LES JOURNÉES DU PATRIMOINE ABANDONNÉ À GRENOBLE
Alors que se déroulent ce week-end les journées du patrimoine partout en France, le groupe d'opposition d'Alain Carignon est le seul à alerter sur l'état du patrimoine grenoblois.
UN CIRCUIT DU PATRIMOINE ABANDONNÉ
Pour l'occasion, le groupe (composé d'Alain Carignon, Nathalie Béranger, Brigitte Boer, Chérif Boutafa, Nicolas Pinel et Dominique Spini) a édité un circuit du patrimoine abandonné qui a vocation à faire prendre conscience aux Grenoblois qu'ils sont entourés d'édifices témoins de la riche histoire de notre ville, mais cruellement laissés à l'abandon par la municipalité.
UNE PRÉSENTATION SYMBOLIQUE DEVANT LA VILLA KAMINSKI
Symboliquement, la présentation du document a eu lieu rue des Alliés, au 106, juste devant la villa Kaminski. Au milieu de ce quartier atypique à Grenoble, malheureusement très sinistré par les campements illégaux (actuellement sur le parking du clos d'or, auparavant parc de l'alliance ou encore à côté de Richardson ce qui avait donné lieu à un terrible incendie), se dresse en effet ce bâtiment des années 30 typique du style moderniste.
UN SQUAT DE L'ULTRA GAUCHE
La ville de Grenoble a classé cette maison au titre de ses édifices remarquables. Mais depuis une quinzaine d'années, la villa est occupée sans droit ni titre par des mouvances d'ultra gauche qui l'ont complètement ruiné, entre tags sur la façade qui donne sur la rue et dégradations considérables des murs. On n'ose pas imaginer l'état de l'intérieur. Nous sommes ici face à un squat dans une propriété historique de la ville, mais la municipalité ne daigne rien faire pour le déloger et arrêter les dégâts. Dans la droite lignée de sa complaisance avec ces mouvances, comme au 38 rue d'Alembert où le Maire a signé un bail avec les occupants illégaux.
LE SCANDALE DE L'ANCIEN MUSÉE DE PEINTURE
Place de Verdun, c'est l'ancien musée de peinture qui est dans un état plus que préoccupant. Édifice culturel particulièrement emblématique de Grenoble, il est désormais dans un état de décrépitude avancé et n'est que très peu utilisé comparé à ses capacités. Il y a un an, le groupe d'opposition était parvenu à mettre la main, après saisine de la CADA, sur un rapport commandé par la ville que la majorité municipale tentait de cacher. L'expertise est sans appel : elle évalue entre 18 et 20 millions d'euros le retard de travaux nécessaires pour remettre en état l'ancien musée ! Bien sûr il n'en a jamais été question au cours des débats budgétaires puisque la ville est essorée par 10 ans de mauvaise gestion et n'a plus de marges de manœuvre pour investir.
CHAPELLE DES PÉNITENTS : JOYAU MÉCONNU ET DÉGRADÉ
Le patrimoine religieux propriété de la ville n'est pas en reste. Rue Voltaire, les Grenoblois peuvent apercevoir la porte de la chapelle des pénitents. Construite au cours du XVIIe siècle, elle renferme un mobilier exceptionnel qui illustre son riche passé. Malheureusement, elle demeure largement méconnue. En raison d'un état de délabrement avancé, elle n'ouvrait qu'occasionnellement au public : une fois par an, à l'occasion des journées du patrimoine. Cette année, ce ne sera même pas le cas !
COLLÉGIALE SAINT-ANDRÉ : LE TRISTE ANNIVERSAIRE À VENIR
Place Saint-André, très fréquentée au cœur de Grenoble, la célèbre collégiale Saint-André fêtera ses 800 ans en 2028. Elle est dans un état de décrépitude avancé, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur, avec des murs qui s'effritent, du crépi qui tombent, des pavés disjoints... L'anniversaire risque d'être morose.
ÉGLISE SAINT-LOUIS : DES ARBRES DANS LE CLOCHER...
Non loin de là, Rue Félix Poulat, l'Église Saint-Louis est dans un état comparable. L'abandon est tel que des arbres ont même commencé à pousser jusque dans le clocher ! Ils ont finalement été retirés il y a environ un an, mais commencent à repousser. Et pour l'intérieur de l'édifice, rien n'a changé : il est toujours dans un état très préoccupant.
L'HÔTEL LESDIGUIÈRES AUSSI EN DANGER
Parmi les édifices en danger, on trouve également l'hôtel de Lesdiguières (jardin de ville) qui concentre des siècles d'histoire grenobloise. Ironie du sort : la municipalité Piolle l'a classé monument historique lors du premier mandat. Et pourtant, à ce jour, les étages présentent un état de dégradation avancé, sans qu'il y ait le moindre projet de rénovation en vue.
LA TOUR PERRET COMME ARBRE QUI CACHE LA FORÊT
Le seul élément du patrimoine grenoblois qui a la chance de s'attirer les faveurs d'Eric Piolle est finalement la tour Perret. Sa rénovation (bien que les Grenoblois déjà matraqués rechignent à boucler le financement en étant très peu nombreux à participer à l'appel aux dons lancé par la ville...) est prévue pour 2025 après des années d'abandon. Soit juste avant les élections municipales : la ficelle est grosse. Le Maire sait parfaitement ce qu'il fait en s'attaquant à cet emblème grenoblois avec ce timing précis. C'est l'arbre qui cache la forêt, avec l'espoir que la campagne de comm' qu'il déploiera à cette occasion fera oublier aux électeurs que pendant ce temps, il a complètement délaissé les autres joyaux de notre histoire commune.
REDONNER DES MOYENS À LA VILLE
Une véritable politique de rénovation et d'entretien du patrimoine nécessite de retrouver des moyens dans une ville au bord du gouffre financier (dette et impôts record, poids ahurissant des dépenses de fonctionnement). Au-delà de la dénonciation, le groupe d'Alain Carignon s'est efforcé de proposer des solutions d'économies avec une dizaine d'amendements présentés lors du vote du budget. Si nous ne revoyons pas la part de la masse salariale dans les dépenses en engageant de vraies mutualisations et si nous n'étudions pas les possibilités qu'offrent le recours aux initiatives privées pour sauver de grands équipements coûteux, la spirale de la dette et de l'impôt se poursuivra et nous ne pourrons pas retrouver de possibilités d'investissement.
GRENOBLE TOURNE LE DOS À SON HISTOIRE
Ces marges de manœuvres financières retrouvées permettraient d'investir enfin pour enrayer la dégradation du patrimoine en danger. S'en détourner revient à tourner le dos à notre histoire, alors que notre ville a désespérément besoin de renouer avec des référentiels communs qui permettent de rassembler les Grenoblois. Lorsque les habitants se mobilisent, il est possible de faire infléchir la politique municipale, comme nous l'avons vu ces derniers jours avec le Maire condamné qui entendait faire un voyage de 10 jours à Rio plutôt que d'assister au conseil municipal (la pression du groupe d'Alain Carignon qui a dévoilé ce voyage conjuguée à l'indignation des Grenoblois sur les réseaux l'ont poussé à accepter de reporter le conseil prévu). Pour le patrimoine, si les habitants se saisissent du sujet dans la continuité des alertes régulières des associations spécialisées et de l'opposition, un autre horizon est possible.
MM Destot et Piolle ont énormément embauchés (pour caser les copains) : c’est autant d’argent en moins pour entretenir le bâti.
Les vertueux bien-pensants bobo-coco-écolo-facho-gaucho-islamo-wokistes vomissent la France, son histoire, sa langue, son héritage.
Ils salissent la langue avec l’écriture dite inclusive, ils ignorent le patrimoine bâti et le laisser tomber en ruine.
Nous sommes « les déplorables », « les misérables », « les minables », « les nauséabonds » sont ils veulent se débarrasser.
Nous ne nous résolvons pas à la décadence de l’Occident vermoulu par ces parasites.
Comme la ville de Birmingham, ville de gauche islamisée, record d’assistés et de dettes, vient de se déclarer en faillite,
Grenoble s’effondre inéluctablement, selon les mêmes méthodes et la même idéologie mortifère.
Tout est dit , Centaurus.
J approuve a cent pour cent le commentaire de centaurus et n ai donc rien a rajouter 👍👏
Bizarrement le racisme décomplexée de Centaurus passe bien ici, je pensais que la modération faisait son travail vu le nombre commentaires qu’ils n’acceptent pas. Mais ça passe, on ne doute plus de l’orientation politique nauséabonde suivie par ici ☺️ signalement a la plateforme Pharos effectué pour incitation à la haine vu le language utilisé, qui est clairement et ouvertement raciste. En Vous souhaitant une excellente journée.
Merci de votre aide désintéressée. Si vous aviez des phrases à signaler qui nous auraient échappé n’hésitez pas, nous corrigerons immédiatement