PIOLLE LANCE LA VALSE DE SES ADJOINTS AU MAIRE

Le tribunal Administratif doit rendre ce matin sa décision suite au référé de l'opposition pour l'annulation du budget. Mais Eric Piolle n'en a cure. Le Conseil Municipal du 15 mai prochain est essentiellement consacré à... la valse des Adjoints au Maire. Ce sont les premiers points à l'ordre du jour.
Après avoir exclu 7 élus de sa majorité, dont 3 Adjoints au Maire et un Vice-Président de la Métropole, il poursuit sa vendetta en demandant au Conseil Municipal de prononcer la destitution de Anouche Agobian, Maxence Alloto et Hakim Sabri, ses Adjoints au Maire !

LES MALS RÉCOMPENSÉS DU PIOLLISME

Ils sont mal récompensés pour leur Piollisme. Maxence Alloto avait trahi le PS pour rallier Piolle, Anouche Agobian en pire, figurait dans l'opposition socialiste à Piolle dans le premier mandat, puis l'a rejoint et, pour se faire pardonner, en rajoutant dans les gages par une agressivité et un sectarisme à l'égard de l'opposition (!) et surtout Hakim Sabri (Verts/Ades), compagnon de route d'Avrillier depuis 25 ans, ex Adjoint aux Finances qui devrait être sacrifié lundi sans ménagement.
Avec Vincent Comparat, Eric Piolle a même tenté de le sortir du Conseil d'Administration des Verts/Ades, sa famille d'origine, comme il l'avait réussi pour Bruno de Lescure. C'est dire la violence du règlement de comptes.

17 DÉLIBÉRATIONS POUR ÉRADIQUER 7 ÉLUS DE LA MAJORITÉ

Au total le Conseil Municipal consacrera ... 17 délibérations pour éradiquer les 7 élus qui ont osé émettre un doute sur l'opportunité de la hausse des impôts de 30 %, tout en la votant. Car il faudra réélire des Adjoints au Maire sans que Piolle n'ait daigné informer de leur nombre et de son choix des hommes. Les élus le découvriront lundi.

Les 7 exclus seront sortis manu-militari de tous les organismes où ils siégeaient. Ainsi Barbara Schuman (Verts/LFI) qui présidait Grenoble-Habitat ou la Mission locale est elle également vidée de tous ses mandats. C'était bien la peine de se décarcasser pour Piolle.

50 ORGANISMES, INSTITUTIONS, ÉCOLES CONCERNÉS PAR DES CHANGEMENTS !

De l'ordre de 50 organismes, institutions, écoles, associations vont voir les représentants de la ville changer et Anouche Agobian, Maxence Alloto, Pascal Clouaire, Laure Masson, Hakim Sabri, Barbara Schuman, Amel Zenati vont disparaitre corps et bien de tous les endroits où ils siégeaient. Piolle veut les piétiner et voir toute trace de leur passage disparaitre.

REMPLACÉS PAR DES GODILLOTS OBÉISSANTS, APPARATCHIKS INCONNUS

Ils seront remplacés par des godillots obéissants, disciplinés, apparatchiks inconnus, répétant les éléments de langage du cabinet. Cette vengeance contraint la ville à élire une nouvelle Commission d'Appel d'Offres, à renouveler intégralement les membres de la commission consultative des services publics locaux et même à modifier la composition des commissions permanentes.

IL PRIVATISE LE CONSEIL MUNICIPAL POUR RÉGLER SES COMPTES

Alors que Grenoble est au bord du gouffre, Eric Piolle privatise le Conseil Municipal pour régler ses comptes. Un tel degré de représailles permet de comprendre la vérité du personnage. Rejoignant Hosni Ben Redjeb qui avait compris dés l'élection, Lionel Picollet vidé avec perte et fracas, les 7 élus ne se privent pas de décrire la nature de Piolle : arrogant, dominateur, violent , totalement hermétique à toute écoute des autres. Aucun ne comprend ce qui peut justifier de sa part un tel sentiment de supériorité que rien dans sa vie, sa carrière et ses actes, ne justifie.

IL DIT TOUT ET SON CONTRAIRE, COMME UN MACRON DU PAUVRE

Ses dernières déclarations sur son avenir présidentiel démontrent qu'il se prend toujours pour un autre. Personne ne le réclame au plan National ou les espaces sont tous occupés et son bilan Grenoblois ressemble de plus en plus un boulet. C'est pourquoi d'ailleurs en affirmant qu'il "ne sera pas tête de liste en 2026", il ne dit pas qu'il ne figurera pas sur la liste pour briguer la Métro. Il ment d'ailleurs effrontément en déclarant au DL (8/5/23) : "ce n'est pas moi qui vais décider de la personne qui va me succéder ".

E. LESOURT A DÉVOILÉ LE PLAN ORIGINEL

Son deuxième cerveau, l'ex Conseiller Enzo Lesourt avec lequel il est désormais en procès a dévoilé le plan originel de Piolle (DL du 26/2/23) qui avait désigné sa successeure seul : "gagner en 2014, confirmer en 2020 et passer le relais en 2024 pour mettre le pied à l’étrier au maire suivant". Encalminé à Grenoble, il affirme maintenant comme une évidence "je serai maire jusqu’au bout de mon mandat" ( DL du 8/5/23) .

IL VA POURSUIVRE CEUX QUI ONT SEULEMENT TOUSSÉ

Coincé, affaibli par ses positions extrémistes, ses méthodes brutales mises à nu, avec une majorité de plus en plus divisée et réticente, Eric Piolle va poursuivre jusqu'au bout lundi, au prochain Conseil Municipal, les malheureux qui avaient osé seulement tousser sur l'augmentation massive des impôts.

ÉJECTÉS DU MOINDRE CONSEIL D'ÉCOLE OU ILS SIÉGEAIENT

Des délibérations fleuves vont les éjecter du moindre Conseil d'école où ils siégeaient, évidemment des Conseils de toutes les sociétés d'économie Mixtes afin que celles-ci demeurent totalement opaques puisque l'opposition en est exclue aussi, de toutes les instances universitaires où siégeait notamment Barbara Schuman que Piolle avait brandi comme un trophée.

Cet Attila local pratique à fond la politique de la terre brûlée. Pendant ce temps la ville se dégrade, la classe moyenne fuit, la paupérisation s'accélère et l'insécurité endémique fait peur.

LES TRIBUNAUX VONT-ILS STOPPER SA FUITE EN AVANT ?

Si aujourd'hui le Tribunal Administratif remettait en cause le budget ou si le 19 juin la Cour d'Appel l'épinglait dans l'affaire des marchés sans appel d'offres de la fête des tuiles, sa fuite en avant serait abruptement stoppée.

Il n'est pas exclu alors que le concert de casseroles qui s'en suivrait ne fasse de nouveaux dégâts irrémédiables dans sa majorité. Jusqu'au point d'éclater complétement ? Qui le sait ?

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