église St-Jacques, quartier de la Capuche. Elle ne sera jamais reconstruite. Imaginons "Ici Grenoble" si une mosquée avait été victime d'un incendie criminel... Les manifestations contre le retour de la bête immonde ne cesseraient pas et la traque à l'extrême droite justifierait toutes les violences antifas.

Ajoutons dans la liste une série d'antennes-relais, des installations et véhicules de Constructel à Sassenage et Brézins. Bref, une quinzaine d'attaques criminelles graves sur notre territoire.

"UN NOUVEL INCENDIE POLITIQUE SPECTACULAIRE EN 2024 ?"

Une lecture du site permet de bien comprendre les liens entre les différents protagonistes et leur rôle complémentaire. "Ici Grenoble" n'annonce-t-elle pas en fait une nouvelle action criminelle en 2024 : "un nouvel incendie politique spectaculaire va-t-il se produire à Grenoble en 2024 ?" fait-il semblant d'interroger.

Refusant de les qualifier pour ce qu'ils sont, revendiquant le caractère "politique" de ces incendies criminels, façon de les adouber.

UN VADE-MECUM A L'INTENTION DES ÉCO-TERRORISTES

Ensuite, il présente publiquement un dossier sur la manière de protéger ces actions illégales de la police. Un véritable vade-mecum à l'intention des éco-terroristes. Car "voilà plusieurs années que le média ici Grenoble le répète : la série d'incendies volontaires (!) depuis 2017 dans l'agglomération a déclenché une vaste opération de surveillance des réseaux militants en Isère."

Scandaleux à priori que la police recherche les coupables. Quant à la "surveillance", si elle a lieu, elle ne doit pas être trop serrée si on en juge aux résultats !

ON REDOUTE LE LOGICIEL MILITAIRE PÉGASUS....

"Ici Grenoble" demande donc de surveiller l'éventuelle pose de caméras et de micros, les éventuelles infiltrations:  se méfier du militant paraissant dévoué, au look adapté qui questionne beaucoup. Il y a un guide pour reconnaitre les indics. On redoute même le "logiciel militaire Pégasus" permettant de suivre toutes les communications privées d'une personne, quels que soient le support ou le niveau de cryptage. La guerre est bien là.

COMME PAR HASARD, LE 38 D'ALEMBERT DOIT SE PROTÉGER

Ce message non crypté est adressé à tous "les opérateurs." Mais "Ici Grenoble" avertit spécialement... le 38 rue d'Alembert et le 102 de la même rue, oublie le 106 rue des Alliés, tous ces locaux municipaux mis à disposition de l'extrême gauche par la municipalité sur fonds publics.

ÉCHAPPER À TOUS LES RADARS

Il est très intéressant qu'on leur demande de se méfier, accréditant l'idée que ces lieux ont à voir avec ces actes criminels. Un témoignage exprimé dans "Ici Grenoble" recommande d'ailleurs de n'avoir "ni portable, ni smartphone, ni carte-bleue, ni facebook, car toutes ces technologies sont du pain béni pour le renseignement."

Les recettes pour échapper à tous les radars qui expliquent probablement pourquoi aucun auteur de cette série catastrophe n'a encore été identifié. 

AUCUN NOM N'APPARAIT NULLE PART

On constate le développement d'une organisation tentaculaire, très opaque. Que ce soit le 38 rue d'Alembert ou "Ici Grenoble", aucun nom n'apparait.  C'est comme la résistance aux nazis ! Il faut aller à la préfecture pour trouver un minima de prête-noms obligatoires des associations qui gèrent ces activités. Personne ne veut apparaitre alors qu'il n'y a aucune raison de confidentialité pour pratiquer des activités concourant au débat public.

UNE PALETTE DE MOYENS JUSTIFIÉS PAR PIOLLE

Le dispositif permet de jouer sur une palette de moyens. Au sommet, la majorité Rouge/Verts qui couvre le tout de sa réthorique : "sortir du cadre légal" justifiait Eric Piolle au dernier Conseil Municipal.

"Je considère qu'on est de la même famille politique. Et on ne dit pas de mal de sa famille" avait répondu répondu Eric Piolle à L'Express (3/6/22) à propos des exactions de l'extrême gauche grenobloise.

Dans la palette, on trouve la violence de cette ultra gauche logée par la municipalité, celle des nervis "antifas" qui conduisent des sortes de ratonnades dont sont victimes des militants ou des candidats de droite. 

DES "RÉVOLTÉS" LOGÉS ET COLLÉS AU POUVOIR LOCAL

Autour d'eux, toute une nébuleuse, depuis Extinction Rebellion, "Dernière Rénovation", "scientifiques en rebellion" ou l'inévitable "Alternatiba". On peut ajouter "Anticor". Ils disent tous la même chose, cannibalisent tous les terrains et se déguisent en porte paroles minoritaires de la révolte. Alors qu'ils sont logés et collés au pouvoir local !

"ICI GRENOBLE" INQUIET : LES MOYENS DU MINISTÈRE DE L'INTÉRIEUR RENFORCÉS?

"Ici Grenoble" fait mine de s'inquiéter : "Suite aux incendies spectaculaires de 2022, les moyens discrets mais exceptionnels (filatures, écoutes, infiltrations, profilages...) déployés depuis plusieurs années à Grenoble par le Ministère de l'intérieur se sont probablement renforcés. (!) Nous sommes certainement très loin d'imaginer à quel point les milieux contestataires sont surveillés de près en Isère."

LA JUSTIFICATION DES "MILIEUX CONTESTATAIRES"

Comment mieux exprimer l'idée que menacer des vies et saccager des institutions républicaines relève de "milieux contestataires" ? Donc légitimes. De façon pas si subliminale, en se considérant comme menacés par la "répression policière" (!), tous ces intervenants confirment leurs liens entre eux, idéologiques ou (et) opérationnels. La question sur un nouvel incendie spectaculaire - plutôt qu'une interrogation dans le vide - sonne donc plutôt comme un message codé qui donnerait le feu vert à l'opération. Les Grenoblois ne sont pas sortis de leurs malheurs.

 

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