CHORIER / BERRIAT : LE STATIONNEMENT PASSE PAYANT À LA RENTRÉE
En septembre, les places de stationnement dans le quartier Chorier / Berriat deviendront payantes. Une première étape qui en appelle d'autres.
1500 PLACES PASSENT PAYANTES
Près de 1500 places (1460) sont ainsi concernées par cette mesure. Situées aux alentours du Cours Berriat et de la rue Nicolas Chorier, elles passeront en zone verte, forçant les résidents à payer un abonnement pour se garer près de chez eux.
LES HABITANTS EN DÉSACCORD
Le projet avait été exposé lors d'une réunion de l'Union de quartier Chorier Berriat en mars dernier. Et de nombreux habitants présents avaient fait part de leur opposition à cette idée, évidemment imposée sans concertation. Alors que Bruno de Lescure, président de l'union de quartier, réclamait une consultation, l'adjoint aux espaces publics, Gilles Namur, avait refusé, arguant que le projet est trop avancé et que "c’est un sujet irrationnel le stationnement". C'est toujours le même refrain : les élus piollistes ne demandent l'avis des Grenoblois que si la réponse ne risque pas de remettre en cause leurs plans.
LE FAUX ARGUMENT DU MANQUE DE PLACES POUR LES HABITANTS
Dans la propagande municipale, on retrouve l'argument d'un quartier "enclave" où de nombreuses personnes se rendraient pour se garer gratuitement au détriment des résidents. La justification est biaisée, car sans la politique de suppression des places de stationnement à l'oeuvre depuis près de 10 ans qu'Eric Piolle est aux manettes, le secteur Chorier / Berriat verrait moins de monde se garer. À l'esplanade par exemple : à son arrivée le site comportait 800 places gratuites de stationnement qu'il a réussi à réduire petit à petit à environ 450 (dont de nombreuses payantes). Et ce n'est pas près de s'arrêter avec le projet de bétonisation de l'entrée de Grenoble qu'il impose à marche forcée.
1200 PLACES SUPPRIMÉES EN 8 ANS
En moins de 10 ans, Eric Piolle a en réalité réussi à supprimer 1200 places en ville. Avec la ZFE qui contraint des habitants à abandonner leur véhicule en entrée de ville, Sylvain Laval, le Président du Syndicat des Mobilités, estime qu'il faudrait créer au moins 1500 places supplémentaires dans la Métropole pour des parkings-relais. Et ces chiffres ne tiennent pas en compte ce qu'il se passe du côté de l'esplanade : auquel cas il faudrait plus de 2000 places supplémentaires pour faire face. Ce n'est pas le passage en payant de Chorier-Berriat qui va colmater le manque créé par les rouges/verts : ils s'attaquent aux symptômes, pas à la maladie dont ils sont responsables.
LE VRAI PROJET QUI VA ENCORE SUPPRIMER DES PLACES
D'autant que le quartier va encore être impacté plus directement par le passage en force d'une nouvelle chronovélo dans le secteur. Outre des reports de circulation... à proximité des établissements scolaires (la ville amie des enfants !), cette autoroute va conduire à la suppression de places le long du cours Berriat, de la rue Pierre Sémard et de la rue du Vercors ainsi qu'en face de l'école de management. C'est la double peine pour le quartier au final : moins d'emplacements, et tous payants !
2024 : AU TOUR DE L'ÎLE VERTE
En 2024, ce sera au tour d'un autre quartier, l'île verte, de passer entièrement en stationnement payant. L'objectif assumé par la municipalité, que rappelait Gilles Namur dans une interview à actu.fr, est tout simplement d'éradiquer la gratuité dans le 38000. Rappelons qu'en 2016, le même Gilles Namur portait la pétition des unions de quartier contre la hausse du prix du stationnement. Mais ça, c'était avant de se faire embrigader par le système Piolle contre un poste d'adjoint. À quoi ça tient les convictions !
RECORD DE FRANCE DU STATIONNEMENT LE PLUS CHER
À propos du prix du stationnement justement, il convient de rappeler que Grenoble détient le record de France (hors Paris) des villes les plus chères, selon un classement établi l'an dernier par Zenpark comparant les tarifs dans plus de 200 villes françaises. Rien de très étonnant : les prix avaient été relevés en 2016 puis en 2022. Avec la dernière hausse, 0.50 centimes donnent droit à 10mn de stationnement en zone orange/violette, et 15mn de stationnement en zone verte. Stationner 2h coûte 5 euros en zone orange et 4 euros en zone verte ! Un véritable repoussoir pour la clientèle des commerces du centre notamment.
600 000 EUROS DE RECETTES... POUR RIEN
À noter que le passage en payant de Chorier / Berriat devrait rapporter 600 000 euros dans les caisses de la ville. Mais loin d'utiliser cet apport pour améliorer la vie des Grenoblois, minorer un peu la hausse d'impôts record, ou réduire le poids de la dette record elle aussi, le système Piolle compte l'affecter à ... l'achat d'horodateurs et le paiement des ASVP. Le sens des priorités.
LE SUD GRENOBLOIS EN LIGNE DE MIRE ?
Si les élus s'en défendent pour l'instant, il y a fort à craindre que les prochains secteurs à faire les frais de ce matraquage soient la dernière enclave de stationnement gratuit : le sud de la ville. S'il nie pour l'instant que c'est en projet, Gilles Namur avoue que des rues « en bordure de l’actuelle zone payante, grands boulevards par exemple, ne seront plus gratuites ». Petit à petit, la zone payante progresse...
L'IDÉOLOGIE ANTI VOITURES À L'OEUVRE
On retrouve toujours ce vieux fond d'idéologie anti-voitures, autre marqueur des verts avec leur opposition de principe au nucléaire (qu'on pourrait presque qualifier de criminelle tant c'est un contresens à l'heure de la lutte contre le réchauffement). Cette idéologie conduit ainsi l'adjointe à la "tranquillité publique", Maud Tavel, à vanter les caméras de vidéoprotection... pour lutter contre le stationnement abusif (pour la délinquance on repassera !). Et tant pis si les particules les plus nocives pour la santé sont émises par le chauffage au bois, très très loin devant les voitures. Pour les verts, seule la comm' compte, parfois même à la limite de la désinformation... ou carrément en plongeant dans les fake news.
LA CONTRAINTE NE FONCTIONNE PAS
Et pourtant, malgré les fermetures de rues, la suppression de places, les plans de circulation invraisemblables, la hausse des tarifs de stationnement et toute la communication anti-voitures déployée avec force depuis près de 10 ans, les faits sont là : la motorisation à Grenoble (le nombre de grenoblois possédant une voiture) n'a baissé que de ... 3,4% ! Tandis que la part du vélo a augmenté de 3 pauvres points malgré la propagande assourdissante en ce sens, et que la part des transports en commun stagne. Le choix de la contrainte, du punitif, ne fonctionne clairement pas. Mais, incapable de renouveler son logiciel idéologique, et parce qu'à ses yeux la comm' justifie les moyens, Eric Piolle poursuit cette marche forcée... au détriment des Grenoblois, qui eux, subissent.
Y en a assez de ces khmers verts!! La vie devient de plus en plus compliqué dans cette commune.Ça va devoir changer sous peine de lynchage de ces fadas!
Monsieur Piolle, maire de notre commune fait tout ce qu’il peut pour détruire notre ville qu’il n’aime pas.
Lorsque l’on croise des étrangers à notre ville ils disent tous que la ville est crasseuse.
Les vélos, les trottinettes parlons en….ils roulent a contre sens au mépris du danger, ne se souciant que d’eux.
Le stationnement payant….. Monsieur Piolle, ce n’est pas son problème.
Que faire? Pour se débarrasser d’un tel individu qui se targuer d’avoir été élu à une forte majorité. Son élection il l’a doit au confinement. 53% de 35% sauf si je me trompe,cela ne fait que environ 17%. Soit pas grand chose. Sans doute des petits copains bien rémunérés..
Grenoble n’est plus en ZFE mais en ‘territoires de vigilance » donc non soumise aux obligations ZFE (ainsi que Reims, Montpellier, Nice, Toulon et Toulouse).
Mais la majorité Métropolitaine a décidé de la maintenir
https://grenoble-le-changement.fr/2023/07/21/la-zfe-rouvre-encore-la-guerre-a-la-metropole-de-grenoble/
Et bien au lieu de critiquer à tout va chaque geste de l’adversaire, proposez la gratuité et l’augmentation des places de parking dans votre futur programme.
Vous verrez si avec cela vous serez élu.
on n’est pas obligé de tomber dans la caricature inverse . L’Union de Quartier Berriat a fait des propositions équilibrées pour défendre les personnes modestes qui ont besoin de la voiture
https://grenoble-le-changement.fr/2022/03/27/berriat-la-montee-des-mecontentements/
De pire en pire ce piolle mais qu il retourne dans sa ville natale et qu il arrête de massacrer grenoble. Mon dieu que grenoble s est dégradé avec lui.
Non, non et non, les parkings gratuits ne sont pas la solution contre les fermetures de commerce, ce sont le problème.
En effet, parkings gratuits = des places utilisées à l’année = impossible de trouver des places.
Les commerces ne peuvent pas concurrencer les grandes surfaces avec les voitures. Les parkings de ville seront toujours encombrés tandis qu’il y aura toujours de la place pour les voitures dans les grandes surfaces.
Mais il y a une solution pour que les commerces concurrencent les grandes surfaces : la piétonisation. Il faut diminuer les voitures pour rendre les commerces accessibles à vélo et surtout à pied. Toutes les villes qui ont piétonnisées des zones ont vu le chiffre d’affaire des commerces augmenter, tandis que celles qui restent sur les voitures voient leurs commerces mourir à petit feu.
La situation du centre ville de Grenoble est particulièrement difficile et il souffre d’un manque d’attractivité qui ne fait pas de doute
https://grenoble-le-changement.fr/2023/05/03/nouveau-coup-dur-pour-le-commerce-grenoblois/
Les politiques municipales conduites par les élus de gauche et Verts ont été absurdes: création et développement de Grand Place qui a tué les commerces de proximité des quartiers sud (Village Olympique, Villeneuve etc..) et affecté le centre, création du centre commercial de la caserne de Bonne qui ne peut pas vivre et concurrence l’existant, création maintenant du centre commercial Neyrpic à St Martin d’Hères afin de capter toute la clientèle du Grésivaudan.
Bien entendu il ne s’agit pas de recréer des pénétrantes à automobiles mais de maintenir une part de parkings et d’accés voiture car tous les achats ne peuvent pas s’effectuer en vélo ou en Transports en communs. Ce n’est pas un hasard si une partie de la cliéntèle aisée se rend à Lyon ou à Chambéry pour faire ses achats affaiblissant le chiffre d’affaires du commerce grenoblois.
Les parkings silos réalisés par la municipalité Carignon ne sont pas gratuits ( Musée, Hoche, place de Verdun …) et permettent d’accéder au centre.
En supprimant la totalité du stationnement de l’esplanade la municipalité Piolle va encore affaiblir le commerce grenoblois : 800 places disparaissent. Elles servaient aussi aux salariés modestes employés de ces commerces.
Enfin l’attractivité du centre ville se joue aussi sur la propreté, l’embellissement de l’espace public, la sécurité et sur toutes ces problématiques, avec également ses fontaines de Victor Hugo et de la place Notre Dame à sec , la municipalité Piolle fait fort