QUI SE CACHE DERRIÈRE LE DAL38?
Le DAL (Droit au Logement) multiplie les actions coup-de-poing, médiatiques depuis quelques années en exploitant à fond la filière ininterrompue des migrants illégaux. Les médias locaux répercutent sans filtre chacune d'entre elles, sans jamais s'interroger de savoir par qui et pourquoi une telle agitation perdure. Alors qu'à la moindre expression différente de la doxa locale, comme on l'a vu à l'apparition de la colère de Grenoblois à travers la page SaccageGrenoble, la question de savoir qui est derrière était immédiatement posée par le "Dauphiné".
LA SÉMANTIQUE VERBALE DE L'EXTRÊME GAUCHE : LA LUTTE
La dernière opération devant les travaux de restauration de la Tour Perret fait suite à toutes les autres dans le hall de la Mairie pour "soutenir les familles en lutte pour le respect d'un droit fondamental, celui d'avoir un toit".
La sémantique verbale de "la lutte" ne cherche aucunement à cacher la proximité de l'extrême gauche : ces familles n'ont en effet pas du tout engagé "la lutte" contre le système capitaliste oppresseur. Souvent victimes de passeurs et de mafias auxquels elle sont payé cher le transit en échange d'une promesse d'amélioration de leur situation, elles se laissent utiliser dans un pays dont elles ne connaissent rien, trop heureuses si l'aboutissement leur fournit un toit.
UN LOYER POUR LE BIDONVILLE ET UNE DÎME À LA MAFIA
Dans le cas du camp de Roms installé sur un terrain municipal, rue des Alliés, l'incendie criminel avait révélé que les malheureux payaient un "loyer" de 500 € pour loger dans le bidonville et continuaient à payer la mafia une fois un logement social obtenu, sous peine de représailles violentes à leur famille restée au pays. Ni la municipalité Piolle, ni le DAL38, ni les médias ne se sont une seule fois penchés sur cette écoeurante exploitation de la misère humaine.
LE NPA A FAIT MAIN BASSE SUR LE DAL ...
"Quelques-uns de ses membres influents et historiques (du DAL) sont en effet liés au NPA (nouveau parti anticapitaliste)" a osé faire savoir la Radio Chrétienne (RCF) et le site d'information en ligne Place Gre'Net dans une analyse sur les relations de la municipalité et du DAL.
LE PARTI FONCTIONNE SUR LE SECRET ET L'ANONYMAT
En fait le DAL38 est devenu le bras armé du Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) qui a trouvé avec cet instrument le moyen d'élargir sa faible assise. C'est le parti qui a succédé à la LCR (Ligue Communiste Révolutionnaire) dont les figures sont Philippe Poutou et de Olivier Besancenot. Cette prise en mains est dans la droite ligne de la culture de l'entrisme trotskyste. Elle repose sur le secret, l'anonymat et c'est pourquoi il est quasiment impossible de reconnaitre un visage dans les opérations du DAL38, ni de disposer de plusieurs noms de personnes, afin de n'identifier aucun individu. A noter que c'est aussi la méthode du centre de ressources anti-capitaliste du 38 rue D'Alembert.
NOMBRE D'ÉLUS DE LA MUNICIPALITÉ PIOLLE SONT DE CETTE MOUVANCE
Ainsi ceux-ci peuvent agir sur plusieurs créneaux de "luttes" afin de multiplier les foyers d'insurrection contre l'Etat, le grand capital et ses serviteurs. Ce sont des concurrents-compagnons de la municipalité Piolle, nombre d'élus se situant dans cette mouvance, tel le symbolique Antoine Back, Adjoint au Maire à tout et rien, même si l'exercice du pouvoir, le confort des indemnités, l'obéissance à Piolle ont un peu émoussé son expression.
L'EXTRÊME GAUCHE INTERDIT DE RENCONTRER LES ÉTRANGERS
Dans le cas de l'occupation de l'école Jean Macé, cette extrême gauche a interdit aux services sociaux et à la presse de rencontrer ces étrangers demandeurs de logements pour connaitre en direct la réalité.
E. PIOLLE : "ON EST DE LA MÊME FAMILLE POLITIQUE"
"Je considère qu’on est de la même famille politique. Et on ne dit pas du mal de sa famille" expliquait Eric Piolle à L'Express (3/6/22) à propos de l'extrême gauche. La seule lutte qui existe est celle qui se mène entre la gauche radicale installée à l'hôtel de ville et celle qui est encore à l'extérieur.
L'APPEL DU MONTGENÈVRE ET LA COUPURE DU CHAUFFAGE EN PLEIN HIVER !
La première multiplie les signes, les déclarations, les motions, les appels qui montrent qu'elle est sur la ligne folle selon laquelle toute personne qui met le pied sur le sol Français, irrégulièrement ou non, à "droit à un logement" (!). Le Grand Timonier a démontré avec ce sujet sensible la dimension seulement idéologique de son positionnement : il a lancé un pathétique appel au Montgenèvre - alors cornaqué par Enzo Lesourt, son deuxième cerveau - les pieds dans la neige, demandant aux migrants de franchir les frontières et il a coupé l'eau, le chauffage, l'électricité en plein hiver à quelques sans abri qui s'étaient installé dans des HLM vides de l'Abbaye !
Les seconds soufflent le chaud et le froid. "Encore un effort Camarades" semble lancer le NPA à travers le DAL38.
LE DAL/NPA CITE L'EXEMPLE DE LA MUNICIPALITÉ PIOLLE...
Le DAL/NPA a écrit le 23 avril à chaque élu de la Métropole demandant : "Il vous appartient ainsi de prendre avec votre conseil municipal un arrêté « anti mise à la rue », sur le modèle de celui rédigé par la mairie de Grenoble". Un mail évidemment non signé.
... ET L'ACCUSE DE N'AVOIR RIEN FAIT
En même temps le 27 avril il a manifesté devant le chantier de la Tour Perret en rappelant que la Ville s’est « engagée pour la réquisition et contre les expulsions ». Et qu’en juin 2022, « le conseil municipal a voté l’expérimentation de la réquisition par le maire de logements vacants ». Depuis ? « Aucun acte concret ».( Place Gre'Net)
UN CONCERT DE CASSEROLES CONTRE PIOLLE
Avec un procédé qui a du pas mal agacer les oreilles de Piolle : "une trentaine de membres et sympathisants du collectif ont entamé un concert de casseroles". Rappelant les méthodes d'action de l'anti-Macron. Ainsi 30 personnes donnent le ton. Ils trouvent accablant que des millions soient consacrés à la restauration de la Tour Perret, alors que des migrants sont hébergés dans des écoles de la ville.
AUGUSTE PERRET, UN NOUVEAU PÉTAINISTE ?
D'autant plus accablant qu'ils ont découvert que Auguste Perret, le concepteur de la tour, était une sorte de pétainiste puisqu'en 1941 il exerçait des responsabilités. On n'ose pas rappeler que le Parti Communiste était officiellement pro-Allemand jusqu'au 22 juin 1941, date de la rupture du pacte Germano soviétique et de leur côté François Mitterrand et quelques millions de Français n'ont rompu avec le régime qu'en 1943. Mais peu importe. Il s'agit toujours pour le NPA de doubler Piolle sur sa gauche et de l'embarrasser.
LES MIGRANTS SONT LA CHAIR À CANON DE L'EXTRÊME GAUCHE
Pour eux tous les migrants sont une "chair à canons" de leur action politique. Leur sort concret ne les intéresse pas plus que cela. Il s'agit de faire porter le chapeau au "capitalisme" en jouant sur l'émotion : qui peut admettre et dormir tranquille de savoir des femmes et des enfants à la rue ? En fermant les yeux sur le sordide marché de la misère qu'ils favorisent.
PIOLLE PORTE PLAINTE ET SOUTIENT LE DAL/NPA
La démagogie de la municipalité Piolle l'a mise dans l'embarras. Elle est prise entre deux feux. L'été dernier elle a mis à la disposition du DAL/NPA la salle rouge à Bouchayer-Viallet pour abriter des étrangers - principalement Africains - demandeurs de logements. Au moment où elle y a mis fin, l'extrême gauche s'est installée dans l'ancienne école Jean Macé où demeuraient encore des enseignants : pour se protéger juridiquement de tout incident, Piolle a porté plainte et en parallèle le Tartuffe Nicolas Béron-Perez Adjoint au Maire (PCF) annonçait soutenir le DAL !
LE NPA CONTRAINT PIOLLE À UNE SURENCHÈRE SANS FIN
Les victimes sont connues : d'abord les malheureux a qui on fait croire qu'il existe un pays au monde où il suffit d'arriver illégalement pour bénéficier d'un logement, des soins et de l'éducation gratuits financés par une population qui veut produire de moins en moins...
Les Grenoblois eux-mêmes par la paupérisation de leur ville et la baisse de la valeur de leurs biens. Les coups médiatiques du DAL/NPA qui se multiplient ne sont pas plus une bonne nouvelle pour la ville qu'ils ne le sont pour Piolle, contraint à une surenchère sans fin sur sa gauche extrême et sur le "droit" au logement....