« CACHEZ CE SEIN… » : L’EXTRÊME GAUCHE N’EXISTE PAS
"Souvent jeunes, toujours révoltés"... jamais d'extrême-gauche. Pas une fois leur appartenance à ces mouvances ne sera évoquée dans la double page que le "Dauphiné" (7/11/23) consacre aux actions de "désobéissance civile" contre le "dérèglement climatique" ou pour "la transparence".
"Vente d’armes, système économique, égalité femmes-hommes, ils proposent une nouvelle forme de lutte. Et ne transigent pas" commente avec bienveillance Jean-Benoit Vigny, le journaliste. On est loin, bien loin de "mais qui se cache derrière SaccageGrenoble... ?"
DES ACTIONS NON VIOLENTES QUI FONT BEAUCOUP DE DÉGÂTS
Car à lire cette "enquête" et à entendre les témoignages de ceux qui militent à "Extinction Rebellion", "Dernière Rénovation", "scientifiques en rebellion" ou l'inévitable "Alternatiba", il n'y a que spontanéité et aucune arrière-pensée dans ces actions "non violentes" qui font pourtant beaucoup de dégâts : salir la ville par des opérations massives c'est faire payer le nettoyage au contribuable, perturber une agence de la BNP Paribas c'est traumatiser son personnel, diffuser un catastrophisme permanent c'est créer un climat de peur qui assomme une génération entière, conduit certains au suicide et d'autres au refus d'enfanter.
IL S'ATTAQUENT À TOUT CE QUI NOUS REND MOINS DÉPENDANT DES AUTRES
Etonnant que ces groupuscules qui fonctionnent dans l'opacité la plus complète, sur le modèle trotskiste, s'attaquent toujours aux mêmes : les "grandes entreprises" mais en particulier celles qui sont essentielles à nos souverainetés futures comme ST Micro sur notre territoire, quand ce n'est pas Total, la seule major française du pétrole, laquelle, si elle n'existait pas ferait dépendre les automobilistes et le prix de l'essence des seuls pétroliers américains, ou encore BNP Paribas qui n'est pas un mastodonte à l'échelle mondiale, mais permet de maintenir une part d'autonomie financière à nos investisseurs.
MAIS PIOLLE PEUT ÊTRE ACTIONNAIRE À SINGAPOUR...
Frappant que leurs cibles soient exactement les mêmes que celles des Rouge/Verts grenoblois. Mais pas une fois ces acteurs libres et sincères ne posent des questions aux pouvoirs locaux. Ainsi Piolle peut-il être actionnaire à Singapour, dans un paradis fiscal, d'une société qui vend des logiciels de sécurisation financière à des banques - dont BNP Paribas - y compris dans des paradis fiscaux sans que ces "jeunes révoltés" n'y voient jamais aucun problème.
TOUJOURS LA MÊME CIBLE : ÇA NE POSE PAS QUESTION ?
L'inauguration d'une rue BNP Paribas par Eric Piolle avec la fine fleur des Rouge/Verts grenoblois pour protester contre "l'emprise des banques", le nettoyage d'une vitrine d'une agence BNP Paribas par lui et Yann Mongaburu (Verts/Ades) pour "nettoyer la finance", les sit-in d'Action Non Violente / Alternatiba devant ces mêmes agences ou bien l'action de s'emparer des chaises de l'une d'elle rue Béranger et de les rendre quand "le directeur de l'agence Victor Hugo prendra position contre les pratiques de la BNP Paribas" ont toutes la même cible. Cela ne pose aucune question ?
LA FAILLITE DE LA CAMPAGNE ANTI NUCLÉAIRE CIVIL
La dernière convergence des organisations depuis Greenpeace jusqu'aux Rouge/Verts locaux qui ont mené ensemble, avec une kyrielle d'organisations, des campagnes "d'information" maniant la peur et l'ignorance, ont concerné le nucléaire. Le bilan est connu : la France qui était leader mondial a perdu AREVA et elle est devenue énergétiquement dépendante. Au profit de qui ? Elle achète notamment aux USA du gaz de schiste qu'ils nous vendent quatre fois le prix de celui consenti à leurs ressortissants et que les Verts font interdire en France.
NUIRE AUX ENTREPRISES QUI RÉSISTENT À L'INTERNATIONAL
Les acteurs de ces actions ne se cachent pas d'ailleurs de nuire aux grandes entreprises : « les entreprises, elles, sont très sensibles à la mauvaise publicité » explique Alexis Lamothe, qui y participe, au DL (7/11/23). En effet cela peut peser très lourdement, y compris à l'international où cette mauvaise publicité est utilisée par la concurrence.
LES LIENS D'ALTERNATIBA AVEC LES ROUGE/VERTS IGNORÉS
Mais pas une fois l'allusion aux appartenances politiques n'est évoquée. Le fait que la responsable d'Alternatiba, Fabienne Mahrez, mise à l'écart depuis afin de rendre les liens invisibles, ait été candidate des Verts, que l'organisation si sensible au réchauffement climatique ne mette pas une fois en cause les actions de la municipalité de Grenoble qui a fait de Grenoble la première des grandes villes pour les ilots de chaleur, que cette organisation soit logée par la municipalité et encore subventionnée ce lundi 13 novembre par le Conseil Municipal, ne suscite aucune interrogation journalistique.
ÉVITER LES QUESTIONS QUI FÂCHENT
Le "Dauphiné" n'a pas osé pousser jusqu'à Anticor ou les antifas, car après la condamnation de Piolle pour favoritisme et les actions violentes des seconds, il était difficile d'éviter les questions qui fâchent.
CLÉMENT CHAPPET : "UNE FORME DE MANSUÉTUDE"
Dans une intéressante tribune publiée par le MAP10, la revue éditée par Sébastien Mittelberger, Clément Chappet développe en citant plusieurs références intellectuelles la différence de traitement : "les violences de l'extrême gauche bénéficient d'une forme de mansuétude", comme on l'a vu à Grenoble avec les agressions de militants de l'opposition.
LA PRESSION MORALE, PHYSIQUE, LA MENACE DE DISQUALIFICATION
Il n'y a pas de distinction de nature à établir entre ces actions dites "non violentes" dont Jean-Benoit Vigny rend compte complaisamment et les actions "violentes". Les premières utilisent la pression morale et physique, font peser la disqualification sociale sur leurs ennemis, agitent la menace et la peur pour agir dans un climat de terreur.
"POURQUOI NE PAS CASSER LA GUEULE ?"
Elles opèrent en groupuscules, binômes jumeaux des élus Rouge/Verts qu'elle épargnent totalement. Les seconds se situent dans le prolongement logique : l'anti-capitalisme est assez large et pourquoi tout simplement ne pas casser la gueule à ceux qui n'adhèrent pas à leurs dogmes ? Pour commencer.
L'EXTRÊME GAUCHE S'ATTAQUE à TOUS LES PILIERS DE LA DÉMOCRATIE
En détruisant successivement France Bleu Isère, l'église St-Jacques, en faisant brûler le centre culturel et scientifique, la salle du Conseil Municipal, deux gendarmeries, en s'attaquant aux câbles de ST Micro, menaçant un pont sur l'Isère, l'extrême gauche montre très clairement de quoi elle est capable.
DES ACTIONS QUI ONT TOUTES LA MÊME SOURCE IDÉOLOGIQUE
En réalité cette tolérance ou cette connivence "ne peut qu'engendrer la loi du plus fort" comme l'écrit Clément Chappet. Le cumul de ces actions violentes ou non violentes qui ont toutes la même origine, la même source idéologique, constituent une pression insupportable sur l'expression du pluralisme politique. Il est une menace pour la démocratie elle-même et devrait être traité comme tel.
ELLES PRÉPARENT LA LOI DE LA JUNGLE
Au final ce cumul prépare la loi de la jungle. La stratégie des Dr Folamour de ces mouvances est connue, exprimée : seul le chaos peut engendrer les changements révolutionnaires auxquels elles aspirent. Les positionnements actuels de Jean-Luc Mélenchon s'inscrivent dans celle-ci.
UNE CULTURE DU "DEUX POIDS DEUX MESURES"
Ignorer totalement les liens éventuels, les stratégies et les conséquences de ces mouvements et de ces actions alors que la moindre expression d'une opposition à la municipalité est analysée, scrutée, décortiquée afin de se justifier, relève bien de cette culture ambiante du "deux poids deux mesures" .
ILS DEVRONT RENDRE DES COMPTES
Il faudra bien pourtant qu'à un moment ou un autre, après le bilan de faillite de l'opposition au nucléaire, les tenants de ces thèses rendent des comptes à la fois sur leurs méthodes et aussi sur leurs résultats.
» Vive le vent, vive le vent, vive le vandalisme ! » scandent les grenoblois soucieux d’un (dés)ordre nouveau.
Pour les moins exaltés, l’addition du Daubé et de la 477 (Télé Grenoble) les plonge parfois dans la naphtaline, soit un mauvais Soap (tourné à Rio ?), simpliste et gentillet.
A l’avenir, j’espère que les journalistes locaux assermentés parviendront à capter les silences qui grondent chez beaucoup, beaucoup de grenoblois (de gauche, de droite, sans opinion…).
Jusqu’à les faire parler…
Et ils ne causent pas comme des perroquets mécaniques ! Même sans éléments de langage à portée de bec, certains submergent fastoche en éloquence l’inénarrable élu à la fraîcheur !
à Eric Cole:La seule vraie question est: ces oiseaux de paradis, non mécaniques j’ai bien noté, iront-ils voter pour bouter hors de Grenoble l’inénarrable élu? Quoique pas si inénarrable que ça, nous avons vu la collection des aventures de Piolle en plusieurs volumes.
Vous ne voulez tout de même pas que les journalistes, électeurs de gauche aussi, critiquent les élus de gauche dont ils partagent l’idéologie ?
Ce sont des personnes du même bord idéologique, et depuis quand les journalistes font des articles impartiaux ?
Le journaliste, qu’importe sa sensibilité politique, n’obéit pas systématiquement à une logique partisane outrancière. Il est même capable (en France) d’exercer son esprit critique, de le soumettre à l’épreuve du réel, quitte à parfois semer le doute dans ses propres convictions.
Je crois me rappeler que c’est JBV du DL qui avait « sorti » les conclusions scientifiques sur les îlots de chaleur, accablantes pour Grenoble… A sa lecture, Piolle n’avait probablement pas jubilé…
Pour info, quand il était jeune Jean-Luc Mélanchon avait pris comme pseudo « Santerre », un révolutionnaire qui a participé à la prise de la Bastille,donc émeutier, mais qui s’est débrouillé pour être dans la garde nationale tout en livrant les Tuileries qu’il était sensé protéger, exécutant des Vendéens, et échappant à la guillotine grâce au délicieux Fouché. Bref, un vrai modèle. Parenthèse: Djougachvili avait lui aussi son petit pseudo sympa: « Staline » qui veut dire acier. A chacun son fantasme…
Donc si je comprend bien des personnes sont avec nos impôts logés a l esplanade gratuitement et en plus se permettent de nous em….
sans que personne ne trouve rien à redire
Paul Bismuth, c’est moins grandiloquent
Sûr. Et si c’est un fantasme, on peut s’inquiéter…