PIOLLE ÉCHOUE À IMPOSER PLUS DE FERMETURE DE GRENOBLE

Au dernier Conseil Métropolitain, Eric Piolle est devenu plus minoritaire qu'il ne l'a jamais été : seuls 31 Conseillers Métropolitains sur 119 ont voté avec lui contre la délibération "mobilité" de la convention citoyenne sur le climat. En pleine crise pour la candidature à l'élection de la Présidence de la Métropole, celle de Yann Mongaburu - désigné par Piolle - recueillait encore 54 Voix contre Christophe Ferrari. En 3 ans le groupe de Piolle a dégringolé de 23 conseillers métropolitains !

E. PIOLLE DE PLUS EN PLUS ISOLÉ

En défendant des positions extrémistes sur la ZFE ( zone de Forte Exclusion), sur le vélo, la "gratuité" le groupe de Piolle s'est isolé. Même le groupe communiste qui le suivait jusque là a lâché prise : malgré l'agitation du totem de la "gratuité" des transports en communs (que ne demandait pas la convention citoyenne sur le climat) qui avait pour objet de séduire le PC.

IL AVAIT PROMIS LA GRATUITÉ AUX 18/25 ANS...

Un Eric Piolle qui s'était engagé dans son programme de 2014 à accorder la gratuité des transports aux 18/25 ans afin de les faire voter en sa faveur. Non seulement il ne l'a pas tenue mais le Plan de Déplacements Urbains (PDU) présenté par Yann Mongaburu (Verts/Ades), voté en 2019 prévoyait que la part des usagers dans le financement des transports en communs en 2030 serait de 30 %...

DEUX TIERS DU PLAN DE DÉPLACEMENT N'ÉTAIT PAS FINANCÉ

"Deux tiers du PDU n'était pas financé. je vous rappelle que l'ADTC elle-même l'avait relevé, il n'était pas un PDU d'investissements. Alors on pouvait toujours faire rêver..."  avait aussi rappelé Christophe Ferrari lors d'un autre Conseil Métropolitain. Ainsi d'arnaque en arnaque les Rouges/verts promènent les gogos afin de faire croire qu'ils sont les meilleurs défenseurs de la planète.

UNE DÉMAGOGIE QUI NE TIENT PAS DEBOUT

Résumons : ils promettent une gratuité ( 2014) qu'ils ne tiennent pas. Ils votent (2019) un PDU qui prévoit 30 % de recettes des usagers pour les transports en communs en 2030. Ils votent contre une délibération mobilité en 2023 parce qu'elle ne va pas assez loin sur les gratuités.

L. COIFFARD (Verts/LFI) : "LANTERNE ROUGE DES MÉTROPOLES CYCLABLES !"

Comme si ça ne suffisait pas, le porte parole de Piolle, Lionel Coiffard (Verts/LFI) a estimé que "notre Métropole est la lanterne rouge des métropoles cyclables" (!). On est passé tout à coup de Mongaburu à Sylvain Laval (nouveau Président du SMMAG), de la lumière à l'ombre. Etonnés qu'une Métropole puisse sombrer si vite, elle qui était le phare cyclable de l'Europe. Alors qu'en réalité la politique cyclable menée par Piolle et ses amis est critiquée durement par leurs proches comme en témoigne la conférence de Philippe Descamps, l'un des compères d'Avrillier.

LES ABERRATIONS GRAVES NE SONT PLUS POSSIBLE

Mais il est vrai que désormais des mesures comme la création d'un autoroute à vélo sur les quais rive gauche de l'Isère, alors qu'il existe une piste rive droite, n'est plus possible. Les élus souhaitant notamment sauvegarder l'accès à l'hôpital auquel tous les malades et leurs visiteurs n'ont pas tous la capacité physique de se rendre en vélo... un détail.

E. PIOLLE VOUDRAIT INTERDIRE 200 000 VÉHICULES D'ENTRÉE

Sur la ZFE, Eric Piolle voudrait interdire 200 000 véhicules qui peuvent rouler dans l'Isère d'entrer dans la Métropole dans un an. Même avec ce type de mesures la qualité de l'air ne serait pas la même que dans un village du Trièves lui a fait remarquer Christophe Ferrari (PS repenti). Car l'activité et le nombre engendrent une dégradation normale. Mais la voiture ne représente qu'une part très minoritaire des particules fines les plus dangereuses pour la santé.

A. FREYSSINET (ACG): " NE CORRESPONDENT PAS À LA RÉALITE DE LA POLLUTION"

Sur Place Gre'Net, Alain Freyssinet, Président de l'Automobile Club Grenoblois (ACG) dénonce la « stupidité » de la vignette Crit’air, qui peut discriminer deux véhicules identiques sur la base d’une année de fabrication d’écart, en se basant donc « sur des choses qui ne correspondent pas à la réalité de la pollution ».

IL RESTE UNE DIZAINE D'ÉLUS NON GRENOBLOIS DANS LE GROUPE PIOLLE

À l'issue de ces débats la question se pose de savoir pourquoi il reste une dizaine d'élus non grenoblois dans le groupe Piolle ? Leurs habitants ignorent probablement que leurs élus sont alignés sur des positions extrémistes, lesquelles, si elle étaient adoptées les priveraient de toute mobilité.

VIZILLE, CHAMP SUR DRAC, ST EGRÈVE... LES HABITANTS SAVENT-ILS ?

Elus de Vizille (Lionel Coiffard et Severine Jacquier), de Champ sur Drac (Francis Dietrich), de St-Egrève (Laurent Amadieu), de Seyssinet-Pariset (Laura Sieffert) ou de La Tronche (Elisabeth Debeunne)... Ils soutiennent un extrémisme très défavorable aux habitants qu'ils représentent si Piolle était suivi.

UNE OPPOSITION AUSSI À L'EXTRÊME GAUCHE

Alors même que dans le noyau dur Grenoblois des Insoumis beaucoup ne sont pas favorable à ces excès qui seraient redoutables à supporter par les plus défavorisés, comme deux Députés LFI de Montpellier l'ont écrit en demandant le report de la ZFE. Une position soutenue aussi par Fabien Roussel, le secrétaire National du PCF.

UNE ASSISE POLITIQUE DE PLUS EN PLUS RÉDUITE

En ayant réduit fortement son assise politique au sein de la Métropole, Eric Piolle a ouvert la voie à une prise de liberté de la part de Maires qui devraient prendre en compte les attentes de leur population. Avec un groupe désormais très minoritaire, sa place forte dans l'exécutif Métropolitain avec 9 Vice-Présidents peut être contestée. L'attelage est de plus en plus brinquebalant.

Ce serait un bonne nouvelle pour les Métropolitains que le pire soit éloigné. Même si ça ne donne ni espoir, ni perspectives pour l'immédiat, l'horizon se dégage pour un autre futur.

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