GRENOBLE L’ÉTÉ : UN LARGE SENTIMENT D’ABANDON

Pendant qu'Eric Piolle pérore dans "l'Humanité", l'exaspération des grenoblois monte dans tous les quartiers affectés par la dégradation de la qualité de vie. La municipalité les laisse mariner au milieu des campements sauvages en se contentant de bonnes paroles ou en philosophant sur son impuissance.

Au Clos d'Or les riverains qui vivent un infernal été n'en peuvent plus. Situation identique rue Léon Blum.

ODEURS, RATS, TOILETTES SAUVAGES, PAPIER WC...

Ils subissent le bruit, les nuisances, la saleté, les odeurs nauséabondes, les rats, les feux, la pollution, les toilettes sauvages, le papier WC, les mouches, les culottes... D'une tente au 30 mars, le camp du Clos d'Or est passé à... 30 tentes le 15 août.

UN CYCLE INFERNAL ENCOURAGÉ PAR PIOLLE

Dès l'origine le groupe d'opposition d'Alain Carignon avait demandé l'intervention municipale afin d'éviter cette situation qui se répète : de l'avenue Esmonin au parc de l'Alliance, en passant par la gare, Eric Piolle refuse chaque fois de demander l'expulsion immédiatement. Alors le camp grossit et à la fin, quand il devient trop important, trop visible, trop nuisible, il s'y résout en logeant cette population dans les HLM de la ville ghettoïsant les  quartiers.

Créant le produit d'appel pour les mafias qui s'enrichissent sur ces transferts de population. Le cycle infernal se poursuit donc , paupérisant la ville et tuant toute mixité sociale.

Qui voudrait vivre autour par un été caniculaire ?

PAS DE NETTOYAGE PENDANT 25 JOURS

Dans sa grande bienveillance la municipalité avait assuré par la voix de Nicolas Kada, Adjoint (Verts/LFI) qu'elle prendrait en charge l'entretien des lieux. Son devoir à minima. Même celui-ci, elle ne l'assure pas. Une riveraine a constaté qu'aucun nettoyage-ramassage n'avait été effectué pendant 25 jours. En plein été, alors que 100 personnes vivent dans la "nature en ville"...

PIOLLE : "NOS POLITIQUES POUR MIEUX VIVRE EN VILLE"  (L'Humanité)

L'incompétence crasse de la municipalité est une calamité pour les victimes grenobloises. Pourtant "l'ensemble de nos politiques publiques tendent à nous permettre de mieux vivre en ville" ose Eric Piolle dans "l'Humanité" cette semaine. Il est vrai que les élus PCF (Isabelle Peters, Nicolas Béron-Perez au logement...) ont été récompensés inversement proportionnellement à leur poids électoral. Ça mérite le sacrifice des grenoblois.

DÉCHETS, ORDURES, UNE SITUATION INTOLÉRABLE

Mais cet été est calamiteux dans de nombreux quartiers. Les témoignages, les images affluent. Rue Montorge en plein centre ville les habitants ont aussi vécu dans les ordures. Comme ceux du cours Jean Jaurès. Partout, alors que la majorité Métropolitaine se congratule sur sa gestion des déchets, les grenoblois vivent une situation intolérable.

SEULE VILLE DE FRANCE À POSSÉDER UNE PLAGE ..... 

Rappelons que Grenoble est la seule ville de France a posséder une plage... sans eau. Le "DL" (16/8/23) rappelait son existence à proximité de la Bifurk et ses animateurs qui font ce qu'ils peuvent avec les moyens que la municipalité leur donne précisaient "qu'une trentaine de familles la fréquentaient" en sus des clubs sportifs. "Située en plein soleil, sans point d’eau à proximité, et avec du sable qui monte vite en température, la Plage aussi souffre de la canicule. L’équipe réfléchit donc « depuis plusieurs années déjà » à des solutions pour faire face au réchauffement climatique" rapporte Clémentine Beyrie.

... ET DES FONTAINES SANS EAU, MAIS UN ADJOINT À LA FRAÎCHEUR

Réchauffement ou pas, il ne faut pas réfléchir très longtemps pour comprendre qu'une plage sans eau, l'été, ce n'est pas l'idéal ! Mais ici c'est Grenoble.

On dispose aussi de fontaines sans eau dans la seule ville qui compte un Adjoint au Maire à la fraîcheur, Gilles Namur (Verts/LFI). Car avec eux la sémantique est toujours plus forte que les faits : mieux vaut un intitulé qui rafraîchit que la vulgaire eau qui coule des fontaines.

... La plage sans eau ... la municipalité Piolle est à la pointe de l'innovation

LES ÉLUS ONT DISPARU DES RADARS

En cet été caniculaire très prévisible pour les annonciateurs du réchauffement climatique, les grenoblois sont frappés par l'indigence municipale et la pauvreté de ses initiatives pour y faire face. Les grenoblois ont été livrés à leur sort dans un environnement abandonné. Les élus ont disparu et tous les grenoblois qui ont eu à faire à la municipalité pour leurs urgences ont été frappés par l'absence de toute implication.

INCENDIE À FLAUBERT : LES HABITANTS ABANDONNÉS

Par exemple les habitants victimes d'un incendie dans un immeuble Actis de Flaubert, 14 rue Marceline Desbordes Valmore, qui ont du quitter leur domicile, ont été baladés de la ville au CCAS sans aucune solution ni même empathie pour le drame qu'ils vivaient. La municipalité subventionne et porte le "Bar Radis" à côté mais n'a aucune considération pour les habitants en difficultés. On retrouve à chaque étape et pour chaque fait, cette dichotomie insupportable entre de sympathiques et couteux gadgets soutenus au nom de la planète (!) et l'existence des hommes qui attendent de la collectivité locale qu'elle soit là en cas d'accident.

 

"CE N'EST PLUS UNE VILLE C'EST UN FOUR" (Aujourd'hui en France)

Dans ce contexte anxiogène l'abattage des arbres qui se poursuit produit un fond sonore inquiétant. "Grenoble, ce n'est plus une ville, c'est un four" titre "Aujourd'hui en France"  (18/8/23) donnant la parole à Gilles Namur qui a "planté 4500 arbres" oubliant ceux qu'il abat et tous les scientifiques qui répètent que ne pas supprimer les arbres anciens c'est beaucoup mieux.

Grenoble est fortement affectée par l'épisode caniculaire et la municipalité aura plutôt aggravé la tendance par son inertie et son blablabla sur "capitale verte".

 QUALITÉ DE VIE : LA DESCENTE AUX ENFERS

Le cumul produit l'effet désastreux d'un été qui accélère la descente aux enfers de la qualité de vie des grenoblois. Que, dans une com' obscène, Eric Piolle prétend - dans les médias - améliorer sans que ceux-ci ne prennent un seul instant pour vérifier le rapport entre déclarations ronflantes et sordide réalité. Ces quelques vues non exhaustives de la ville sous Piolle II sont pourtant faciles à vérifier.

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